Peu de jours plus tard, je reçus une invitation à déjeuner chez M. et Mme Claretie, pour la petite Hanako et pour moi. […] Mme Claretie nous reçut de façon si cordiale que nous fûmes tout de suite plus que contentes d’être venues. […] Elle n’ajouta qu’une petite babiole à ma commande, un médaillon avec chiffre en diamants… Je reçus la note dans la suite, mais elle était partie. […] Bientôt, en effet, je reçus une lettre de M. […] Elle a je ne sais où combiné ses jeux de lumière, ayant reçu congé de son propriétaire à la suite d’une explosion dans ses appareils.
Vialart donna un mandement où il renouvela les ordonnances qu’il avoit déjà publiées contre les danses, et défendit à tous ses curés de recevoir, pour présenter un enfant au baptême, ceux et celles qui auroient violé sur ce point ce qu’il ordonnoit. […] Le seigneur en interjeta appel au parlement, mais il fut mal reçu. […] ) que l’ange ayant sonné de la cinquième trompette, le puits de l’abîme s’ouvrit, qu’il s’éleva du puits une fumée semblable à celle d’une fournaise, qu’il sortit de cette fumée des sauterelles qui se répandirent sur la terre, et qui reçurent un pouvoir tel que l’ont les scorpions de la terre, qui est de piquer ; que ces espèces de sauterelles étoient semblables à des chevaux préparés pour le combat ; qu’elles avoient sur la tête comme des couronnes d’or, des cheveux de femme, et des dents comme des dents de lion : et voici l’explication morale que ce saint archevêque donne à cet endroit de l’Apocalypse, en en faisant usage contre les danses : « Ces sauterelles, dit-il, sont les personnes qui dansent. […] Contre le sacrement de l’Eucharistie, parce que par là on chasse Jésus-Christ de la ville spirituelle de son ame où l’on l’a reçu, pour aller le crucifier dans les assemblées mondaines. […] Enfin, contre le sacrement de l’extrême-onction, qu’on a peut-être déjà reçu dans quelque maladie, ou qu’on espère de recevoir avant de mourir, puisque par les danses on se sert pour offenser Dieu, de ses pieds qui ont été sanctifiés par les onctions qui y ont été faites, ou qu’on espère qui y seront faites un jour. » Si ceux qui aiment les danses se déclarent ainsi les ennemis de Dieu par les outrages qu’ils font par elles à tous les sacremens, ils se déclarent en même temps les ennemis des saints que Dieu glorifie dans le ciel, en profanant leurs fêtes par les danses qui se font en ces jours-là plutôt qu’en tout autre jour ; ils ne pourront donc avoir au jugement futur aucuns saints pour intercesseurs, puisqu’ils les auront tous offensés aux jours mêmes que l’Eglise a consacrés à leur culte : et coupables comme nous sommes de tant de péchés, que deviendrons-nous quand Dieu nous jugera, si ceux que nous pouvons avoir pour intercesseurs auprès de lui se rendent nos accusateurs, à cause des outrages que nous leur aurons faits ?
Sa fille, selon les uns, avait reçu des leçons de mademoiselle Prévost. […] Le soir, cette repartie était connue de tout Paris ; on célébrait sur tous les tons la sage retenue de la noble demoiselle, et ce que nos rats d’aujourd’hui appellent tutu ou cousu recevait de la mode le nom bien autrement aimable et bien autrement symbolique de précaution. […] Cet accident obligea mademoiselle Allard à quitter un instant Paris. » On raconte qu’en 1767, un seigneur allemand, fort riche, voulut épouser cette artiste, et que sur le refus qu’il en reçut, il signifia à celle-ci qu’il en était réduit à se brûler la cervelle, mais qu’il irait d’abord la lui brûler à elle-même. […] En quittant le théâtre, cette virtuose emporta ce genre agréable avec elle. » *** En 1766, comme elle exécutait un pas dans les Fêtes de l’Hymen et de l’Amour, mademoiselle Guimard reçut sur l’un de ses bras — qui fut brisé — un morceau de décor détaché du cintre. […] Ce commerce fut révélé par la plainte d’un officier général qui, ayant compté cinquante mille francs pour obtenir la décoration, n’avait rien reçu.
