Les Romains, pour conserver à leurs esclaves, cette souplesse que l’âge fait disparoitre, les transformoient eu eunuques ; cette amputation barbare s exerçoit particulièrement sur ceux que l’on destinoit a l’art de la scène.
je ne vous aurais jamais donné cet âge-là !
L’Histoire Romaine fait aussi mention que Caton le Censeur prit un Maître à danser à l’âge de 59 ans, pour recorder ses danses. […] C’est l’amour qui nous redonne Cet art trompeur & charmant, Qui sçut séduire Pomone En faveur de son amant : Déguisant le sexe & l’âge Aux yeux d’un jaloux sauvage : Il dérobe nos secrets ; Et s’il nous cache à nos belles, C’est pour nous rendre auprès d’elles Plus hardis & plus discrets.
Dès sa plus tendre jeunesse, Carlotta montra pour la danse la vocation la plus décidée, et dès l’âge de sept ans, elle était engagée au théâtre de Milan, on elle exécutait des pas de premier sujet. […] C’est là que, sous la terre froide, est étendue la victime d’Hilarion, morte à quinze ans, à l’âge de Juliette et de toutes les belles amoureuses. — Mais à quoi pensent ces francs chasseurs ?
La petite Javotte, attirée par la curiosité de son âge, sort de la maison.
Lucile Grahn Cette blonde fille du Danemark entrait à l’Opéra, au mois de juillet 1838, — par la porte vermoulue d’un ancien ouvrage démodé, le Carnaval de Venise… Là-bas, à Copenhague, — la vieille et sainte ville, enfouie au fond du Nord, qui vous apparaît avec son gothique entourage de basiliques romanes et de maisons pointues, — elle s’était montrée, à l’âge de quatorze ans, dans le rôle de la princesse Astride, de Waldemar, et dans le principal personnage de Hertha, deux ballets empruntés aux chevaleresques traditions et à la mythologie scandinaves… Et ses compatriotes avaient fait fête à l’envi à ce prodige enfantin, dont toutes les convoitises se portaient vers la France, — cette France qui donne, quand il lui plaît, aux comédiens et aux danseuses de grandes et sublimes leçons !
Tite-Live nous apprend que les Fêtes Saturnales furent célébrées à Rome pour la premiere fois, sous le Consulat de Simpronius & de Mincius, & que Janus premier Roi d’Italie, l’an 2722 du Monde, en fut l’inventeur, par rapport au tems de l’âge d’or, en l’honneur du régne de Saturne, pendant lequel tems tous les peuples vivoient dans une indépendance absolue : cette fête se célébroit encore sous le régne d’Auguste, dans le mois de Décembre, pendant huit ou dix jours seulement.
Pour retrouver la forme primitive de la danse, transformée à présent en un million de mouvements, qui n’ont avec elle qu’un très lointain rapport, nous devons remonter aux premiers âges.
Sur le premier plan, un lion d’un âge mûr, dans l’attitude mélancolique du bipède qui se sent devenir vieux.
On exprime par les uns les choses naturelles, comme les ballets de la nuit, des saisons, des temps, des âges, etc. […] Les anciens avaient une singulière attention à employer des instruments différents à mesure qu’ils introduisaient sur la scène de nouveaux caractères ; ils prenaient un soin extrême à peindre les âges, les mœurs, les passions des personnages qu’ils mettaient devant les yeux.
Lycurgue, par une loi expresse, ordonna que les jeunes Spartiates dès l’âge de sept ans commenceraient à s’exercer à des danses sur le ton phrygien. […] Dans cette république extraordinaire, les vieillards avaient des danses particulières qu’ils exécutaient en l’honneur de Saturne, et en chantant les louanges des premiers âges.
Il est encore des personnes qui commencent trop tard, et qui prennent la danse dans l’âge où l’on doit songer à la quitter. […] L’habitude qui nait de l’enfance se fortifie dans la jeunesse, s’enracine dans l’âge viril ; elle est indestructible dans la vieillesse.
Il est encore des personnes qui commencent trop tard, & qui prennent la Danse dans l’âge où l’on doit songer à la quitter. […] L’habitude qui naît de l’enfance se fortifie dans la jeunesse, s’enracine dans l’âge viril ; elle est indestructible dans la vieillesse.
