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94. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre II. Des Fêtes de la Cour de France, depuis 1560 jusqu’en l’année 1610 »

Il commença à dix heures du soir, et ne finit qu’à trois heures après minuit.

95. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IV, comment je vins a paris » pp. 40-

Le directeur quitta Berlin avec sa troupe, après avoir ramassé tout l’argent qu’il pouvait tirer de moi, et ne me laissant que juste de quoi payer l’hôtel lorsque j’aurais fini le contrat qui me liait au music-hall de Berlin.

96. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — X. m. et mme camille flammarion  » pp. 108-

Les terrassements étaient finis, le parc dessiné quand se produisit un léger affaissement du sol.

97. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

L’écolier rougit involontairement de l’ignorance de Paquita, dont la conquête satisfait peu sa vanité ; aussi, pressé d’en finir avec elle, il lui avoue que son inconstant adorateur l’a déjà trahie pour une autre, et comme prouve de ce qu’il avance, il lui rend son anneau, feignant de se le procurer par un tour de magie. […] Florinde, pour cacher son trouble, feint de tomber en syncope, et Cléofas, sous prétexte de lui faire respirer des sels, envoie chercher par son rival tel flacon, puis tel autre, puis celui-ci, puis celui-là, et, pendant ce jeu de scène, parvient à s’entendre complètement avec la danseuse. — Enfin, la belle rouvre les yeux, daigne pardonner à don Gil, et, lui prenant le bras, elle s’éloigne en faisant à l’écolier des signes d’intelligence. — Le jeune Zambulo est au comble de la joie ; il appelle Asmodée et le remercie avec effusion des services qu’il lui a rendus. « Cependant, objecte-t-il, comment finira tout ceci ? […] Cléofas commence par dire ce qu’il est ou plutôt ce qu’il n’est pas : il se donne pour un grand seigneur, exalte sa fortune, et finit en déclarant au capitaine qu’il aspire à l’insigne honneur de devenir son beau-frère.

98. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des manières de civilités. » pp. 138-159

Lorsque la danse sera finie, on répétera le salut comme auparavant ; et chaque cavalier recevant la main gauche de sa dame, suivant l’ordre, également comme avant, la reconduira à sa place en s’inclinant devant elle et les personnes qui l’accompagnent. […] C’est aussi, nous le disons encore avant de finir, c’est des principes de la danse que naissent ceux des manières civiles et honnêtes pour saluer, se présenter et se conduire selon les usages de la bonne société.

99. (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162

Dès que la sylphide a perdu ses ailes, c’en est fait de la danse : le ballet est fini. […] Il y a dans ce pas un certain saut qui sera bientôt aussi célèbre que le saut du Niagara… Au moment où la vision va finir, la Péri se laisse tomber du haut d’un nuage dans les bras de son amant.

100. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Avant-propos » pp. 5-17

Au théâtre, ainsi qu’ailleurs, le vulgaire ignorant se méprend bien souvent lorsqu’il juge les artistes d’un talent réel ; cependant « Ingiusta lode non è stabil mai, * « E basta un solo per chiarirne cento [traduction] 5. » [6] « L’approbation et les suffrages des hommes qui se distinguent dans les arts, les seuls juges à considérer, doivent servir à perfectionner l’homme à talent, qui ne doit avoir que du mépris pour les louanges que les sots prodiguent au charlatanisme. » Le bandeau de l’ignorance tombe enfin, et le vrai mérite, qui a eu le courage de lutter longtemps contre elle, et de mépriser ses arrêts, finit par être reconnu.

101. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VII, un voyage en russie. — un contrat rompu » pp. 72-81

Mon travail en scène était si fatigant que, lorsque j’avais fini de danser, les machinistes me portaient dans mon appartement qui donnait sur le théâtre.

102. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIII, mes danses et les enfants » pp. 134-145

Sur la fleur qu’on ne voit pas Palpite, hésite, et se pose Un papillon vert et rose : Il voltige sans aucun bruit Etend ses ailes polychromes Et maintenant c’est un arum Au lieu d’un papillon de nuit… Il finit même par faire de petites figurines de cire représentant « La Loïe Fuller », figurines que je conserve précieusement.

103. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XX, une expérience » pp. 222-231

Lorsqu’elle eut fini, personne ne parla.

104. (1910) Dialogue sur la danse pp. 7-17

Mlle Rosita Mauri dansait toute droite comme un petit bâton de bois, et c’était si gentil, si malin, si net, si délicatement spirituel qu’il n’était pas possible de ne pas l’applaudir quand elle avait fini sa variation.

105. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Avant-propos. » pp. -

  Cependant, comme dans tous les arts les observations et les principes puisés dans la nature finissent toujours par l’emporter, en criant que j’avois tort, en combattant mes idées, on les adoptoit par dégrès, on se rapprochoit de moi pas à pas, on faisoit insensiblement des réformes ; et je me vis bientôt secondé par des artistes dont le goût et l’imagination étant au dessus de leur art, se trouvèrent bien supérieurs au sentiment de l’envie et de la jalousie.

106. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre V. » pp. 32-39

Chez eux, tous les ouvrages qui concernent la manœuvre sont d’un fini et d’une délicatesse admirables ; cette proprété, ce soin et cette exactitude qu’ils emploient dans les plus petites parties, peuvent contribuer sans doute à la vitesse et à la précision.

107. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VII. » pp. 72-80

Fatigué d’un voyage de six cens lieues, que j’ai faiL eu une heure je finis ma lettre, et vous entretiendrai dans la suivante des théatres des anciens.

108. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE V. » pp. 61-77

Chez eux tous les Ouvrages qui concernent la manœuvre, sont d’un fini & d’une délicatesse admirables ; cette propreté, ce soin & cette exactitude qu’ils emploient dans les plus petites parties, peuvent contribuer sans doute à la vîtesse & à la précision.

109. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « III. Éducation. » pp. 24-35

Tout cela commence à neuf heures et demie du matin pour finir à quatre heures du soir.

110. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

M on intention, Monsieur, étant finir et de ne plus parler ballets, je vais rassembler les idées éparses qui se trouvent dans mes ouvrages et en ajouter de nouvelles, pour présenter dans un seul cadre ce que les maîtres de ballets doivent savoir et ce qu’ils doivent pratiquer. […] Voila, Monsieur, ma tache à peu près remplie ; j’ai présenté des apperçûs de tous les genres de ballets ; et je finirai cette lettre peut-être trop longue, par donner aux compositeurs (novices dans cet art) quelques conseils dont ils pourront profiter. […] J’ajouterai, pour finir, qu’il y a encore une foule de caractères à poindre, ils ne sont pas nobles, me dira-t-on.

111. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

par une mort affreuse : le feu prit un soir (1862) à la gaze de ses jupons, et elle expira après six mois d’atroces souffrances, âgée de vingt ans à peine : « Je me suis sentie perdue, dit-elle à sa mère le lendemain de l’accident, et j’ai vite fait un bout de prière. » Quand Feydeau commença le Mari de la danseuse, roman ou l’héroïne était brûlée vive, il demanda à Emma Livry de lui expliquer le langage chorégraphique dont il n’avait que des notions assez vagues ; elle le fit, et compléta la leçon en dansant le pas du ballet de la Sylphide que le romancier voulait décrire : « En retour, dit-elle, racontez-moi votre roman. » Quand il eut fini, elle demeura pensive, puis, se retournant vers sa mère : « Mourir brûlée, observa-t-elle, cela doit faire bien souffrir. […] C’est qu’elle a les bras si longs, qu’elle craint de se crotter les mains en marchant. » Et cette leçon de juron : « Quand une artiste de l’Opéra tient à jurer, elle doit se contenter de dire F… et passer outre. » Une bonne petite camarade ayant déclaré qu’elle lui arracherait la figure : « Eh bien, si c’est pour l’échanger contre la sienne, elle ne pourra qu’y gagner. » * * * Comment finissent les danseuses ?

112. (1927) Paul Valéry philosophe de la danse

On croit enfin pouvoir opter entre le sens direct et le figuré quand, à un tournant subit du raisonnement, le fini des choses se fond dans l’infini de l’âme ; tout déconfit, le lecteur Ixion embrasse la nuée. […] Le ballet est fini : il reste à demander à l’écrivain le chiffre de son « grimoire » ; il nous faut pénétrer, guidés par M.

113. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre IV. Des Bals »

Le Festin fini, les Tables disparurent ; des Amphithéâtres de verdure, et un Parquet de gazon furent mis en place, comme par magie : le Bal de cérémonie commença ; et la Cour s’y distingua par la noble gravité des Danses sérieuses, qui étaient alors le fond unique de ces pompeuses Assemblées.

114. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français »

Quinault veut qu’on finisse cet Acte par l’arrivée des Furies qui brisent l’Autel, qui s’emparent des tisons ardents du Sacrifice, et qui s’envolent, pendant que le char de Mars, en tournant rapidement vers le fond du Théâtre, se perd dans les airs, et que les Prêtres, les Peuples, Cadmus, etc. désolés crient : Ô Mars !

115. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IV. » pp. 27-36

Les grands hommes finissent, je le repète encore ; mais la mort, en exerçant son empire, ne peut détruire leurs chefs-d’oeuvre.

116. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203

Baratte En voilà une qui a bien manqué de finir comme Emma Livry, et qui doit un fameux cierge à M. de Saint-Georges !

117. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Il a commencé Dédale et Icare le 4 août et l’a fini le 25 décembre, en faisant répéter de dix heures du matin à quatre heures après minuit. » On admira beaucoup, au 2e acte, l’atelier de Dédale. […] L’acte finissait par une bacchanale sacrée exécutée par des ménades, des satyres et de jeunes bacchantes. […] Ainsi finissait ce drame chorégraphique que Stendhal proclamait « aussi fort que le plus atroce de Shakespeare ».

118. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Description méthodique des figures de contredanse qui se dansent généralement ; suiviede variétés et de plusieurs autres contredanses nouvelles. » pp. 109-128

Dans la figure de l’été, lorsqu’après avoir été en avant deux, l’on va à droite et à gauche, le balancé à la fin n’existe plus ; seulement l’habitude y a introduit le balancé, mais qui n’existe que pour le cavalier et la dame de ceux qui ont figuré ; alors ils commencent le balancé en même tems que la dame de l’un et le cavalier de l’autre commencent le traversé pour revenir à leur place, finissent également en même tems et en quatre mesures, et font ensuite le tour de main.

119. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20

Avant de finir ma lettre je veux vous éxposer une grande verité, et assurer, s’il est possible, son éxistence.

120. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIV, la princesse marie » pp. 146-

Mais c’est vous, vous tous, qui devez être fatigués… Le souper était prêt depuis déjà longtemps et la séance finit là.

121. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92

Je finis en signalant aux amateurs le menuet de la cour, comme un morceau d’une composition variée et très-élégante. […] Plier et tendre, sont les deux points principaux de la danse ; car dans tous les pas, il faut plier pour les commencer, et tendre pour les finir. […] Celui qui a de faibles dispositions veut imiter celui qui en a de fortes, et avancer aussi rapidement ; d’où il résulte que le sujet inférieur passant trop vite sur ce qui devrait l’arrêter plus long-tems, finit par ne pas savoir ce qu’il aurait su comme l’autre, si, consultant mieux ses dispositions, il s’était affermi dans les principes, en surmontant courageusement l’ennui que nous cause en tout genre l’étude des principes : tel pas que l’on dédaigne particulièrement, produit souvent un bon effet dans la composition. […] Pour finir ce pas, enlevez-vous en amenant en même tems la jambe qui est tendue, pour la rentrer devant à la troisième position, où elles se trouveront toutes deux également tendues ; retombez sur les pointes ; posez consécutivement les talons que vous sortirez en avant, pour remboîter plus facilement les pieds et tourner les pointes de côté ; tenez les genoux tendus. […] Ce tems qui finit la jambe levée, on la pose consécutivement à la seconde ou quatrième position, selon le côté où elle est dirigée, lorsque ce tems est suivi d’un autre, observant de ne point avancer le corps avant que le pied soit posé à la position, afin de ne point l’outre-passer ; (règle pour fixer l’étendue des positions ouvertes par le maintien du corps.)

122. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Encore deux ballets, Monsieur, et mon objet sera rempli ; car il est temps que je finisse. […] J’ai passé légèrement sur les parties de détail pour vous épargner l’ennui qu’elles auroient pû vous causer ; et je vais finir par quelques réflexions sur l’entêtement la négligence et la paresse des artistes, et sur la facilité du public à céder aux impressions de l’habitude.

123. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

Encore deux Ballets, Monsieur, & mon objet sera rempli, car il est temps que je finisse. […] J’ai passé légérement sur les parties de détail pour vous épargner l’ennui qu’elles auroient pu vous causer, & je vais finir par quelques réflexions sur l’entêtement, la négligence & la paresse des Artistes, & sur la facilité du Public à céder aux impressions de l’habitude.

124. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

Ces assemblées tumultueuses, presque toujours la source des vaines disputes sur le rang, ne finissaient guère que par la grossièreté des injures, et par l’effusion du sang des convives. […] Le compliment fini, le carrosse de Madame la Dauphine passa lentement sous l’arc de triomphe, et entra dans la rue Bouhaut. […] Des que la partie du Roi fut finie, les Comédiens-Italiens donnèrent un impromptu comique, composé des plus plaisantes scènes de leur théâtre, que Lélio avait rassemblées, et qui réjouirent fort Sa Majesté. […] Une symphonie assez longue pour donner à la cour le temps de s’approcher, finit lorsqu’on eut fait un grand demi-cercle autour de ce banc où elles étaient placées : on connut bientôt à leurs discours que l’une était la flatterie, et l’autre la critique. […] Ils s’unirent tous à la fin pour chanter leurs plaintes, et ce chœur comique, finit d’une manière plaisante cette partie de la fête.

125. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse moderne »

Quant à ceux qui se font de côté en effaçant l’épaule, le corps étant posé sur le pied gauche, on plie dessus, ayant le pied droit en l’air près du gauche, et on le porte à côté en s’élevant sur la pointe, et en retirant l’épaule droite en arrière : mais la jambe gauche suit la droite, et se pose derrière à la troisième position, les genoux étendus sur la pointe, et pour le troisième on laisse glisser le pied droit devant à la quatrième position, en laissant poser le talon à terre, ce qui finit ce pas.

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