Il m’était impossible de recevoir l’aide de camp qui fit la commission des Altesses Royales à ma femme de chambre. […] On appelle cela un « ordre de Cour », mais pour moi l’ordre vint sous la forme d’une lettre charmante me disant que la Princesse me recevrait avec plaisir si je n’étais point gênée par l’heure qu’elle m’indiquait. […] Elle se prit à sourire et, après que nous nous fûmes assises, elle me dit : — Alors on croit donc qu’une Princesse doit toujours être froide et cérémonieuse lorsqu’elle reçoit une étrangère ? […] La Princesse me reçut ; elle était en robe de chambre et avait mis une mantille de dentelle blanche, sur ses beaux cheveux défaits.
Leurs peines et leurs humiliations durèrent un an entier, et ce ne fut qu’à la fête suivante, que le saint évêque, ayant reçu leurs soumissions et celle de tous les habitans, leur accorda la grâce de leur délivrance. » Il faut que saint Eloy ait jugé les danses bien pernicieuses aux ames, pour avoir été disposé à souffrir la mort plutôt que de ne pas faire tous ses efforts pour les abolir dans les lieux où il avoit autorité, et pour employer à cet effet la peine de l’excommunication, qui est la plus grande dont l’Eglise puisse faire usage contre ceux qui s’obstinent dans l’erreur ou dans de grands déréglemens. […] Or, si celui qui n’a péché qu’en ne rendant pas le profit de ce qu’il avoit reçu, est puni si sévèrement, à quoi doivent s’attendre ceux qui le perdent et le dissipent ? » Après cette observation générale, saint Augustin commence par s’appliquer à lui-même la parabole dont il s’agit : « Nous sommes, continue-t-il, les dispensateurs des trésors du Seigneur : nous les distribuons, vous les recevez ; mais nous voulons qu’ils profitent entre vos mains. […] Si vous le faites, vous serez des dispensateurs fidèles de ce que vous avez reçu ; vous ne serez point de ces serviteurs paresseux que l’Evangile condamne, et vous vous mettrez à couvert du châtiment si terrible dont vous venez de voir qu’ils sont punis. » De ce que les pères et mères doivent, autant qu’il est possible, inspirer à leurs enfans de l’éloignement pour la danse, s’en suit-il qu’il ne leur est pas permis de leur donner pendant un temps un maître à danser ? Je vais vous faire répondre pour moi un auteur très-connu par l’estime que lui ont acquise ses ouvrages qui ont été si bien reçus du public : je veux parler de M.
Quant aux étoiles, elles reçoivent dans leurs loges. […] La danseuse reçoit des lettres : elle n’en écrit jamais. […] Le ministre de la police reçut aussitôt l’ordre de lever une conscription générale dans tous les établissements qui, alors comme aujourd’ui, étaient placés sous la surveillance de l’autorité. […] Je suis reçue marcheuse à l’Opéra ! […] … Laissez-la recevoir mes baisers et mes recommandations… Du reste, la chère enfant no dormirait pas tranquille, si ce n’était pas sa pauvre mère qui l’aidait à se mettre au lit.
Il y avait, en outre, des marcheuses et des enfants : les enfants étaient réglés au cachet ; les marcheuses recevaient de trente à cinquante francs par mois. […] Les élèves externes reçoivent, chaque fois qu’elles jouent, un cachet de deux francs. […] Or, les étoiles reçoivent une paire de chaussons par acte.
