Il en fut réveillé par une famille de simples Citoyens dignes du trône.
La danse pure, aux rythmes simples et carrés, en est une forme sauvage et presque liée à l’instinct.
Et dans ce corps un peu lourd, dans ce visage un peu massif, une grande bienveillance très simple, une grande douceur surtout apparaît. […] Ils étaient aussi simples que le Maître lui-même.
Cela fait qu’une simple préparation de Mme Tréfilova, quelque cinquième position de départ, en son équilibre immobile, nous ravit par la composition parfaite et désinvolte, par l’harmonie simple et logique des courbes et des droites.
Personne assurément ne s’avisera de citer comme une preuve de goût de notre nation pour le chant, ces insipides rapsodies dont les Troubadours modernes assourdissent tous les jours nos oreilles, et qui pourtant font les délices de la majeure partie du peuple : mais si vous aviez parcouru comme moi les principales villes d’Italie, vous auriez entendu à Vénise de simples gondoliers chanter en ramant les beaux vers du Tasse, de l’Orlande Furioso, de Métastase, avec plus de grace et de justesse que l’on ne chante à l’opéra de Paris ; vous eussiez été surpris de rencontrer le soir dans les rues des ouvriers de toutes les classes, formant entre eux des concerts plus mélodieux et plus touchans que le Sabbat musical dont retentissent nos Cafés des Boulevards et nos catacombres du Palais Royal. […] Ils confient toujours la partie du récitatif simple à des maîtres en sous-ordre, et ne se chargent que du récitatif à grand accompagnement.
Elle est fort simple, et l’exécution en est aussi sure que facile. […] Cette machine est fort simple, et fait illusion. […] Il y a plusieurs moyens très simples de dérober aux yeux du spectateur ces vilaines cordes, qui seules changent en spectacle ridicule le plus agréable merveilleux. […] C’est par ce moyen si simple que s’exécutent les descentes, les vols, etc.
Robinet, lettre du 4 octobre 1665 Mais, pour achever ce Chapitre Et pour dépêcher notre Épître, Parlons de l’IN-PROMPTU follet ALIAS du joli Ballet Qu’on fit et dansa le Jour même, Par une diligence extrême, Qui montre qu’un simple FIAT Suffit à notre POTENTAT, Comme aux DIEUX dont il est l’IMAGE, Plus digne d’encens et d’hommage.
Mouvements simples comme bonjour mais qu’on dirait ensorcelés ; on n’en vient pas à bout. […] Ricaux s’orne de doubles tours exécutés avec vivacité, très beaux aussi ces dégagés en l’air dessinés avec ampleur par la ballerine cependant que le danseur l’enlève ; délicieusement simple cette promenade scandée dont elle prend la tête dans le « prélude » : discret murmure chorégraphique.
En ce moment, le lion, ainsi que vous le pouvez voir, est dans son quart d’heure de repos et d’humanité ; il ne mord pas, il roucoule comme s’il n’était qu’une simple colombe. […] Puis, un beau jour, on rencontre son idole descendue de son piédestal, on la voit passer dans la rue sans fard, sans mise en scène, dans la tenue d’une simple mortelle donnant le bras à quelque riche lourdeau : l’illusion, cet oiseau passager, fuit à tire d’ailes, et tout est dit. […] Aujourd’hui une actrice se marie à un véritable arrondissement, et si elle a encore des amants après son mariage, c’est dans un simple but d’économie domestique.
Que nos talents modernes tirent eux-mêmes la conséquence nécessaire et sans réplique, qui suit naturellement de ce raisonnement simple.
Il se rencontre quelquefois des battemens simples qui se mêlent dans d’autres pas : par exemple, vous faites un coupé en avant du pied gauche, & la jambe droite qui est derriere vient faire un battement, en frapant la jambe gauche, & en se reportant du même tems en arriere à la quatriéme position ; mais ce battement se fait les jambes tenduës, parce qu’aux demi-coupez que vous faites en avant, l’on doit être élevé sur la pointe & les jambes étenduës, & c’est dans ce même tems que vous faites ce battement, & la jambe droite se portant en arriere, le talon gauche se pose à terre ; ce qui donne la liberté au pied droit de se porter à la quatriéme position : ainsi que je l’ai déja dit dans le Chapitre des Coupez.
Par exemple, si c’est un pas tombé simple, tel que je l’ai deja dit dans la maniere de le faire, il faut que vous le commenciez par vous élever sur la pointe des pieds, les bras étant à la hauteur que le represente la Figure qui est au commencement de cette deuxiéme Partie : ainsi lorsque votre pied se tire derriere en tombant, les bras quoique étendus se baissent ; ce qui se fait par le mouvement de l’épaule qui se d’étend, en laissant baisser les bras & les relever dans le moment : vous voyez par là, la conformité des jambes avec les bras ; puisque dans le tems que vous tirez votre pied derriere, & que les genoux se plient, comme si les forces vous manquoient (ce qui fait votre pas tombé) les bras se baissent aussi & se relevent, lorsque vous faites votre second pas qui termine votre pas tombé, qui est un demi jetté : ainsi pour ce pas, les bras ne font que se baisser & se relever, ce qui est le mouvement de l’épaule, puisque ce n’est que par cette jointure que les bras s’émouvent.
