Après avoir dansé trois fois, comme j’avais l’habitude de le faire au théâtre, je revins en scène pour remercier le public de ses applaudissements et je vis devant moi, en lettres lumineuses, l’inscription suivante : Don’t think club 2.
Dans les jeux des suivantes d’Iphigénie, les gestes imitatifs sont très gracieux.
Tout ballet compliqué et diffus, qui ne me tracera pas, avec netteté et sans embarras, l’action qu’il représente, dont je ne pourrai deviner l’intrigue qu’un programme à la main ; tout ballet dont je ne sentirai pas le plan, et qui ne m’offrira pas une exposition, un nœud et un dénouement, ne sera plus, suivant mes idées, qu’un simple divertissement de danse, plus ou moins bien exécuté, et qui ne m’affectera que médiocrement, puisqu’il ne portera aucun caractère, et qu’il sera denué d’action et d’intérêt.
Mais Raymond n’étant encore qu’écuyer, ne peut, suivant les loix de la chevalerie, se mesurer en champ-clos avec un chevalier.
» Pour ceux qui n’ont jamais pénétré dans les coulisses d’un théâtre et qui rêvent de connaître l’envers du rideau, le tableau suivant doit avoir un charme tout particulier. […] — Il faut dire aussi qu’Asmodée a magiquement travaillé la salle, et qu’il la gouverne suivant ses desseins. […] la femme de chambre de Florinde : elle apporte à Cléofas un billet de la part de sa maîtresse ; l’écolier le déchire sans vouloir même y jeter les yeux, et congédie la suivante toute confuse. — Enfin la sérénade s’achève sans autre interruption. — Tandis que Cléofas paie ses musiciens, qui ont bravement gagné leur argent, reparaît don Gil, amenant le frère de la veuve.
La danse est en effet un art difficile, et qui ne peut pas être apprécié par tout le monde ; car nous voyons très souvent de mauvais sauteurs « plaire à un public aveuglé par des tours de force, par des gambades et par de ridicules pirouettes » ; tandis qu’un véritable danseur, qui danse en suivant toutes les règles, qui se dessine avec sentiment, avec intelligence, avec grâce, et qui donne de l’âme, de l’expression à ses mouvements, à ses pas, de la souplesse et une délicate légèreté à sa danse en général, ne produit de vives sensations que sur les gens de goût, les seuls (en trop petit nombre malheureusement) qui puissent bien sentir tout ce qu’il vaut.
Diane, suivant la fable, ne voyoit Endimion, que lorsque la nuit faisoit son cours, et dans le tems où les mortels sont livrés au sommeil : cela ne doit-il pas exclure toute suite ?
Fatigué d’un voyage de six cens lieues, que j’ai faiL eu une heure je finis ma lettre, et vous entretiendrai dans la suivante des théatres des anciens.
mais il est aisé de croire qu’il aimoit à gésticulier avec grace, qu’il marchoit gravement, et en suivant la mesure de la musique qui le précedoit ; on a encore confondu dans ce passage la marche mesurée et le geste avec la danse.
Diane, suivant la fable, ne voyoit Endimion que lorsque la nuit faisoit son cours, & dans le temps où les mortels sont livrés au sommeil ; cela ne doit-il pas exclure toute suite ?
D’après le tarif fixé par lui, un ballet était payé cent vingt livres pendant les dix premières représentations et soixante pendant les représentations suivantes.
Véron trace le parallèle suivant entre l’enseignement donné par le réformateur et celui des chorégraphes classiques : « Comme les artistes des grandes époques de peinture, M. […] Un admirateur anonyme analyse de la façon suivante le style que Mlle Taglioni porta, dans la Sylphide, à son point culminant : « …Les lignes télégraphiques, les figures géométriques disparaissent ; plus de ces poses laborieusement voluptueuses, plus de ces scènes soi-disant lascives, qui se jouent avec le sourire et les yeux ; plus de coudes pointus, de poignets cassés, de petits doigts détachés ; en un mot, rien qui sente le travail d’une profession, les artifices d’un métier, les caractères d’une école. […] L’enthousiasme du public ne diminua point lorsque, l’année suivante, le 4 décembre 1833, elle créa le principal rôle de la Révolte au Sérail.
Nouvelle européenne. » Le lendemain venait l’information suivante : « Deux danseuses célèbres à l’étranger et surtout en Allemagne, les demoiselles Elssler, ont été engagées par M. […] Il vint présenter ses compliments à l’artiste et ajouta : « N’importe, Mamzelle Fanny, désormais je frapperai du pied droit. » Il le fit pour la première fois de sa vie à la représentation suivante et… se cassa la jambe. […] La seconde représentation et les suivantes confirmèrent la bonne impression laissée par la première.