Il vole dans les bras de son épouse ; il reçoit ses embrassemens ; mais le cruel Danaiis, trompé dans sa vengeance, ordonne que l’on enchaine les deux époux, et qu’on les arrache l’un à l’autre. […] Ce conseil bizarre donné par deux hommes spirituels mais vivement affectés me persuada que je ne pouvois recevoir un éloge plus flatteur. […] Clytémnestre voulant couvrir de son corps celui de son amant reçoit les coups que la rage d’Oreste destinoit à Egiste. […] Le Picq profita de la circonstance et fit demander à l’Empereur qu’il me permit de lui dédier mon ouvrage, non seulement sa Majesté Impériale consentit a recevoir cet hommage, mais par une suite de sa munificence et de sa générosité elle ordonna que les frais de l’impréssion seraient acquittés par son trésor.
Auguste, en suivant son plan de politique, avait honoré la Danse, et les Danseurs par l’établissement d’une loi, qui avait été reçue avec un applaudissement universel. […] C’est à cette occasion, qu’après avoir reçu de la bouche même de l’Empereur l’ordre de quitter Rome, Pylade osa lui dire : Tu es un ingrat.
Ne faut-il plus rien afin que les vérités exposées dans ce petit écrit, soient favorablement reçues et suivies ?
Qu’ils reçoivent la juste correction que je leur donne.
Oui, sans doute, me dira-t-on ; mais ils ne sont pas toujours reçus. […] qu’importe à celui qui réussit et qui plaît généralement, d’être reçu ou de ne pas l’être ? […] J’ajouterai que ses succès, si elle se déterminoit à prendre des disciples, seroient infiniment plus assurés ; elle auroit, du moins à une multitude de maîtres avides d’une réputation qu’ils n’ont pas méritée, la ressource de s’attribuer les progrès des élèves, et la liberté d’en rejetter les défauts sur ceux dont ils ont reçus les premières leçons. Ce danseur, disent-ils, a reçu primitivement de mauvais principes ; s’il a des défauts, ce n’est pas ma faute ; j’ai tenté l’impossible. […] Le maître reçoit ces louanges avec une modestie qui séduit, tandis que l’écolier, ébloui du succès et étourdi des applaudissemens, se voue à l’ingratitude la plus noire ; il oublie jusqu’au nom de celui à qui il doit tout ; tout sentiment de reconnoissance est pour jamais effacé de son âme ; il avoue, il proteste effrontément qu’il ne savoit rien, comme s’il étoit en état de se juger lui-même ; et il encense le charlatanisme par le quel il imagine que les éloges lui ont été prodigués.
Oui sans doute, me dira-t-on ; mais ils ne sont pas toujours reçus ; eh ! qu’importe à celui qui réussit & qui plaît généralement d’être reçu, ou de ne le pas être ? […] J’ajouterai que ses succès, si elle se déterminoit à commencer les Disciples, seroient infiniment plus assurés, elle ôteroit du moins à une multitude de Maîtres avides d’une réputation qu’ils n’ont pas méritée, la ressource de s’attribuer les progrès des Eleves & la liberté d’en rejetter les défauts sur ceux dont ils ont reçu les premieres leçons. Ce Danseur, disent-ils, a reçu primitivement de mauvais principes ; s’il a des défauts, ce n’est pas ma faute, j’ai tenté l’impossible ; toutes les perfections que vous lui connoissez m’appartiennent, elles sont mon ouvrage. […] Le Maître reçoit ces louanges avec une modestie qui séduit, tandis que l’Ecolier ébloui du succès & étourdi des applaudissements, se voue à l’ingratitude la plus noire ; il oublie jusqu’au nom de celui à qui il doit tout ; tout sentiment de reconnoissance est pour jamais effacé de son ame ; il avoue, il proteste effrontément qu’il ne savoit rien, comme s’il étoit en état de se juger lui-même, & il encense le Charlatanisme par lequel il imagine que les éloges lui ont été prodigués.
Il n’est pas un théâtre où l’on reçoive autant de lettres. […] « J… » VI Cependant dernièrement une de ces dames a reçu deux lignes vraiment, spirituelles. […] Le moyen qu’il emploie prouve énormément en faveur de son observation : « Mademoiselle, voici une lettre, dit-il ; je n’ai reçu que vingt sous pour la course.