Or, entre ces divers Fredons, Dont peu portaient des Espadons, On en vit un, de tous le Maître, Et qu’on put aisément connaître, Malgré tout vain Déguisement, Fredon tout Royal et charmant, Que nos TÊTES à DIADÈMES Composaient vraiment Elles-mêmes, Avecque plusieurs de leur Cour, Tant en riche que simple Atour.
L’indulgence avec la quelle le public applaudit à de simples ébauches, devroit, ce me semble, engager l’artiste à chercher la perfection. […] Si de simples images m’entrainent à l’illusion ; si la magie de la peinture me transporte ; si je suis attendri à la vue d’un tableau ; si mon âme séduite est vivement affectée par ce prestige ; si les couleurs et le pinceau dans les mains du peintre habile, se jouent de mes sens au point de me montrer la nature, de la faire parler, de l’entendre et de lui repondre ; quelle sera ma sensibilité, que deviendrai-je, et quelle sensation n’éprouverai-je pas à la vue d’une représentation encore plus vraie, d’une action rendue par mes semblables ?
rien de si simple que d’en condamner la lenteur, ou d’en admirer la précision et la vitesse. […] Voilà des contrastes simples, mais naturels : le bonheur de l’un augmente la peine de l’autre. […] J’aimerois mieux des draperies simples et légères, contrastées par les couleurs, et distribuées de façon à me laisser voir la taille du danseur. […] Le simple, le galant et le pittoresque composoient sa parure. […] Je finirai cette lettre par une réflexion qui me paroît bien simple.
Rien de si simple que d’en condamner la lenteur, ou d’en admirer la précision & la vîtesse. […] La variété & la vérité dans le costume y sont aussi rares que dans la Musique, dans les Ballets & dans la Danse simple. […] J’aimerois mieux des draperies simples & légeres, contrastées par les couleurs, & distribuées de façon à me laisser voir la taille du Danseur. […] Le simple, le galant & le Pittoresque composoient sa parure. […] Je finirai cette Lettre par une réflexion qui me paroît bien simple.
Le « texte chorégraphique » des ballets mêmes y est de nos jours réduit à son expression la plus simple ; les difficultés qui sont aussi des beautés sont soigneusement élaguées ; de cette façon, la plupart des rôles peuvent de confiance être mis entre toutes les mains. […] J’ai vu d’elle un enchaînement, d’ailleurs simple, auquel je rêve encore.
L’indulgence avec laquelle le Public applaudit à de simples ébauches, devroit, ce me semble, engager l’Artiste à chercher la perfection. […] Si de simples images m’entraînent à l’illusion ; si la magie de la Peinture me transporte ; si je suis attendri à la vue d’un Tableau ; si mon ame séduite, est vivement affectée par le prestige ; si les couleurs & les pinceaux dans les mains du Peintre habile, se jouent de mes sens au point de me montrer la nature, de la faire parler, de l’entendre & de lui répondre ; quelle sera ma sensibilité !
J’ai remarqué qu’ils étoient moëlleux, brillants dans les choses les plus simples, aisés dans les difficultés qui ne demandent point d’efforts propres à leur exécution, et que leur percussion est toujours opérée avec grace, parce qu’ils se servent et qu’ils profitent et des pointes et des ressorts qui font mouvoir le cou-de-pied. […] Leur vigueur les abandonne-t-elle un instant, ils sont gauches ; ils ignorent l’art de dérober leur situation par des temps simples qui, n’exigeant aucune force, donnent toujours le tems d’en reprendre de nouvelles ; ils ont de plus très-peu d’élasticité, et percutent rarement de la pointe. […] La raison en est simple : Les parties foibles ne pouvant résister dans l’instant de la chûte aux plus fortes, c’est a dire, au poids du corps, qui acquiert, à proportion de la hauteur, dont il tombe, un nouveau dégré de pésanteur, cèdent et fléchissent ; et c’est dans ce moment de relachement et de fléxion que le bruit de la chûte se fait entendre, bruit qui diminue considérablement, et qui peut même être insensible quand le corps peut se maintenir dans une ligne exactement perpendiculaire, et lorsque les muscles et les ressorts ont la force de s’opposer à la force même, et de résister avec vigueur au choc qui pourroit les faire succomber.
Par un mécanisme fort simple, il crut que tout le charme était dans la Musique, et Lully le lui laissa croire.
Cette éblouissante artiste se révèle une dame d’un sens juste et délient, douée d’une pénétration merveilleuse des âmes, qui sait découvrir la signification profonde des choses insignifiantes en apparence et voir la splendeur cachée des âmes simples.
L’action dramatique du ballet-féerie est établie sur les données très simples fournies par le conte de Perrault que chacun se remémore. […] D’autres « unités » enfin furent introduites à Londres par Mlle Nijinska, sœur du danseur illustre : « Jean le simple » très mouvementé de style, grotesque russe, variation d’Aurore, biffée avant la première de 1890 et, en conséquence, jamais exécutée, une Barbe bleue plutôt insignifiante, une Shéhérazade — parodie qui, à vrai dire, détonait : en somme un ensemble énorme de morceaux chorégraphiques, tout un monde !
