Or toutes les compositions de Quinault nous prouvent qu’il a connu parfaitement l’histoire de la Danse et toutes ses possibilités.
Si on a lu le premier livre de l’histoire de l’ancien Testament, qui est le livre de la Genèse, on sait ce qui arriva à Dina, fille de Jacob et de Lia, âgée alors d’environ quinze ou seize ans.
Entre ces deux voyages en Angleterre, il se passa un événement qui eut dans l’histoire de la chorégraphie le même retentissement que la bataille des Nations dans l’histoire des temps modernes. […] Elle y passa quatre années d’un bonheur qui n’a pas d’histoire. […] Histoire de l’Art dramatique en France, t.
Les tableaux d’histoire du célèbre Vanloo sont l’image de la danse sérieuse ; ceux du galant et de l’inimitable Boucher, celle de la danse demi-caractère ; ceux enfin de l’incomparable Téniers, celle de la danse comique. […] Le premier puisera ses sujets dans l’histoire et la fable ; le second dans la pastorale ; et le troisième dans l’état grossier et rustique. […] L’histoire ne dit rien de ce qu’ils firent pour les masques : peut-être différencièrent-ils les masques comiques d’avec les tragiques.
Les Tableaux d’histoire du célebre Vanloo sont l’image de la Danse sérieuse ; ceux du Galant & de l’inimitable Boucher, celle de la Danse demi-caractere ; ceux enfin de l’incomparable Téniers, celle de la Danse comique. […] Le premier puisera ses sujets dans l’Histoire & la Fable ; le second dans la Pastorale, & le troisieme dans l’état grossier & rustique. […] L’Histoire ne dit rien de ce qu’ils firent pour les masques : peut-être différencierent-ils les masques comiques des tragiques.
33Au surplus quoique tout sujet soit propre à être traité en Danse Pantomime, et même ceux qu’on peut tirer de son imagination, sans avoir recours à la fable, ou à l’histoire, je ne puis m’empêcher de dire que tout sujet où l’on emploiera des personnages allégoriques, ne réussira presque jamais au Théâtre.
D’abord une lettre du fameux Gaetano Vestris qui offre un certain intérêt pour l’histoire de la danse sous la Révolution.
J e puis vous assurer avec connoissance de cause, Monsieur, et d’après des épreuves réitérées, que les sujets puisés dans l’histoire sont ceux qui peuvent fournir à l’art pantomime, les plus riches images et les plus grands moyens d’expression.
Histoire de donner raison à la chanson de Thérésa : Rien n’est sacré pour un sapeur. […] Non plus du fleuve de Palestine qui joue un si grand rôle dans l’histoire des Hébreux.
Enfin, on voit dans l’histoire des Rois, (L. 3, c. 11.) que les femmes étrangères que Salomon aima passionnément, corrompirent à un tel point le cœur de ce roi, auparavant si sage, qu’elles lui firent suivre des dieux étrangers.
Suivant lui, il faut que le Danseur Pantomime connaisse « la Poésie, la Géométrie, la Musique, la Philosophie, l’Histoire, et la Fable ; qu’il sache exprimer les passions et les mouvements de l’âme ; qu’il emprunte de la Peinture et de la Sculpture les différentes postures et contenances, en sorte qu’il ne le cède ni à Phidias, ni à Apelles pour ce regard.
Vous n’avez donc pas lu l’histoire ancienne ?
Le compositeur de ballets et le peintre sont les maîtres de choisir à leur gré tous les grands tableaux que la nature a soumis à leurs pinceaux ; et tout ce que les livres saints, la poésie, la fable et l’histoire leur offrent d’agréable, de sérieux et de tragique, la peinture en jouissant du privilège sanctionné par le génie et approuvé par l’imagination, a tracé la peste de St.
Je pourrois ajouter à ce fait mille autres circonstances aussi affligeantes pour l’art que pour l’artiste ; mais l’histoire de la sottise ne pouvant intéresser les gens d’ésprit, je reviens au costume, comme à la partie la plus intéressante de la scène.