N’est-il pas évident que les différens mouvemens du corps et les gestes qui se font dans les danses, que la façon libre de se regarder, ne peuvent que donner au démon la plus grande facilité de lancer dans le cœur de ceux et celles qui dansent, et de ceux même qui les voient danser, les traits enflammés de ce malin esprit, dont saint Paul parle en écrivant aux Ephésiens, dont on doit sans cesse être attentif à se garantir, si on ne les a pas encore reçus, en leur opposant le bouclier de la Foi, ou à les éteindre , si quelques-uns ont déjà malheureusement pénétré dans l’ame ? […] Comme je savois que je ne pouvois avoir la continence, si Dieu ne me la donnoit, et c’étoit déjà un effet de la sagesse de savoir de qui je devois recevoir ce don, je m’adressai au Seigneur, je lui fis ma prière, et je lui dis de tout mon cœur : etc. […] J’ai dit en second lieu des danses que je combats, qu’elles se font au son des instrumens et des chansons ; or, ce son frappant agréablement les oreilles, n’a-t-il pas souvent pour effet d’amollir le cœur, et de le disposer à recevoir les plus funestes impressions ?
Suivons l’histoire de cette dernière depuis cette époque jusqu’à nos jours, examinons ses différentes progressions, les formes qu’elle a successivement reçues ce qu’elle est aujourd’hui, ce qu’elle pourrait, et devrait être.
Tel est le Carnaval mauvais Opéra formé des entrées de la Mascarade du même nom, composée par Benserade en 1668 que Lully augmenta de récits en 1675 et qui réussit à son théâtre, parce que tout ce qu’il donnait alors au public était reçu avec enthousiasme.
Très peu de danseurs se sont distingués par la belle manière de faire agir les bras, Cela provient et de la médiocrité des principes qu’ont reçu les élèves, ou de leur négligence, parce qu’ils croient qu’en ayant une brillante exécution des jambes, ils peuvent se passer du bel ornement des bras, et s’exempter les difficultés de l’étude qu’ils exigent. […] Si le danseur a la taille courte, il doit porter en général ses bras plus haut que ne l’indiquent les règles reçues et, s’il a la taille longue, ils doivent être placés plus bas qu’à l’ordinaire.
Les premiers n’ont reçu aucuns principes déduction ; les seconds dont la jeunesse ne fut point négligée et qui firent de bonnes études, sont presque les seuls qui puissent surnager sur les flots que les passions agitent sans cesse. […] Lorsque l’on se consacre aux plaisirs du public tels que ceux de la scène, il faut avoir reçu de la nature les dons précieux qu’elle n’accorde qu’à un petit nombre.
Elle veut armer les mains d’Egisthe du fer homicide : celui-ci, quoiqu’accoutumé au meurtre, voyant de plus près l’instant de le commettre, n’en reçoit la proposition de la Reine qu’avec effroi ; mais les emportemens de Clytemnestre, ses reproches, ses menaces et l’éclat du trône le déterminent. […] Agamemnon leur tend des bras mourans, il reçoit leurs soupirs et leurs larmes. […] A la vue des chaînes, Electre frémit de rage ; elle les reçoit avec une tranquillité dédaigneuse, puis s’approchant du Tyran avec un air furieux, elle lui dit que ces fers honteux n’arrêteront point son bras, et qu’elle saura le punir de tous ses forfaits. […] Oreste et Pylade paroîssent dans ce bois sombre qui ne reçoit d’autre lumière que celle des lampes funèbres. […] Il sort de ce monument ; la rage et le désespoir se peignent dans son action ; il apperçoit sa victime, il se précipite avec fureur sur Egisthe, lui porte un coup de poignard et leve le bras pour redoubler ; mais Clytemnestre couvrant de son corps celui d’Egisthe reçoit le coup mortel réservé au Tyran.
Recevez, etc. […] Le parrain reçoit à peu près cent vingt à cent vingt-cinq lettres dans l’espace de six mois. […] La Lorette collectionne les lettres qu’elle reçoit. […] La première fois on ne paye pas, on est reçu à titre d’ami ; la seconde fois c’est différent. […] Ce jour-là le docteur reçoit ce même tableau de vingt-cinq clientes.
