Et si la pureté en est contaminée par toutes les négligences et tous les dilettantismes, elle n’en reste pas moins l’une des plus splendides conquêtes de l’art occidental.
Au reste la danse alors offroit bien plus de talens en hommes qu’en femmes.
Au reste les accessoires de cette fête affichoient l’inconséquence et la misère ; les drapeaux, les étendards, les banderoles et les trophées de la victoire, étoient de papiers aux couleurs de la nation ; une petite pluie humecta tous ces attributs ; elle fut suivie d’un coup de vent impétueux qui déchira tous ces simulacres, de telle sorte que le ciel fut éclipsé par l’immense quantité de papiers que Borée y enlevoit.
Quelques-unes d’entre elles, profitant cependant d’un instant de mèsintelligence que l’ardeur de vaincre a jettée parmi eux, prennent la fuite et leur échappent ; il n’en reste que six aux douze Faunes ; alors il s’en disputent la conquête, nul d’entre eux ne veut consentir au partage, et la Fureur succédant bientôt à la jalousie, ils luttent et combattent. […] Une laçure et une espèce de chaussure imitant l’écorce d’arbre, m’avoient semblé préférables à des escarpins ; point de bas ni de gants blancs, j’en avois assorti la couleur à la teinte de la carnation de ces habitans des forêts ; une simple draperie de peau de tigre couvroit une partie de leurs corps, tout le reste paroissoit nu ; et pour que le costume n’eût pas un air trop dur, et ne contrastât pas trop avec l’habillement élegant des Nymphes, j’avois fait jetter sur les draperies une guirlande de feuillages mélés de fleurs. […] Au reste, Monsieur, une critique qui ne porte que sur un programme tombe d’elle-même, parce qu’elle n’est appuyée sur rien.
Les Faunes poursuivent les Nymphes qui fuyent devant eux, mais ils s’en saisissent bientôt ; quelques-unes d’entr’elles profitant cependant d’un instant de mésintelligence que l’ardeur de vaincre a jetté parmi eux, prennent la fuite & leur échappent ; il n’en reste que six aux douze Faunes ; alors ils s’en disputent la conquête ; nul d’entr’eux ne veut consentir au partage, & la fureur succédant bientôt à la jalousie, ils luttent & combattent. […] Une lassure & une espece de chaussure imitant de l’écorce d’arbre m’avoient semblé préférables à des escarpins ; point de bas ni de gands blancs, j’en avois assorti la couleur à la teinte de la carnation de ces habitants des forêts ; une simple draperie de peau de tigre couvroit une partie de leur corps, tout le reste paroissoit nu ; & pour que le costume n’eût pas un air trop dur & ne contrastât pas trop avec l’habillement élégant des Nymphes, j’avois fait jetter sur les bords des draperies une guirlande de feuillage mêlée de fleurs. […] Au reste, Monsieur, une critique qui ne porte que sur un programme, tombe d’elle-même parce qu’elle n’est appuyée sur rien.
X Au reste, nous aurions tort de récriminer contre ces charmants auteurs, leurs œuvres ont eu cela d’heureux, c’est qu’elles ont fait notre fortune et que jamais nous n’eûmes de plus efficaces réclames.
La partition reste étonnamment vivante.
On sait que ce pays est un de ceux qui a eu le plus d’influence sur le reste du monde.
Il me reste à vous entretenir, Monsieur, de deux hommes également célébrés, tous deux étrangers, tous deux nés dans le pays où l’on aime le mieux la musique, d’Hayden et de Mozart.
Il faut encore que l’artiste ait l’immuable constance de résister aux séductions brillantes de ses premiers succès, se prête-t-il aux caresses de l’amour-propre, s’étourdit-il au premier grain d’encens que l’enthousiasme lui offre ; il est perdu, il en reste là ; ses succès sont éphémères, ils n’ont que l’éclat passager du moment.
Mais étant pressé de conclure, Par mon Imprimeur qui murmure, En me disant, holà, holà, Je suis contraint de briser là, Non pas sans dire malepeste ; Apprenez de Balard le reste, Il en a fait un Imprimé Par qui tout Paris est semé ; Et, de plus, la Gazette en Prose En rapporte aussi mainte chose.
J’oubliai tout le reste. […] Elle est une femme, je ne saurais plus, maintenant, l’oublier, mais elle reste mon idole, quand même.
Tout cela dit — car la critique ne prétend pas être un marivaudage — la Suite de Clustine reste une œuvre vivante.
La danseuse formée reste un être artificiel, factice, un instrument de précision et il lui faut un labeur quotidien pour échapper à la récidive de son humanité première, non transposée.
Mais il faut luy aprendre que selon les occasions elle les doit faire plus ou moins humbles, y obseruant toutes fois vne mediocrité, à fin qu’on ne la puisse blasmer d’affecterie, au reste il est necessaire en la commençant de regarder en face la compagnie, mais pour ne s’esloigner de la modestie, en pliant les genoüils faut faire descendre la veuë auec le corps qu’on releuera en finissant, sans l’arrester à regarder personne fixement en face, pource que cela tient de l’effronterie. […] Mais à fin qu’il n’y ait rien à dire aux actions de celles qui danseront ce Bransle, il faut que le corps & la teste y soient tenus droicts & fermes, en sorte que tous les mouuemens procedent de la hanche & des pieds, sans hausser en tout les espaules ny plier les genoüils, du moins que tres peu, à fin que les actions n’en soient forcees, les pointes des pieds ouuertes, & que les trois premiers pas soient assis plats à terre, & tout le reste sur le mouuement des pieds, excepté le dernier, comme i’ay desia dict, tenant tousiours la veuë esgale de sa hauteur, l’action de laquelle ne doit tourner qu’auec le corps, sans aucun mouuement de la teste.