Pour se rendre compte de l’effroi qu’il inspirait, il faut lire son Histoire anecdotique du théâtre, ouvrage qui, sous un titre trompeur, n’est guère qu’une collection de lettres adressées à l’auteur par les célébrités de la scène. […] Théophile Gautier, Histoire de l’art dramatique en France, t.
Le premier Chant contient les qualités nécessaires à un jeune homme qui veut parcourir avec succès cette carrière, et les règles générales pour former un premier sujet dans ce genre ; il finit par une courte digression sur l’histoire de la Danse, depuis Beauchamps, Maître des Ballets de Louis xiv, jusqu’au temps des Vestris, Gardel et Dauberval. […] Ce roi si valeureux, si chéri de la France, Et son ami Sully se plaisaient à la Danse4 : On peut, sans déroger, aimer cet art joyeux, Lecteur, ouvrez l’histoire et nos livres pieux ; David, le roi David, ce guerrier patriarche5, Une harpe à la main, a dansé devant l’arche ; Chant III, vers Eschyle dans le chœur jeta les personnages, D’un masque plus honnête habilla les visages, Sur les ais d’un théâtre en public exhaussé Fit paraître l’acteur d’un brodequin chaussé. […] Pour ajouter, sans cesse, à votre répertoire, Étudiez la fable et connaissez l’histoire ; C’est par-là que Noverre a charmé tout Paris, Et de son art peut-être eût remporté le prix, Si, moins ami du peuple, en ses vives peintures Il n’eût fait quelquefois grimacer ses figures, Quitté, pour le bouffon, l’agréable et le fin, Et fait d’un grand spectacle un théâtre forain : Dans ce ballet chinois, à burlesques grimaces14 Je ne reconnais plus l’auteur des trois Horaces. […] Recherches sur les Théâtres de France, tome 3, p. 30. – Histoire de l’Opéra, page 13. […] Ici Lucien entre dans un détail immense de tous les sujets de l’histoire et de la fable qu’on peut représenter ; ce qui contient huit grandes pages.
Le sujet du ballet tient-il plus à la fable qu’à l’histoire ; Apollon, les arts, les muses, la gloire et l’immortalité sont des personnages qu’on emploiera avec succès ; si c’est un Prince qui s’est signalé par des victoires, et que le compositeur puise son sujet dans la fable, Mars tiendra la place du Héros ; il sera couronné par la victoire ; la renommée annoncera son triomphe, la paix rassemblera les arts effrayés par les horreurs de la guerre ; les peuples seront conduits par l’Abondance ; Vénus et les graces orneront les trophées du vainqueur de guirlandes de laurier et de branches d’olivier, l’amour, les jeux et les plaisirs formeront des couronnes et porteront les armes du héros ; la paix ouvrira son temple, la guerre, la discorde et la terreur seront enchainées par la valeur ; tels sont les tableaux que l’allégorie doit présenter ; ils ne pourront plaire s’ils sont outrés. […] Je leur avance qu’ils n’arriveront à rien sans avoir approfondi tous les beaux traits que la fable et l’histoire leur présentent.
« Vous voyez, dit-il, dans le mariage dont vous venez de lire l’histoire, avec quelle modestie les anciens patriarches célébroient leurs noces.
Bonnet, Histoire de la danse.
Et en détail, je racontai toute l’histoire à mon amie.
C’est l’éternelle histoire du Loup et du Berger.
En ignore-t-on les principes, on a peu de ressources ; il faut dèslors renoncer au grand, abandonner l’histoire, la fable, les genres nationaux, et se livrer uniquement à ces ballets de paysans, dont on est rebattu et ennuyé depuis Fossan, cet excellent danseur comique, qui apporta en France la fureur de sauter, je compare la belle danse à une mère-langue ; les genres mixtes et corrompus qui en dérivent, à ces jargons que l’on entend à peine et qui varient à proportion que l’on s’éloigne de la capitale, où règne le langage épuré.
