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164. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XV. » pp. 150-159

Il doit encore employer tous ses moyens dans un genre diamétralement opposé à celui que je viens de citer, tel que l’entrée thriomphale d’Aléxandre dans Babylone, la Foire du Caire, celle des Lanternes, les Kermès, ou Foires Flamandes, dont la suite des tableaux de ténier lui offre les images variées.

165. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « V. Pastels après décès. » pp. 54-87

Une autre fois elle se fit ouvrir le ventre et enlever neuf livres de graisse ; mais six semaines après elle mourut des suites de cette opération (1715). […] Mademoiselle Peslin fut une des artistes qui, en compagnie de mesdemoiselles Guimard, Allard, Théodore et Heinel, vit sa statuette offerte à l’admiration publique à la suite d’une souscription faite parmi les habitués de l’Opéra.

166. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre V. Établissement de l’Opéra Français »

L’établissement des chœurs dans leurs Tragédies, fut une suite indispensable du plan trouvé.

167. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre X. En convenant que les Danses doivent ordinairement être évitées, ne peut-on pas les permettre du moins aux jours de noces, où elles sont d’usage partout ? » pp. 115-125

C’est qu’il faut bannir de vos noces les mauvaises chansons, qui sont les cantiques du diable ; les courses et le concours des jeunes gens, dont les discours et les manières ne montrent que trop qu’ils sont dominés par l’impureté : Omnia turpia cantica, quæ sunt satanica, inhonestas cantilenas, immundorum juvenum circuitiones aufer à nuptiis… Car celui qui, au temps même de ses noces, ne peut souffrir ni les danses, ni les instrumens qui les animent, ni les chants mous et dissolus, ne pourra guère dans la suite faire ou rien dire d’indécent ou de honteux : Nam qui neque tibias, neque saltantes, neque fractos cantus sustinuerit, idque tempore nuptiarum, vix ipse in animum induxerit ut turpe aliquid un quàm aut faciat aut dicat  ».

168. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IV. De la Danse des Balets des Anciens & des Modernes, avec quelques descriptions des plus singulieres, & de l’origine de la danse Théâtrale. » pp. 70-111

Aussitôt la partie du Globe, ou l’Europe étoit décrite, s’ouvrit, l’Europe en sortit vêtue en Reine avec cinq de ses filles, la France, l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie & la Gréce, l’Ocean, & la Mer Méditerranée, avec la Loire, le Gua d’Alquinir, le Rhin, le Tibre, & Archéloüs : chaque Princesse avoit trois Pages à sa suite ; la France, un Basque, un Bas-Breton & un Lorrain ; l’Espagne, un Portugais, un Arrragonois & un Catalan ; l’Allemagne, un Hongrois, un Bohémien & un Danois ; l’Italie, un Napolitain, un Vénitien & un Bergamasque ; la Gréce, un Turc, un Albanois & un Bulgare, chacun habillé à la maniere de son Pays, & portant chacun un flambeau allumé en main, avec lequel ils danserent un avant-Balet, selon l’usage de ces tems-là, où l’on ne manquoit jamais d’introduire des Pages ou des Esclaves, qui dansoient aux Balets avec des flambeaux. […] Atlas prit ensuite trois autres Muses, Calliope, Melpomene, & Erate, & les faisant chanter auprès du Globe, ils en firent sortir la Reine d’Asie avec ses filles, la Syrie, la Palestine, la Mésopotamie, la Caldée, l’Arabie, la Perse ; le Golphe de Bengala, la Mer Rouge, la Mer Caspienne, la Grande Tartarie, avec le Tibre, l’Inde, le Gange, l’Euphrate, le Jourdain & le Tanaïs, firent diverses Entrées, avec autant de divers airs d’instrumens : les Pages de la suite des Princesses étoient vétus à la Moscovite, à la Tartare, à la Turque, à l’Indienne, à la Juive, à l’Egyptienne, à la Phrygienne, &c. chacun avoit aussi un flambeau à la main, comme les précédens ; ils danserent aussi leur avant-Balet.

169. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Les sauvages irrités de voir leur culte profané, lèvent tous leurs massues pour massacrer et les adorateurs et la suite de l’enfant de Cythère ; ils tournent même leur rage et leur fureur contre lui ; mais que peuvent les mortels, lorsque l’Amour commande ? […] Inès qui dans les commencemens de cette scène, jouissoit du plaisir d’une vengeance qu’elle croyoit innocente et dont elle ne prévoyoit point les suites, s’appercevant de ses tristes effets, donne les marques les plus convainquantes de la sincérité de son repentir ; elle vole à son amant, le serre tendrement dans ses bras, le prend par la main et s’éfforce de le rappeller à la vie.

170. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

Les Sauvages irrités de voir leur culte profané, levent tous leurs massues pour massacrer & les adorateurs & la suite de l’enfant de Cythere ; ils tournent même leur rage & leur fureur contre lui, mais que peuvent les mortels, lorsque l’Amour commande ? […] Inès qui dans les commencements de cette Scene jouissoit du plaisir d’une vengeance qu’elle croyoit innocente & dont elle ne prévoyoit point les suites, s’appercevant de ses tristes effets donne les marques les plus convaincantes de la sincérité de son repentir ; elle vole à son amant, le serre tendrement dans ses bras, le prend par la main & s’efforce de le rappeller à la vie.

171. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Première partie] »

18Comment donc les faire connaître, et démêler par les simples gestes la complication de l’intrigue, suite nécessaire des épisodes ?

172. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-

— Après la danse elle est si fatiguée, qu’il faut la porter chez elle et elle se couche de suite.

173. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

L’affaire n’eut pas de suites. […] A la suite d’un orage, Fanny eut froid ; comme il n’y avait aucun moyen de faire du feu, elle se mit au lit, en plein jour, pour se réchauffer ; mais elle n’y réussit pas ; le lit n’était qu’un méchant grabat. […] En décembre 1840 elle usa dans la même ville d’un traîneau superbe attelé de quatre chevaux blancs ; un jour cinquante traîneaux s’élancèrent à sa suite et lui firent, sur les longues avenues, une escorte triomphale.

174. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Il y a loin de cette charge imposée à l’Opéra, aux subventions qui lui ont été données dans la suite et qui continuent encore aujourd’hui à lui être payées à titre d’indemnités. […] Nous les rapportons ici, parce qu’elles racontent l’histoire du temps actuel tout autant que celles du temps passé ; on y retrouve l’origine de tous les monopoles exercés dans la suite par l’Opéra, et de tous les priviléges dont il a joui. […] A la suite de ces destinées si diverses, venaient l’oisive débauche du règne de Louis XV, les ruineuses extravagances qui sous Louis XVI étaient pour la noblesse du royaume comme le suicide anticipé d’un condamné ; et, au milieu de ces élémens si animés, si splendides, si ruineux, la philosophie, la critique avec ses querelles, renouvelant, pour Glück et Piccini, la dispute des Bouffons et de Lulli, le coin de la reine et le coin du roi, les pamphlets, et les injures, la dispute partout, le goût nulle part, la passion dans toutes les sentences, et la justice bannie de tous jugemens. […] L’intrigue, c’est-à-dire le mystère des amoureuses liaisons, leurs révélations, la ruse, les mystifications, la galanterie libre, quelquefois le dévergondage, les agaceries et les honteux marchés prirent possession du bal masqué ; dans la suite il ne présenta plus que l’aspect d’une monotone promenade de dominos.

175. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

C’était à la suite d’une fièvre maligne qu’il avait perdu la vue.

176. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32

A la suite de ces deux magasins il seroit de tonie nécessité d’y placer deux réservoirs et deux pompes. […] Si dans un opéra, il y a un incident, un coup de théatre, une action dont dépende le dénouement ; si par exemple, le spectateur touché de la situation malheureuse d’Oreste, prêt à être immolé à la fureur de Thoas, si dans ce moment, dis-je, je vois Pilade et sa suite se préparer à voler au secours de son ami, si j’apperçois le glaive destiné à punir le tyran ; je prévois le dessein de Pilade, je m’en occupe, j’oublie les acteurs qui sont en scène, mon attention se partage, et mon imagination se divise, pour ainsi dire, entre les deux objets qui l’ont frappée.

177. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VII. Objection : On a toujours dansé. » pp. 188-201

Personne ne s’intéresse plus sincèrement au bien des rois et des états que les bons chrétiens ; ils se font un devoir de religion de prier souvent pour la santé et la vie des rois, pour la prospérité de leurs armes, pour éviter les fléaux dont l’état peut être menacé, pour faire cesser ceux dont il est affligé : par une suite nécessaire de ce sentiment, tout ce qui est favorable au prince et à l’état fait le sujet de leur joie ; mais alors leur joie et les témoignages publics qu’ils en donnent, prenant leur source dans la piété, sont dignes de la sainteté du christianisme, parce qu’ils ne les font jamais sortir des bornes étroites de la tempérance, de la modestie et de toutes les autres vertus qui font le vrai chrétien.

178. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VII. Des Spectacles des Danseurs de corde, & de l’Art Gymnastique, & des sauts périlleux. » pp. 161-182

Mais par la suite des tems ils joignirent à leur troupe des Sauteurs pour les sauts périlleux, que les Grecs appeloient Cubistes, & des femmes qui sautoient au-travers des cerceaux garnis de pointes d’épées en dedans, & qui faisoient quantité de tours de souplesses & d’agilitez très-surprenans ; ce qui rendit aussi leurs spectacles plus divertissans & plus estimables.

179. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-

A cette époque, je ne connaissais pas les Anglais, comme j’ai appris à les connaître par la suite.

180. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

Il n’est pas nécessaire que je m’arrête ici à montrer combien tout ce qui est au-delà de ce que je viens de dire, peut devenir dangereux pour de jeunes demoiselles, et combien les suites en peuvent être funestes.

181. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144

Ils apprennent la danse avec fureur ; leur goût se ralentit à mesure que les difficultés se font sentir et qu’elles se multiplient ; ils ne saisissent que la partie grossière de l’art ; ils sautent plus ou moins haut ; ils s’attachent à former machinalement une multitude de pas ; et, semblables à ces enfans qui disent beaucoup de mots sans idées et sans suite, ils font beaucoup de pas sans motifs, sans goût et sans graces.

182. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289

Ils se livrent au Théatre, moins pour s’y distinguer que pour secouer le joug de la dépendance ; moins pour se dérober à une profession plus tranquille, que pour jouir des plaisirs qu’ils croient y rencontrer à chaque instant ; ils ne voient dans ce premier moment d’enthousiasme que les roses du talent qu’ils veulent embrasser ; ils apprennent la danse avec fureur ; leur goût se ralentit à mesure que les difficultés se font sentir & qu’elles se multiplient ; ils ne saisissent que la partie grossiere de l’Art ; ils sautent plus ou moins haut ; ils s’attachent à former machinalement une multitude de pas, & semblables à ces enfants qui disent beaucoup de mots sans esprit & sans suite, ils font beaucoup de pas sans génie, sans goût & sans graces.

183. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Cinquième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 92-100

Je le suivis à travers une suite de cloîtres à ogives jusqu’à un pavillon qui m’a été assigné pour logement et qui est d’un confort irréprochable : chambre à coucher capitonnée, vastes cheminées resplendissantes du feu clair des branches et des pommes de pin, atelier vaste et bien clos, cabinets de toilette… et une vue !

184. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129

quel contre-sens que celui qu’offre le dieu Pan et une partie des Faunes et des Silvains de sa suite, avec des visages blancs, tandis que l’autre partie porte des masques bruns ! […] Dioméde dit bien que ce fût un Roscius Gallus qui le premier s’en servit pour cacher un défaut qu’il avoit dans les yeux ; mais il ne me dit pas dans quel tems ce Roscius vivoit : ce qui n’avoit été employé dabord que pour dérober une difformité, devint par la suite absolument nécessaire, vû l’immensité des théatres ; et l’on fit, ainsi qu’à Athènes, des masques énormes.

185. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260

Quel contre-sens que celui qu’offrent le Dieu Pan & une partie des Faunes & des Sylvains de sa suite avec des visages blancs, tandis que l’autre partie porte des masques bruns ! […] Dioméde dit bien que ce fut un Roscius Gallus, qui le premier s’en servit pour cacher un défaut qu’il avoit dans les yeux, mais il ne me dit pas dans quel temps ce Roscius vivoit ; ce qui n’avoit été employé d’abord que pour dérober une difformité, devint par la suite absolument nécessaire, vu l’immensité des Théatres, & on fit, ainsi qu’à Athenes, des masques énormes.

186. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Dans ce moment où l’homme égaré marche, profère quelques mots sans suite, tombe dans le silence et l’abattement, en sort avec désespoir, articule des phrases entrecoupées, verse quelques larmes, double le pas sans savoir où il va, s’arrête, lève les bras au ciel, exprime, par un morne silence, et le geste de la douleur, combien son àme est déchirée ; une telle situation, dis-je, annonce le désordre de la raison, et ne peut être regardée que comme le délire de la passion.

187. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

Alors, tout le monde s’emballe à sa suite, dans son élan, et la compagnie dansante file sur la glace, comme une volée d’oiseaux.

188. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Enchaînement, suite de pas liés les uns aux autres, sur une certaine quantité de mesures de musique. […] Ce trait historique fait voir que les gens de qualité seuls exerçaient cet art pour leur amusement, et qu’on ne connaissait à la Cour aucun autre spectacle que les grands ballets, lesquels étaient, depuis nombre d’années, exécutés par les princes, princesses, seigneurs et quelques personnes de la suite de la Cour, les tournois étant fort rares, depuis l’accident fatal arrivé, en 1559, à Henri ii. […] Ce qui fait que nous en voyons peu dans notre Cour et suite, capables et en état d’entrer dans nos ballets, quelque dessein que nous eussions de les y appeler. […] Presque tous les grands opéras étant terminés par une fête, la Chaconne qui se compose d’une longue suite de phrases de musique, variée et chantante, donnait au maître de ballet la facilité de dessiner divers tableaux, groupes, &c. ; et aux danseurs seuls de briller par les graces, la précision et l’adresse.

189. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

— Oui, mais dans cette ronde formée, si la robe blanche vient à passer, si le frôlement de l’aile jalouse vient à se faire entendre, si le regard triste et touché du lutin familier brille comme une flamme mouillée, soudain maître James quitte la main d’Effie, il se précipite à la suite du démon qui rappelle, il ne voit plus que la Sylphide, il la suit de l’âme et du regard !

190. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55

Il fit deux opéras Ariane et Pornone, qui fûrent mis en musique par Campert ; ils obtinrent par la suite des lettres patentes et le privilège de ce nouveau spectacle sons le titre des Académies d’opéra en musique et en vers.

191. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

Jeux, Ris et Plaisirs de la suite de Vénus.

192. (1936) Philosophie de la danse

La danse lui apparaît comme un somnambulisme artificiel, un groupe de sensations qui se fait une demeure à soi, dans laquelle certains thèmes musculaires se succèdent selon une succession qui lui institue son temps propre, sa durée absolument sienne, et il contemple avec une volupté et une dilection de plus en plus intellectuelles cet être qui enfante, qui émet du profond de soi-même cette belle suite de transformations de sa forme dans l’espace ; qui tantôt se transporte, mais sans aller véritablement nulle part ; tantôt se modifie sur place, s’expose sous tous les aspects ; et qui, parfois, module savamment des apparences successives, comme par phases ménagées ; parfois se change vivement en un tourbillon qui s’accélère, pour se fixer tout à coup, cristallisée en statue, ornée d’un sourire étranger.

193. (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24

le cor sonne des fanfares éclatantes, répétées par l’écho de la vallée ; les chiens aboient, retenus à grand-peine par les piqueurs ; les chevaux piaffent et se cabrent ; c’est la princesse Bathilde qui chasse avec le duc son père, accompagnée d’une suite brillante et nombreuse.

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