Au reste, Madame, je n’ai point vu ces deux dernières productions ; je ne les connois que d’après les journaux qui se sont égayés aux dépens de M.
Tite-Live nous apprend qu’on la célebroit la nuit aux flambeaux tous les mois de l’année, & que les hommes & les femmes qui y étoient admis, & qui avoient encore quelques restes de pudeur, y alloient masquez.
Son geste est la seule chose dont je me souvienne, car tout le reste était du grec pour moi.
Au reste, en parlant de ces désordres, des dangers, des maux que j’ai fait considérer dans les danses en général, je n’ai pas prétendu qu’ils se trouvent tous réunis dans chacune en particulier ; mais je soutiens qu’il n’est aucune danse dans laquelle quelqu’un au moins de ces maux et de ces dangers ne se trouve, et cela suffit pour qu’on doive les interdire à tout chrétien.
elles sont infidèles ; les ouvrages propres à nous éclairer, ont été déchirés, et brûlés par la main des barbares ; que nous reste-t-il donc ?
Au reste, ce ballet doit peindre l’allégresse générale avec les nuances délicates que chaque quadrille exige.
Mais à fin de bien poursuiure le reste du Bransle, ceste entree se doit finir les pieds esloignez de demy pied, les pointes fort ouuertes, principalement celle du droit, & en cas que l’Escolier soit desia auancé, faudra luy faire couler tout ce bransle sur le mouuement des pieds, que s’il ne fait que commencer, il luy faut au premier pas faire plier vn peu les genoüils & assembler le talon droict au gauche, en se releuant sur la pointe des pieds, puis faire porter le pied gauche sur la pointe à costé & le droict deuant. […] Or comme il y a des personnes qui pour auoir le pied trop court, ou les iambes faictes en paranteze, quoy que le reste du corps soit bien taillé ou proportionné, ne peuuent iamais venir à vne vraye reputation de bien danser. […] Il y a au reste certaines actions qu’on mesle parmy les ceremonies ou complimens, qu’vne, visite, abort, ou reception d’vne compagnie oblige faire, qui pour estre quelquefois trop ennuyeuses, ou importunes, pourueu qu’on les oublie par discretion, non par erreur, on n’en à pas moins de grace.
On ne regardera plus les hommes les plus rares comme des individus presqu’inutiles, peut-être même s’imaginera-t-on un jour qu’ils peuvent penser, vivre, agir comme le reste des hommes. […] Au reste soit que la vérité triomphe enfin de l’erreur, soit que le préjugé plus puissant demeure le tyran perpétuel des opinions contemporaines, que nos illustres modernes se consolent et se rassurent : les ouvrages du dernier siècle sont regardés maintenant sans contradiction, comme des chefs-d’œuvre de la raison humaine, et il n’est pas à craindre qu’on ose prétendre qu’ils ont été faits sans enthousiasme : tel sera le sort, dans le siècle prochain, de tous ces divers monuments glorieux aux Arts et à la patrie, qui s’élèvent sous nos yeux.
Au reste, Monsieur, en vous obéissant, j’aurai rempli les devoirs sacrés de l’amitié ; j’aurai semé, d’une main tremblante quelques fleurs sur la retraite momentanée de mon ami ; et en vous entretenant de ses talens, de ses connoissances, de ses vertus sociales, j’aurai rendu hommage à la vérité, et satisfait à l’obligation que m’imposent l’admiration et la reconnoissance. […] Elle ne doit à la nature que la beauté de son organe ; tout le reste appartient à l’art.
Je ne fais au reste, que copier d’un Historien92 contemporain les détails que je vais écrire.
C’est que les ouvrages de ce genre ne durent qu’un instant, et sont effacés presqu’aussitôt que l’impression, qu’ils ont produite ; c’est qu’il ne reste aucuns vestiges des plus sublimes productions des Batiles et des Pylades.
Le moral à son tour ne peut prendre d’accroissement s’il reste enseveli dans l’ignorance : alors les idées sont vagues et indéterminées ; les facultés intellectuelles se rétrécissent et deviennent incapables de glandes conceptions.
Ubalde et le chevalier Danois qui ont été présens à ce qui vient de se passer, s’avancent vers Renaud ; à leur aspect, il reste interdit et confus.
Il est traîné par les officiers captifs ; les dames Troyennes y sont enchaînées, et elles expriment ce que la douleur et le désespoir ont de plus affreux ; ce char pompeux se démembre par une volte ; chaque morceau qui s’en sépare, compose un trophée, et il n’en reste qu’une espèce de trône élevé, sur le quel Pyrrhus est assis ; les vaincus se prosternent à ses pieds ; ils forment avec leurs boucliers des dégrès par les quels Pyrrhus descend.
Les Danaïdes suspendent leurs pénibles fonctions ; le malheureux Ixion se repose sur sa roue ; le rocher de Sisyphe reste immobile ; Tantale oublie sa soif dévorante, les cizeaux des inflexibles parques s’échappent de leurs mains ; les Euménides cessent leurs persécutions, et les noirs Spectres du Tartare dansent autour d’Orphée.
Il nous reste la rivière, et les bords fortunés de la Seine.