L’année suivante, elle débutait à Naples, où elle était portée aux nues ; puis elle revenait par Rome et je me trouvais là, faisant mes études. […] J’espérais la revoir le jour suivant.
Les règnes suivants prirent le ton de celui-ci. […] Sur les bords de la pièce des Suisses, en face de l’orangerie, on avait placé une ville édifiée avec art, et fortifiée suivant les règles antiques. […] qu’on a expliquées plus haut, se trouvaient éclairés sur les divers desseins de cette construction, ou suivant les différentes formes des arbres dont la campagne était couverte. […] On fit les mêmes illuminations les vendredi, samedi, et dimanche suivants, et chaque fois dans un goût différent. […] Voyez l’article suivant [Article
[7] Les développés des jambes doivent être faciles, moelleux et faits avec élégance34 ; il faut que leurs mouvements s’opèrent toujours suivant les règles, et que leur dessin gracieux soit sans cesse en harmonie avec la position du corps et des bras35.
La réponse suivante, qu’il a faite un jour à certain quidam, suffit à expliquer sa conduite : — Pourquoi restez-vous ici ?
On eut jeté par cet artifice de l’incertitude sur le succès des soins d’Ubalde, et formé un contraste admirable, avec le ton de volupté qui règne dans la première partie de l’Acte suivant.
Suivant cet auteur la musique dirige nos sentimens et nos affections ; elle donne de la grace an corps et aux gestes ; elle règle toutes les infléxions de la voix, et les mouvemens de la tête, St.
En suivant toutes les traditions, l’action doit commencer par les Noces de Thétis et Pélée ; puisque ce sont elles qui déterminent la Discorde, irritée de l’oubli que l’on fit d’elle, à venir troubler cette fête en y jettant la pomme fatale.
Tous les critiques la vantèrent ; tous les poëtes la chantèrent ; Edmond Texier, entre autres, qui lui sonna le sonnet suivant : Lorsque Taglioni, la fée aux blanches ailes, Quittait la salle aimée où pleuvaient tant de fleurs, L’insouciant Paris aux amours infidèles Ne la vit pas partir sans répandre des pleurs.
Le nouvel agréé de Fanny, Me Châle, développait l’argumentation suivante : Un artiste n’est pas un négociant ; un engagement d’artiste ne peut être apprécié que par les tribunaux civils, n’étant pas l’acte de quelqu’un qui spécule ; un artiste n’est pas un facteur, ni un commis du directeur. « Je le demande à mon adversaire lui-même, dit-il en s’adressant à Me Durmont, agréé de Léon Pillet ; il n’est pas étranger aux émotions du théâtre, et si, lorsqu’il venait d’applaudir au talent, à la grâce de Fanny Elssler, on était venu lui demander si elle était la factrice ou le commis de M. […] Les jours suivants, Fanny acheva de conquérir les Milanais en faisant des largesses aux pauvres et en participant à des fêtes de bienfaisance. […] Hanslick nous a laissé le récit suivant de la soirée : « L’illustre danseuse, idolâtrée de toute l’Europe, était alors une femme d’environ soixante ans, mais produisait toujours encore une impression de charme, presque de jeunesse. […] « Sa mémoire restera chère, dit la baronne de Knorr, à tous ceux qui l’ont connue ; aux générations suivantes elle apparaîtra comme une des figures les plus aimables du siècle dernier158. » Fanny Elssler fut enterrée au cimetière de Hietzing, où, quelques années après, sa cousine Catherine Prinster, son inséparable compagne jusque dans la mort, vint reposer à côté d’elle.
il détruit les idées que la scène vient d’imprimer dans mon âme ; il joue un passe-pied ; il reprend un rigaudon, ou un tambourin fort gai, lorsque je suis vivement emu et fortement attendri, par l’action sérieuse qui vient de se passer ; il suspend le charme d’un moment délicieux ; il efface de mon cœur les images qui l’intéressoient ; il étouffe et amortit le sentiment dans le quel il se plaisoit ; ce n’est pas tout encore, et vous allez voir le comble de l’inintelligence : cette action touchante n’a été qu’ebauchée ; l’acte suivant doit la terminer et me porter les derniers coups ; or, de cette musique gaie et triviale, on passe subitement à une ritournelle triste et lugubre : quel contraste choquant ! […] Les peintres qui secondent son imagination sont, le maître de musique, le maître de ballets, le peintre-décorateur, le dessinateur pour le costume des habits, et le machiniste : tous cinq doivent également concourir à la perfection et à la beauté de l’ouvrage, en suivant exactement l’idée primitive du poète qui à son tour doit veiller soigneusement sur le tout. […] Des sons arrangés machinalement et sans esprit ne peuvent ni servir le danseur, ni convenir à une action vive, il ne s’agit donc point d’assembler simplement des notes suivant les règles de l’école : la succession harmonique des tons, doit, dans cette circonstance, imiter ceux de la nature, et l’inflexion juste de sons présenter l’image du dialogue.
