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57. (1921) Une dernière étape des « Ballets russes ». La Belle au Bois Dormant pp. 227-231

Mainte fois les décors furent applaudis dès le lever du rideau — et pour cause.

58. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre II. » pp. 9-16

Lorsque le génie ne dirige pas tous ces mouvemens, et que le sentiment et l’expression ne leur prêtent pas des forces capables de m’émouvoir et de m’intéresser, j’applaudis alors à l’adresse, j’admire l’homme-machine, je rends justice à sa force, à son agilité ; mais il ne me fait éprouver aucune agitation ; il ne m’attendrit pas, et ne me cause pas plus de sensation que l’arrangement de mots suivans : Fait.. pas.. le.. la.. honte.. non.. crime.. et.. l’échafaud.

59. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Adèle de Ponthieu. Ballet tragi-héroïque, en quatre actes. » pp. 109-120

L’assemblée applaudit à cet hymen.

60. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE II. » pp. 15-29

Lorsque toutes ces parties ne sont pas mises en œuvre par l’esprit, lorsque le génie ne dirige pas tous ces mouvements, & que le sentiment & l’expression ne leur prêtent pas des forces capables de m’émouvoir & de m’intéresser ; j’applaudis alors à l’adresse, j’admire l’homme machine, je rends justice à sa force, à son agilité ; mais il ne me fait éprouver aucune agitation ; il ne m’attendrit pas, & ne me cause pas plus de sensation que l’arrangement des mots suivants : fait.. pas.. le.. la.. honte.. non.. crime..

61. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

Vous la voyez, elle vous échappe, coquette, malicieuse, naïve, nymphe et lutin, tout l’esprit du rôle ; le récit et l’analyse n’ont que faire en tout ceci ; Charles Nodier lui-même, l’écrivain charmant et railleur, n’est plus rien, comme poète, à côté de mademoiselle Taglioni ; il n’a plus qu’à admirer, à applaudir. […] L’Écosse entière a applaudi la Sylphide ; Naples et Pétersbourg, Londres et Stockholm, le Midi et le Nord, les glaces et les fleurs.

62. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIII, mes danses et les enfants » pp. 134-145

La mignonne eut un tel succès, auprès des rares intimes qui l’avaient vue, que Nevada des rares intimes qui l’avaient vue, que Nevada fut obligée de donner quelques séances, dans son somptueux appartement de l’avenue Wagram, pour que ses amis pussent applaudir la charmante enfant.

63. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

Ce sont deux amans heureux : J’interprete leur silence ; Et j’entens parler leurs feux : Ils se suivent, ils s’évitent, Ils se joignent, ils se quittent, Feinte pleine de douceur ; L’un devant, l’autre s’arrête, S’applaudit de sa conquête, Ou rend gloire à son vainqueur, *   Chœurs des Danses. […] Déja Minerve s’avance, Son air riant & sa danse Calment mes esprits flotans : Prit-elle un autre langage Pour applaudir au courage Du vainqueur des fiers Titans ?

64. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

Et en vérité, lorsque les femmes applaudissaient Nourrit, Duprez, Levasseur, Baroilhet, Roger, Faure, Mmes Falcon, Damoreau, Stolz, Krauss, Nilsson, etc… elles donnaient, pour leur part, le plus élégant démenti à cet humoriste qui prétend que les Françaises vont au théâtre pour être vues, pour voir, et un peu pour entendre. […] Taglioni sait parfumer de grâce, de modestie apparente ses caprices, elle est fantasque entre toutes : si bien que public, adorateurs, ne lui tiennent point rigueur ; en lui fait de telles ovations à l’Opéra, que la reine Marie-Amélie ne peut s’empêcher de remarquer : « Vous voyez que la reine de l’Opéra est mieux accueillie que la reine des Français elle-même. » Que de souvenirs amusants on égrènerait en esquissant Carlotta Grisi, si applaudie dans le ballet de Giselle, inspiré de la légende des Willis ; partisan du cumul, voulant séduire par ses roulades et ses pirouettes, elle récolta ce compliment fourré d’ironie de Th. 

65. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215

La toilette finie, Venus se retourne du côté de son fils, elle semble le consulter : le petit Dieu applaudit à sa beauté, il se jette avec transport dans ses bras ; et cette première scène offre ce que la volupté, la coquetterie et les graces ont de plus séduisant. […] Je crois, Monsieur, qu’une fête Turque ou Chinoise ne plairoit point à notre nation, si on n’avoit l’art de l’embellir ; et je suis persuadé que la manière de danser de ces peuples ne seroit point en droit de séduire : Ce costume exact et cette imitation n’offriroient qu’un spectacle très plat, et peu digne d’un public, qui n’applaudit qu’autant que les artistes ont l’art d’associer la délicatesse et le goût aux différentes productions qu’on lui présente.

66. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434

La toilette finie, Vénus se retourne du côté de son fils, elle semble le consulter ; le petit Dieu applaudit à sa beauté, il se jette avec transport dans ses bras, & cette premiere Scene offre ce que la volupté, la coquetterie & les graces ont de plus séduisant. […] Je crois, Monsieur, qu’une Fête Turque ou Chinoise ne plaîroit point à notre Nation, si on n’avoit l’art de l’embellir, & je suis persuadé que la maniere de danser de ces Peuples ne seroit point en droit de séduire ; ce costume exact & cette imitation n’offriroient qu’un spectacle très-plat & peu digne d’un Public qui n’applaudit qu’autant que les Artistes ont l’art d’associer la délicatesse & le génie aux différentes productions qu’on lui présente.

67. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Mort d’Hercule. Ballet tragique. » pp. 157-168

La jalousie s’applaudit du désordre qu’elle jette dans l’ame de Déjanire, et le sifflement de ses serpens, (qu’elle approche, avant de se retirer, du sein de cette malheureuse Princesse), annonce sa victoire.

68. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203

Comme on applaudissait ses pointes, son parcours, son ballon, son tacqueté !

69. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Le nouvel agréé de Fanny, Me Châle, développait l’argumentation suivante : Un artiste n’est pas un négociant ; un engagement d’artiste ne peut être apprécié que par les tribunaux civils, n’étant pas l’acte de quelqu’un qui spécule ; un artiste n’est pas un facteur, ni un commis du directeur. « Je le demande à mon adversaire lui-même, dit-il en s’adressant à Me Durmont, agréé de Léon Pillet ; il n’est pas étranger aux émotions du théâtre, et si, lorsqu’il venait d’applaudir au talent, à la grâce de Fanny Elssler, on était venu lui demander si elle était la factrice ou le commis de M. […] La Cracovienne, une danse espagnole, El Jaleo de Jeres, et la Cachucha furent applaudies par un public attendri qui venait apporter un témoignage de sympathie, plus encore que d’admiration, à l’aimable artiste, sortie du peuple viennois. […] Puis il lui fallait redouter les partisans de trois rivales applaudies. […] *** En mars 1848, le sang coulait dans la plupart des capitales qui avaient l’habitude d’applaudir Fanny, à Milan, à Vienne, à Berlin.

70. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Les Viennois applaudirent un défilé si bien réglé sur la musique que les fers des chevaux retombaient en cadence sur le sol. […] On l’applaudit à Prague, à Dresde, à Berlin, à Hambourg. […] On applaudit surtout le finale de cet acte, lorsque Dédale fait traîner par ses élèves l’image monstrueuse du taureau dans les flancs de laquelle s’est cachée la reine Pasiphaé.

71. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

Marie-Amélie et tous les membres de la famille royale présents à Paris s’étaient empressés de venir applaudir aux fugitifs aspects de celle dont la France ne se séparait qu’avec tant de dépit, d’efforts et d’amertume. […] Tout Paris, en effet, se précipita à la Renaissance pour entendre, pour applaudir madame Perrot dans les Zingari, opéra-ballet de T. […] Elle parvient sans vaciller jusqu’à la dernière marche de cette échelle de filigrane d’argent que le musicien lui dresse comme pour mettre au défi sa légèreté, et le public, émerveillé, l’applaudit avec furie lorsqu’elle redescend, déjà tout consolé de Taglioni, qui est en Russie dans la neige, et de Fanny Elssler, qui est en Amérique dans les feux de l’équateur.

72. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre I. Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 »

On applaudissait au Duc de Nemours qui imaginait de pareils sujets ; et les Courtisans toujours persuadés que le lieu qu’ils habitent est le seul lieu de la Terre où le bon goût réside, regardaient en pitié toutes les nations, qui ne partageaient point avec eux des divertissements aussi délicats.

73. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20

Lettre II J’applaudis à votre curiosité, Monsieur, et au désir que vous avez de vous instruire.

74. (1852) Tableau de Paris. Chapitre XII « [Chapitre XII. Extrait] » pp. 104-108

Les auteurs applaudis s’associèrent alors avec le marquis de Sourdéac, homme fort riche et très-habile comme machiniste.

75. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155

La dernière œuvre importante montée sous l’administration du vicomte Sosthène de La Rochefoucauld, Guillaume Tell, était agrémentée de pas non moins applaudis que l’air Sombres forêts ou que le célèbre trio. […] Le soir, lorsque Louise eut exécuté son pas d’ordinaire le plus applaudi, la claque resta muette, et, dès lors, parmi les spectateurs, personne ne bougea.

76. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « V. Pastels après décès. » pp. 54-87

Beaucoup de gens venaient à l’Opéra uniquement pour applaudir ce tour de force et se retiraient aussitôt qu’ils y avaient assisté. » Ajoutons qu’en dépit de « sa verve capriolante, de ses jetés, de ses flic-flac et de sa grande élévation, » cette jeune personne dansait avec « une décence extrême. » Elle avait « une manière si adroite de prendre ses pas sous elle que jamais on ne put apercevoir sa jambe au-dessus du genou. » De là, préoccupation extrême. […] On ne les en acclama pas moins, — et les spectateurs se retirèrent triomphants, et, ajoute un contemporain, « non moins enivrés que les artistes qu’ils venaient d’applaudir. » Mademoiselle Théodore était en même temps d’une instruction rare parmi les danseuses et d’une sagesse qui ne donnait prise à aucune méchanceté.

77. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Enée et Didon. Ballet tragique. » pp. 135-147

La Reine le reçoit avec ce trouble et cette agitation qui caractérisent l’excès de la passion ; le jeune Ascagne vole des bras de Didon dans ceux d’Enée : il le presse contre son sein ; il imprime dans son ame l’image du plaisir, il grave dans son cœur les attraits de la volupté ; et satisfait de son ouvrage, le perfide enfant se retire à l’écart, pour jouir du progrès de ses artifices et s’applaudir de son triomphe.

78. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Lorsque ces principes immuables seront adoptés, on sera tout-étonné d’avoir pris le change, et d’avoir applaudi comme ballets des pantomimes tièdes, insipides, et dont on auroit absolument ignoré le sens, si des airs de Vaudevilles très connus et très communs, ne leur avoient servis de truchement, et n’avoient suppléé au vague, au décousu d’une foule de gestes insignifians dont ces misérables farces étoient remplies. […] Dans le ballet du jugement de Paris j’ai eu recours à un épisode qui fut d’autant plus applaudi qu’il jettoit plus de clarté dans le sujet et prêtoit à l’action de nerveux ressorts.

79. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

Mme Hanako, que j’avais applaudie dans la Martyre au passage de l’Opéra, est venue me voir, conduite par miss Loïe Fuller, qui nous avait déjà révélé Sada Yacco, il y a quelques années.

80. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

On applaudit avec fureur.

81. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

Je vous ai applaudie bien des fois.

82. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VII. Sur le même sujet. » pp. 40-55

Paroît-il une production qui ait le cachet du génie, c’est pour eux une augmentation de fortune : ils applaudissent au mérite ; ils apprécient les difficultés vaincues ; ils raisonnent avec impartialité, et leur analyse, ouvrant les yeux de l’ignorance, devient une égide contre la jalousie et la cabale.

83. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VIII. » pp. 129-194

Tous deux créateurs & tous deux inimitables, ils auroient été faits l’un pour l’autre ; mais le préjugé, le langage des connoisseurs sans connoissances ; les petits propos de ces ignorants titrés qui décident avec arrogance de tous les Arts sans en concevoir la moindre idée ; les cris ou les croassements de ces importants subalternes, de ces êtres ambulants qui ne pensent, n’agissent & ne parlent que d’après les gens du bon ton, qui sifflent ou qui applaudissent sans avoir vu, sans avoir écouté ; tous ces demi-savants encore qui ne savent rien, mais qui se font suivre de la multitude ; chenilles venimeuses qui tourmentent les Arts, & qui flétriroient le génie, si en s’attachant à la superficie de ses rameaux elles n’étoient écrasées ; ce Peuple enfin de Partisans & de Protecteurs qui mandient eux-mêmes des protections, qui sont les échos des ridicules & de l’ignorance privilégiée de nos agréables, qui ne pouvant juger d’après leur goût & leur lumiere renvoient tout à la comparaison & humilient souvent ainsi le grand homme : tout a dégoûté M. […] La Danse cependant encouragée, applaudie & protégée s’est défait depuis quelque temps des entraves que la Musique vouloit lui donner.

84. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

Il est rare que nos talens soient appréciés par nos contemporains ; mais un temps viendra, comme on l’a dit en grec dans certaine épigraphe, tirée d’Homère ; un temps viendra que le Public se fera un devoir de m’applaudir.

85. (1845) Notice sur Ondine pp. 3-22

Dramatisée à Londres et à Berlin, Ondine attira la foule et se fit applaudir dans ces deux villes toutes septentrionales ; Paris, Milan et Madrid n’ont pas encore accepté de ballet ou d’opéra emprunté au poème en prose de Lamotte-Fouqué.

86. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

Son père était un chanteur applaudi.

87. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’interprétation du chanteur »

Le volume, les grandes voix sont à-peu-près tout ce qu’applaudit la multitude ; elle est surprise par un grand son, comme elle est ébranlée par un cri.

88. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Que l’on consulte, Monsieur, tous ceux qui applaudissent indifféremment, et qui croiroient avoir perdu l’argent qu’ils ont donné à la porte, s’ils n’avoient frappé des pieds, ou des mains ; qu’on leur demande, dis-je, comment ils trouvent la danse et les ballets ?

89. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

Que l’on consulte, Monsieur, tous ceux qui applaudissent indifféremment, & qui croiroient avoir perdu l’argent qu’ils ont donné à la porte s’ils n’avoient frappé des pieds ou des mains ; qu’on leur demande, dis-je, comment ils trouvent la Danse & les Ballets ?

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