Un simple particulier à Paris, qui sait unir le goût à l’opulence, est le maître de rassembler chez lui plus de commodités, d’agréments et de plaisirs que n’en ont imaginé la délicatesse d’Athènes, ou le luxe de Rome, et sur ce point les peuples contemporains les plus polis de l’Europe sont encore à notre égard, ce qu’ont été les Grecs et les Romains.
J’ai remarqué qu’ils étoient moëlleux, brillants dans les choses les plus simples, aisés dans les difficultés qui ne demandent point d’efforts, propres dans leur exécution, élégants dans leurs tableaux, & que leur percussion est toujours opérée avec des graces infinies, parce qu’ils se servent & qu’ils profitent & des pointes & des ressorts qui font mouvoir le coudepied : voilà des qualités qui les dédommagent de la force qu’ils n’ont pas, & en matiere de Danse je préférerai toujours l’adresse à la force. […] Ils sont gauches, ils ignorent l’Art de dérober leurs situations par des temps simples qui n’exigeant aucune force, donnent toujours le temps d’en reprendre de nouvelles ; ils ont de plus très-peu d’élasticité & percutent rarement de la pointe. […] La raison en est simple ; les parties foibles ne pouvant résister dans l’instant de la chûte aux plus fortes, c’est-à-dire au poids du corps qui acquiert à proportion de la hauteur dont il tombe un nouveau degré de pesanteur, cédent & fléchissent, & c’est dans ce moment de relâchement & de flexion que le bruit de la chûte se fait entendre, bruit qui diminue considérablement & qui peut même n’avoir pas lieu quand le corps peut se maintenir dans une ligne exactement perpendiculaire, & lorsque les muscles & les ressorts ont la force de s’opposer à la force même, & de résister avec vigueur au choc qui pourroit les faire succomber.
Les excellentes lettres de cet artiste célèbre, sur les ballets, ont été écrites particulièrement pour le compositeur, et ne devraient jamais sortir de ses mains ; c’est cet ouvrage qui apprendra aux artistes danseurs les véritables règles dramatiques, et la manière simple d’intéresser dans une action pantomime. […] Il aurait beaucoup mieux valu pour nous, que ces ouvrages composés pour la simple poétique de l’art, eussent été remplacés par quelque bon traité théorique, sur le mécanisme de la danse, écrit par un Dauberval, un Gardel, un Vestris, ou par quelque autre grand maître.
Là, où on s’attend à voir une dame en grands atours, à la mine altière, on trouvé une charmante grande dame accueillante, simple, spirituelle et ayant conservé une jeunesse de mouvements extraordinaire. […] Puis ce fut le tour de l’ambassadeur et de l’ambassadrice des Etats-Unis, dans un équipage noir tout simple mais fort élégant.
Nous prétendons seulement que la tradition s’altère, s’abâtardit et que les gestes originels, jadis expressifs, deviennent inintelligents, de même que les anciens caractères chinois, si clairs, si simples dans leur forme primitive, sont devenus aujourd’hui les hiéroglyphes absurdes que vous connaissez. […] Devant ce débat esthétique où nous sommes simples spectateurs, croyez bien que notre considération s’adresse à la danseuse autant qu’à la théorie dont nous voudrions la trouver éprise.
Claretie, très fin et très simple. […] J’ai rarement vu des mouvements plus doux, plus simples, et une si harmonieuse tranquillité. […] Puis j’avais un plaisir infini à voir cette Salomé en vêtements de tous les jours danser les pas sans l’illusion du vêtement de théâtre, avec un simple lambeau d’étoffe, parfois rose, rouge ou vert, pour se rendre compte, sous la lumière électrique, des reflets sur les plis mouvants ou les paillettes.
Telle fut, sans doute, l’opération simple, mais sublime, qui donna la naissance à la Tragédie.
L’allégorie doit être noble et simple ; elle est fausse lorsqu’il faut la chercher. […] La danse noble se dégrada en admettant des pas tortillés, il étoit nécessaire pour parvenir à les faire, d’avoir alternativement les pieds en dedans et les pieds en déhors, ces pas se faissoient de la pointe aux talons, et ne pouvoient s’opérer sans le secours de la hanche, qui commande impérieusement à toutes les parties qui lui sont subordonnées ; or il résultoit de ces pas tortillés des mouvemens d’autant plus ridicules, que ce disloquement des pieds s’imprimoit au corps, et qu’il en résultoit un déhanchement désagréable, propre à détruire ce bel ensemble cette harmonie, cette grace simple, et cette élégance qui constitue la belle danse. […] Il faut espérer que les graces simples et touchantes reprendront leur empire, et que le goût renversera un jour le trône de la mode et de la folie.
[6] Simple position du corps, fig.
[12] Simple position des Jambes, fig. […] La raison en est simple, naturelle et évidente, lorsque l’on considère que les temps et les mouvements du danseur sont exactement subordonnés aux temps et aux mouvements de la musique.