Elle passe des bras de l’homme le plus aimable dans ceux d’un gagiste de l’Opéra, avec qui elle fait la fortune de Ramponneau, en s’enivrant périodiquement deux fois par jour avec du vin à quatre sous le pot. » Mademoiselle Heinel Anne-Fredérique Heinel arrivait de Stuttgard quand elle se produisit à Paris, à l’âge de dix-huit ans, en 1767. […] En effet, à cet âge, la danseuse avait fait faire son portrait ; et, plus tard, assise devant une glace de Venise qui le reflétait, elle peignait chaque matin sa figure, raccordant celle-ci à la ressemblance de celui-là.
L’égalité est un don rare de la nature ; mais l’art peut y suppléer, lorsqu’il s’exerce de bonne heure sur un organe que l’âge n’a pas raidi. […] Ainsi dans l’éducation des enfants, on ne peut trop veiller à la correction des défauts de la voix, de la prononciation, et du ton que leurs organes prennent souvent de leurs différents entours : dans ces moments, le plus petit défaut devient successivement un désagrément ; et dans un âge plus avancé, lorsqu’on entre dans le monde, le ton qu’on a pris dans les premiers ans produit des effets presque aussi prompts que ceux qu’on voit produire au premier abord à certaines physionomies.
Quand elle marche, malgré son jeune âge, c’est d’un pas lent et allongé qui donne l’impression que, si elle n’est pas méditative ou pondérée, elle doit être d’une nature grave et réfléchie.
La première considération à faire lorsqu’on se destine à la danse, dans un âge du moins où l’on est capable de réfléchir, est celle de sa construction.
— Et quel âge avez-vous donc ?
La premiere considération à faire lorsqu’on se destine à la Danse, dans un âge du moins où l’on est capable de réfléchir, est celle de sa construction.
Son fils, qui le suivit, par une autre méthode29, Réglant tout, brouilla tout, fit un art à sa mode, Et fut digne pourtant de son heureux destin : Mais chéri du public, du succès trop certain, Chant I, vers Vit dans l’âge suivant, par un retour grotesque, Tomber de ses grands mots le faste pédantesque. […] , à la fleur de son âge, D’un masque sérieux habillant son visage8, Sur les ais d’un théâtre, au palais exhaussé9, De même que Beauchamps, d’un brodequin chaussé, Sous les habits d’un lieu, danser seul à Versaille, En pas majestueux, la grave Passacaille 10 : Malgré le préjugé, les souples courtisans, Des plaisirs de leur roi devinrent partisans. […] Plusieurs jeunes danseurs et danseuses se sont énervés par un trop grand travail ; la jeune Chameroy, entre autres, belle, grande, bien faite et d’un talent parfait, a succombé en 1803, à la fleur de son âge, aux violens exercices de la Danse. […] Louis xiv aimait beaucoup la Danse théatrale, et depuis son enfance jusqu’à l’âge de trente-un ans, il dansa dans des grands ballets et dans les divertissemens de comédies qu’il faisait représenter dans son palais. […] Pierre Gardel et Auguste Vestris sont à-peu-près du même âge ; ils ont étudié ensemble au théâtre, et débuté dans la même année.
. — L’interrogatoire sur les noms, prénoms, âge, qualité qui doivent figurer sur le registre de l’hôtelier. […] Monsieur Gabriel Delessert est le magistrat le plus curieux de France et de la banlieue ; il faut qu’il sache le nom réel de ceux qui n’ont pas d’édredon patrimonial, il faut qu’il sonde les mystères de leur âge et qu’il remonte le tracé de la vie nomade pas à pas jusqu’au village ou à la mansarde qui a vu naître d’être que la fortune a voué à la maison meublée. […] Après cela, elle se livre à l’exportation des robes, et voici comme elle procède : Elle rêvet d’abord trois jupons de toutes nuances qu’elle recouvre d’une robe de chali indigo ; la robe de chali reçoit en surcharge une robe de crêpe Rachel orange ; le crêpe Rachel est surfoulé par une robe Kabaïle tricolore ; la robe Kabaïle s’étreint sous un cachemire agonisant et un tartan dans la force de l’âge : un manteau couvre le tout. […] Il offre de prouver que depuis deux mois il mange exclusivement des pilons ; et il ajoute que toutes les jurisprudences de table d’hôte ont décidé que les ailes de poulet devaient être données de préférence, sans distinction d’âge ni de sexe, aux plus anciens pensionnaires.
