Si on a lu le premier livre de l’histoire de l’ancien Testament, qui est le livre de la Genèse, on sait ce qui arriva à Dina, fille de Jacob et de Lia, âgée alors d’environ quinze ou seize ans.
Pourquoi lisent-elles publiquement les Ouvrages couronnés ?
Ainsi, ce que nous appelions lire correctement, étoit chanter juste.
Junon et Pallas, attirées par un sentiment de curiosité, s’approchent de Vénus ; elles lui enlèvent la pomme, après en avoir lu l’inscription ; chacune d’elles prétend que cette pomme lui appartient ; grands débats, grandes disputes entre les trois déesses.
On pouvait lire, il y a quelques années, dans les Petites-Affiches : « Par convention, en date du 20 avril 1877, madame Fanny Cerrito, veuve de M.
Je lis dans le journal le Fouet, en date du 7 juin 1868 : « Tous les goûts sont dans la nature.
« Il faut, disait-il, les lire et les honorer à titre égal. » *** C’est le hasard, raconte Gentz à Rahel, qui l’aurait mis en présence de l’éclatante étoile du théâtre du Kærnthner-Thor. […] Puis il parle d’un mauvais roman qu’il a lu pour faire plaisir à Thérèse Elssler qui s’intéressait à l’auteur. […] Je ne te demande pas de réponse ; je te prie seulement de lire et de relire ce billet. » Quelques jours après, c’est encore un souvenir de Heine qui revient. […] Celles de Gentz doivent naturellement être lues avec circonspection, lorsqu’elles parlent des sentiments qu’elle manifestait envers lui. […] Sur une lettre qu’elle écrivit à cette amie, le 27 juin 1837, et qui est conservée au musée d’Avignon, nous lisons cette note ajoutée, semble-t-il, par la main de M. de Mirbel : « Mlle Elssler est une célèbre danseuse et une fort bonne personne dont Mme de M… vient de faire le portrait.
Dans l’impossibilité, où je suis de lire dans le passé, et de voyager dans le néant des siècles, je ne Hazarderai pas de prononcer affirmativement sur cet objet ; mais comme on se trompe rarement en consultant la nature, je me bornerai à chercher dans celle de l’homme le principe inné des arts et des connaissances humaines.
Un de ses principaux Officiers vient l’avertir, que tout est prêt pour l’Hymen des Danaïdes ; que l’on n’attend que lui pour marcher au temple ; ce Prince revenu à peine de son évanouissement, mais dont l’ame est agitée par la frayeur et par la vengeance, fuit avec précipitation un lieu, qui lui paroît d’autant plus redoutable, qu’il vient d’y lire sa destinée.
Je crois pouvoir les fournir à ceux qui voudront les lire sans prévention.
Jarbe, attentif au refus de Didon, croit lire dans ses regards et dans son action, le motif de son indifférence ; il dissimule son dépit.
de Cahusac sur la danse est aussi nécessaire aux danseurs, que l’etude de la Chronologie est indispensable à ceux qui veulent écrire l’histoire ; cependant il a été critiqué des personnes de l’art, il a même excité les fades plaisanteries de ceux qui, par de certaines raisons, ne pouvoient ni le lire, ni l’entendre. […] Avez-vous lu ces deux drames ?
Le Traité de Mr. de Cahusac sur la Danse, est aussi nécessaire aux Danseurs que l’étude de la Chronologie est indispensable à ceux qui veulent écrire l’Histoire ; cependant il a été critiqué des Personnes de l’Art, il a même excité les fades plaisanteries de ceux qui par de certaines raisons ne pouvoient ni le lire, ni l’entendre. […] Avez-vous lu ces deux Drames ?
J’entendrai dire à la plupart des maîtres de ballets, si toutefois ils me lisent, que cette action est noire, que la danse ne doit offrir que des images riantes, que les sujets tristes doivent être absolument proscrits, et que l’art n’exige que de la gaieté et de l’enjouement.