elle détruit les idées que la Scene vient d’imprimer dans mon ame ; elle joue un Passepied ; elle reprend un Rigaudon ou un Tambourin fort gai, lorsque je suis vivement ému & fortement attendri par l’action sérieuse qui vient de se passer ; elle suspend le charme d’un moment délicieux ; elle efface de mon cœur les images qui l’intéressoient ; elle étouffe & amortit le sentiment dans lequel il se plaisoit ; ce n’est pas tout encore, & vous allez voir le comble de l’inintelligence ; cette action touchante n’a été qu’ébauchée ; l’Acte suivant doit la terminer & me porter les derniers coups ; or de cette Musique gaie & triviale, on passe subitement à une Ritournelle triste & lugubre : quel contraste choquant ! […] Les Peintres qui secondent son imagination sont le Maître de Musique, le Maître de Ballets, le Peintre décorateur, le Dessinateur pour le Costume des habits & le Machiniste : tous cinq doivent également concourir à la perfection & à la beauté de l’Ouvrage, en suivant exactement l’idée primitive du Poëte, qui à son tour doit veiller soigneusement sur le tout. […] Il ne s’agit donc point d’assembler simplement des notes suivant les regles de l’Ecole ; la succession harmonique des tons doit dans cette circonstance imiter ceux de la nature, & l’inflexion juste des sons présenter l’image du Dialogue.
L’année suivante, il composait pour ce théâtre son premier ballet Raoul, tiré d’une comédie de Manuel et peut-être imité d’un ballet de Dauberval. […] Au cours des années suivantes, Viganò fit représenter Gli Spagnuoli all’ isola Cristina dont le tableau de la rébellion demeura longtemps célèbre, Sammete e Tamiri, enfin à Padoue en 1809 Ippotoo et à Venise I Strelitzi. […] Les trois actes suivants étaient moins réussis et d’un sens allégorique assez obscur.
… Le soleil a des taches… L’amalgame de perfections dont se composait mademoiselle Mafleuroy avait — lui aussi — son défaut… Ce défaut, — qu’Henri IV, dans sa rudesse béarnaise, n’aurait pas hésité à qualifier comme il convient, — Clotilde essayait, mais en vain, sinon de le corriger, du moins de l’atténuer, par toutes sortes de parfums, d’eaux de senteur et d’onguents… A un bal des Tuileries, la maréchale de M… répondait, en zézayant, suivant son habitude, à un cavalier qui sollicitait d’elle la faveur d’un quadrille : — Ze vous remercie, monsieur. […] … Le lendemain, le secrétaire était retourné à son poste, où la semaine suivante on lui renvoya sa dent, qu’il eut le bon esprit de se faire remettre. […] Je copie les lignes suivantes dans une des feuilles badines du temps : « Toute danseuse ordinaire a une spécialité.
On trouve encore que Cicéron qui vivoit l’an 706 de Rome, a fait un Traité de la nature des Dieux, & qu’il dit avec Plutarque & d’autres fameux Auteurs, que les Oracles avoient cessé bien du tems avant eux ; ils ont crû que leur fin venoit de ce que les Démons & les Esprits élémentaires ne sont pas immortels, & que leur tems a pû être limité par le Créateur de l’Univers : mais qu’il en peut renaître aussi comme des hommes, suivant l’opinion des Cabalistes : j’oserai dire en passant que j’ai lieu de le croire plus qu’un autre.
Elle s’ajustait à la mesure des airs de l’Orchestre, en suivant les mouvements cadencés de la Danse.
Négligente des conventions, ne suivant que mon instinct, je suis à même de traduire les sensations que nous avons tous ressenties, sans pourtant nous douter qu’on pût les exprimer.
Le document suivant tendrait à nous le faire croire : CONVENTION NATIONALE COMITÉ DE SÛRETÉ GÉNÉRALE ET DE SURVEILLANCE DE LA CONVENTION NATIONALE Du 21me ventôse, l’an second de la République Française, une et indivisible.
Depuis 1792, ce théâtre a successivement porté les noms suivants : Académie de musique, Opéra-National, Théâtre de la République et des Arts, Théâtre de l’Opéra, Théâtre des Arts, Académie impériale de musique, Académie royale de musique, Théâtre de la Nation, Académie nationale de musique.