et toutes les mains ont battu de plaisir dans les loges, et les bouquets ont volé dans l’air, et l’enthousiasme de l’âge d’or s’est retrouvé. » L’analyse du talent de Marie Taglioni, qui est appelée « la poésie de la danse », amenait la comparaison avec d’autres danseuses et forcément avec Fanny Elssler. […] Un de ses chefs les plus écoutés était toujours encore Rellstab que l’âge n’avait pas amélioré. […] A Berlin elle eut la douleur d’apprendre la mort de son père, décédé à Vienne le 12 janvier 1843, à l’âge de 73 ans.
C’est la fête de ce village ; le Bailli et sa femme, son fils, sa brû et leur enfant dans un Age très tendre sont les personnages nobles de ce ballet. […] Que l’on suppose tout ce que peut offrir de riant cette fête, jeux de toutes les espèces, escrime, prix distribués, joûtes, danses nobles des jeunes époux, danse comique et pantomime, ballet général, répos employé à faire renaître la joie par les tours et les niches, que l’on fait sans cesse au vieux domestique et à la Duègne ; gravité du maître d’école et de sa femme ; musique caractérisée ; danse bien adaptée à cette musique et au caractère national ; tableau sans cesse mouvant et sans cesse agréable, varié par des contrastes naturels ; intérêt préparé par l’amitié affectueuse du grand-père et de la grand’mère pour leurs enfans ; marque d’amour et de tendresse pour leur petit-fils qui étale dans cette fête les graces naîves et touchantes de son âge : Telle est l’esquisse légère de ce tableau riant et champêtre, que tous les maîtres de ballets finiroient ici par une grande-contre-danse.
— Du diable, répondit-il, ce n’est pas l’âge qui compte, c’est le temps pendant lequel le public vous a connue, et vous avez été trop connue comme actrice pour nous revenir comme danseuse !
Nous traversions la chaussée, lorsqu’une voiture, attelée de deux chevaux fringants, conduits par une dame entre deux âges, arriva sur nous.
Que de tableaux bisarres et singuliers ne trouvera-t-il pas encore dans la multitude de ces oisifs agréables, de ces petits-maîtres subalternes, qui sont les singes et les caricatures des ridicules de ceux à qui l’âge, le nom ou la fortune semblent donner des priviléges de frivolité, d’inconséquence et de fatuité !
Que de Tableaux bizarres & singuliers ne trouvent-ils pas encore dans la multitude de ces oisifs agréables, de ces petits Maîtres subalternes qui sont les singes, & les copies chargées des ridicules de ceux à qui l’âge, le nom, ou la fortune semblent donner des privileges de frivolité, d’inconséquence & de fatuité !
La multitude en est frappée, il est vrai, sans les apprécier, les demi connaisseurs les discutent sans les sentir : on s’en occupe moins longtemps aujourd’hui que d’une parodie sans esprit, dont on n’a pas honte de rire : qu’importe, en seront-ils moins un jour l’école et l’admiration de tous les esprits et de tous les âges?
Il vous annoncera les talens que l’âge va développer en moi.
Il voudra exiger les mêmes moyens dans son écolier que ceux dont la nature le fait jouir ; il rapportera tout à lui, sans s’appercevoir ni des différences, ni des difficultés que l’écolier ne peut vaincre, parce que la nature s’y oppose ; qu’elle se prête, mais qu’elle ne se change point, ou qu’elle ne peut changer que dans un âge tendre, où les os même n’ont pas encore acquis leur dernier dégré de solidité ; ils sont dans cette circonstance l’image du jeune arbrisseau qui, malgré son penchant, obéit et prend la direction que le jardinier lui impose : de même, le maître habile guétera la nature, l’assujétira à ses desseins, et d’une main industrieuse, il lui donnera des formes étrangères à son inclination et à ses penchants.
Fierville mort à l’âge de 106 ans, et qui fut contemporain de Molière, ne l’avoit point oubliée.