César disait à un poète de son temps qui lui faisait la lecture de quelqu’un de ses ouvrages : Vous chantez mal si vous prétendez chanter ; et si vous prétendez lire, vous lisez mal : vous chantez. […] Qu’on lise d’abord les vers admirables que Quinault met dans la bouche de la cruelle, de la barbare Méduse : Je porte l’épouvante et la mort en tous lieux, Tout se change en rocher à mon aspect horrible.
Sachant qu’ils n’aiment point à lire, j’ai pensé qu’en leur offrant tous les principes de leur art dans une seule lettre, ce seroit satisfaire leur goût. […] En cela j’ai adopté l’erreur de quelques écrivains de l’antiquité et je me suis égaré avec eux ; mais depuis quarante années, (époque où mes premières lettres parurent), j’ai eu le tems de lire, de méditer et de m’instruire ; mes recherches continuelles jointes à l’art difficile que je pratiquois journellement, les obstacles sans cesse renouvellés qu’il me présentoit, répandirent une vive lumière sur mes travaux.
« Vous voyez, dit-il, dans le mariage dont vous venez de lire l’histoire, avec quelle modestie les anciens patriarches célébroient leurs noces.
On croquait les bonbons, — on arrosait le bouquet d’un verre de malaga, — on lisait la lettre et l’on y répondait… Ces demoiselles d’à présent demandent bien encore s’il y a quelque chose pour elles… Mais elles ne s’arrêtent plus pour faire la dînette ou pour faire leur courrier.
Observer, réfléchir, lire, leur paraissent des distractions nuisibles aux mouvements du corps, où ils se livrent par préférence ; leurs bras, leurs positions croissent en agrément, et l’art reste sans progrès.
Le lendemain, je fus réveillée dès l’aurore pour lire les journaux.
Lorsque je lis les poèmes immortels d’Homère de Virgile, du Tasse, de l’Arioste et de Voltaire ; lorsque j’examine avec enthousiasme le Laocoon, l’Appollon du Belvéder, et la Venus de Médicis, lorsqu’enfin mon oeil s’arrête sur les chefs-d’oeuvre de Raphaël, de Michel-Ange, de Paul Veronnèse et du Corrège ; ces étonnantes productions du génie me pénétrent d’une admiration respectueuse ; ces hommes extraordinaires se peignent à mon ésprit étonné, sous la forme des Géants ; je réfléchis, et je me demande si ce sont les règles qui ont opéré tous ces miracles ; je consulte ma raison, et elle m’assure que la beauté, la grace et l’élégance ne peuvent être leurs ouvrages, et que les règles isolées sont des bâtons propres à guider les pas mal assurés des artistes à vüe basse.
Un jour, mes yeux tombèrent sur une lettre qu’elle écrivait à une de ses cousines et qu’elle laissa en brouillon sur sa table, peut-être avec l’intention de me la faire lire. « Ma chère Calixte, lui disait-elle, je m’ennuie de plus en plus dans cet horrible donjon noir, en face de ces neiges éternellement blanches et solennellement bêtes.
La danseuse sait lire, écrire et compter… sur ses doigts.
L’aventure eut du moins pour le faux défunt un côté agréable : il put lire son éloge dans des articles nécrologiques trop précipitamment imprimés. […] Si nous ouvrons les journaux de la semaine, nous y lisons ces débuts d’articles : « Un scandale inouï vient de déshonorer l’Opéra et d’épouvanter les honnêtes gens… » « Une scène horrible s’est passée avant-hier à l’Opéra… » « Il s’est passé hier à l’Opéra des scandales inouïs dans les fastes de ce théâtre. […] « On a fait grand bruit, dit-il, de cette algarade dans les journaux : à lire ces récits circonstanciés et lamentables, on dirait que l’Opéra a été le théâtre d’une Saint-Barthélemy plus sanglante que l’autre ; on ne parle que de vieillards à cheveux blancs, de négociants estimables, d’hommes établis et ayant pignon sur rue, déchiquetés, roués, assommés, tigrés et pommelés comme des peaux de léopard, par cette ignoble claque ; les colonnes sont pleines de lettres écrites par les morts.