Deux tableaux d’histoire peints par le même maître, ont excité un ’enthousiasme général ; et les connoisseurs les ont placés au rang des chefs-d’œuvre les plus distingués de l’école Romaine.
on a peu de ressource ; il faut dès-lors renoncer au grand, abandonner l’Histoire, la Fable, les genres nationaux, & se livrer uniquement à ces Ballets de Paysans, dont on est rebattu & ennuyé depuis Fossan, cet excellent Danseur comique, qui apporta en France la fureur de Sauter.
Il lui expliquait la nature et l’histoire à son point de vue.
C’est un des phénomènes les plus curieux que présente l’histoire du théâtre que cette disparition presque immédiate de la tradition, du style de Viganò. […] Viganò est à peine mentionné dans les histoires de la Danse.
« Rivale de l’histoire, elle raconte aux yeux : « Je revois les amours, les faits de nos aïeux : « Elle sait m’inspirer leur belliqueuse ivresse.
Si les ballets sont des tableaux vivans, s’ils doivent réunir tous les charmes de la peinture, pourquoi n’est-il pas permis à nos maîtres d’exposer sur le théatre de l’opéra, trois morceaux de ce genre, l’un tiré de l’histoire, l’autre de la fable, et le dernier de leur propre imagination ?
Si les Ballets sont des tableaux vivants ; s’ils doivent réunir tous les charmes de la Peinture, pourquoi n’est-il pas permis à nos Maîtres d’exposer sur le Théatre de l’Opéra trois morceaux de ce genre, l’un tiré de l’Histoire, l’autre de la Fable, & le dernier de leur propre imagination ?
Les bornes qui me sont prescrites m’empêcheront aussi de parler des fêtes des siècles trop reculés : les triomphes d’Alexandre, les entrées des conquérants, les superbes retours des vainqueurs romains dans la capitale du monde, sont répandus dans toutes nos anciennes histoires. […] L’ouvrage est imprimé, et il est plein d’inventions d’esprit ; il en communiqua le plan à la reine, qui l’approuva : enfin tout ce qui peut démontrer la propriété d’une composition se trouve pour lui dans l’histoire. […] L’histoire, les relations, les mémoires, nous apprennent ce que les hommes célèbres ont fait. […] On avait rassemblé dans les plafonds les sujets les plus riants de l’Histoire et de la Fable : ils étaient comme encadrés par des chaînes de fleurs peintes en coloris, portées par des groupes d’amours et de génies jouants, avec leurs divers attributs. […] L’histoire de tous les règnes rappelle aux Parisiens quelque heureuse circonstance que leurs magistrats ont célébrée par des fêtes.
Les coups de théâtre et les tableaux de situation ; j’ai cru devoir donner une épouse à Thoas, afin de me procurer un contraste d’autant plus nécessaire dans ce sujet, qu’il n’y règne point d’amour, et que privé d’une passion, qui est le ressort detoutes les autres, il a été utile que je cherchasse à y suppléer par des épisodes, qui ne pussent choquer la vraisemblance, ni altérer le fond de l’histoire ; j’ai prêté à Thoas un caractère cruel et farouche, fanatique et superstitieux, soupçonneux et craintif ; je lui oppose une épouse remplie de vertus, de douceur et d’humanité, et qui n’est occupée que du soin généreux de le ramener à des sentimens moins barbares.
Je pourrais vous raconter aussi la curieuse histoire que rapporte le Journal des Goncourt, d’un peintre japonais qui vint à Paris et fut convié par eux à exécuter quelques ouvrages devant une petite réunion d’amateurs.
L’histoire est là pour démontrer, qu’en chorégraphie comme dans toutes les variétés de l’art, de la science, personne n’est indispensable ni irremplaçable.