Quel plaisir n’aurions-nous pas à lire l’Histoire de Pausanias, lequel nous décrit toute la Grece, & nous y conduit comme par la main, si son discours étoit accompagné de figures démonstratives ? […] Baronius dit que le peuple Romain ayant découvert une autre ville sous terre, fut ravi d’y voir représenté en peinture les choses qu’il avoit lues dans ses histoires.
Il maudit sa faiblesse et le pouvoir qui l’obsède, mais la résistance est impossible : il va, il avance toujours, victime passive d’une force étrangère à sa volonté ; déjà, sur les lèvres souriantes de l’Ondine prête à s’engloutir, on peut lire la joie et l’orgueil du triomphe, lorsque les amis de Mattéo accourent et l’arrachent à cette situation périlleuse et singulière.
Pour pratiquer cette méthode, il est nécessaire de lire plusieurs fois et avec attention chaque article ou leçon, afin de fixer les principes dans la mémoire, et par ce moyen de les avoir toujours présens à l’exécution ; et lorsque l’on voudra faire un tems qui est démontré par chaque leçon, il faudra exécuter chaque mouvement successivement, suivant qu’ils sont démontrés, afin d’arriver à l’exécution de ce tems.
*** Il y a dans Shakspeare un passage qui exprime assez bien l’effet produit par une de ces belles représentations de la Sylphide, quand mademoiselle Taglioni dansait de toute son âme et de tout son cœur : « L’air est rempli de bruits, de sons et de doux airs qui donnent du plaisir sans jamais nuire. » Mais personne ne saurait dire combien de douleurs mademoiselle Taglioni savait mettre dans le dénouement de son drame ; on eût dit l’agonie d’un beau lis ; elle mourait peu à peu, lentement, d’une mort aérienne, l’horrible sorcière regardant d’un œil narquois cette mort funeste.
Lorsque les passants s’approchaient, ils pouvaient lire ces mots : « Comme la vogue inouïe qui fait courir au Park-Theatre pour voir la belle et célèbre Fanny Elssler éloigne le monde des autres spectacles, les personnes qui ne trouvent plus de place aux représentations du Park sont priées de vouloir bien se rappeler qu’il y a encore le théâtre X… » A l’occasion du passage d’une étoile, les bourses américaines se déliaient comme par enchantement. […] Le génie, la grâce et la douceur se lisent dans les traits de cette femme que l’on glorifie.
Les anciens danseurs y excellaient, apprenaient aux gens de la cour les grâces et les attitudes du corps : ces choses-là autrefois avaient une importance extrême, et, dans les Souvenirs de la marquise de Créqui, rédigés par Courchamps, on peut lire le récit d’une leçon de maintien donnée par Vestris à un prince.
Lorsque j’ai pris le même plan dans le traité que je donne, je n’avois pas encore lu celui des ministres ; mais ce plan est si naturel et si simple, qu’il se présente de lui-même à l’esprit.
Maintenant que les lis et les roses sont des comparaisons souffertes uniquement autour des mirlitons de Saint-Cloud et des devises de Berthellemot, nous ne saurions mieux donner une idée de la finesse de sa peau que par le plus moelleux papier de riz de la Chine ou les pétales intérieurs d’un camélia qui vient d’éclore ; le caractère de sa physionomie est une naïveté enfantine, une gaieté heureuse et communicative, et parfois une petite mélancolie boudeuse qui rappelle la charmante moue de la Esméralda, cette Grisi bohémienne rêvée par le plus grand poète des temps modernes, et peut-être bien aussi des temps antiques.
Ménestrier Jésuite, qu’on a extrait le peu de mots qu’on va lire.