Ces grands trumeaux si semblables les uns aux autres, que l’art a divisés et qui les réunit, sont toujours prêts à recevoir et à rendre l’empreinte de la figure qui les frappe. […] « Après avoir reçu tant de victoires du Ciel, ce n’est pas assez de l’avoir remercié dans les Temples ; il faut encore que le ressentiment de nos cœurs éclate par des réjouissances publiques. […] On voit les Flamands avec des pots de bière, qui viennent recevoir les Français, et ceux-ci entrent dans la ville, malgré les efforts des Espagnols.
., étaient attachés au Théâtre des Arts et recevaient, par l’Administration, une somme par année pour se charger de tous les remplissages de la copie, et des poèmes, et de tout ce qui peut, enfin, s’appeler corvée, à condition que pour récompenser cet ingrat travail ils établiraient tant d’ouvrages nouveaux par an. […] Recevez les donc, Belle Victoire, ainsi que tous mes vœux et l’assurance de mon attachement et de tout mon dévouement. […] J’y ai vu ma bonne grand-mère et les frères de… J’y ai été reçue à la cour et Leurs Majestés m’ont fait de beaux cadeaux, ce qui du reste ne me manque pas ici.
Oreste, au moment d’être sacrifié est reconnu par sa sœur, et Pylade, qui n’avoit joint son vaisseau, que pour revenir avec ses soldats délivrer son ami ou périr avec lui, arrive dans l’instant où Thoas va donner la mort à Oreste ; le Tyran la reçoit des mains de Pylade ; ses troupes sont dispersées et mises en fuite, et on enlève la statue de Diane. […] Tels sont les décrets de cette divinité, qu’Isménie reçoit avec autant de respect que de reconnoissance. […] Après être entré dans le détail des moyens que j’ai employés, et que le désir de plaire m’a suggérés, il me reste à réclamer cette indulgence que le public a daigné avoir pour Agamemnon ; je désire ardemment que sa fille Iphigénie soit vue avec la même bonté, et reçoive le même acceuil que le père. […] L’ombre en soulevant une partie de son voile, lui découvre la plaie encore saignante qu’elle a reçue de lui ; Oreste frémit et recule d’horreur ; ses cheveux se hérissent ; les furies s’emparent de lui, et dans l’égarement de son esprit, il poursuit en furieux l’ombre de sa mère qui disparoît. […] Aucun ne veut céder l’honneur de perdre la vie, pour sauver celle de son ami ; tous deux se pressent et se sollicitent à prendre la fuite, et tous deux restent pour recevoir la mort.
Je reçus simplement ce laconique télégramme : « Impossible. […] Personne n’osa lui dire que l’idée ne venait pas de moi, mais bien des gens de sa suite, et lui raconter comment j’avais reçu le drapeau. […] Le propriétaire revint bientôt vers notre groupe et nous demanda si nous ne voulions pas l’aider à recevoir le roi de Djoloff, du Sénégal. […] On avait étendu des tapis par terre, et tout était prêt pour recevoir le souverain.
Sully, le grave Sully98, était l’ordonnateur des Spectacles qui amusaient ce bon Prince ; mais il les lui offrait en Ministre Philosophe, et Henri IV les recevait en grand Roi.
Le lieu de la scène offriroit le temple de l’immortalité dérobé en partie par quelques nuages : Henry frappé tout à la fois par l’éclat de la Gloire, et des Vertus qui l’environnent, renonceroit à toutes les passions qui peuvent la ternir ; il se dépouilleroit des ornemens qu’il a reçu des mains de la Volupté, pour reprendre ses aunes. […] Je vous prie de le recevoir avec indulgence.
Vous voyez donc, Monsieur, que pour danser avec élégance, marcher avec grace et se présenter avec noblesse, il faut absolument renverser l’ordre des choses, et contraindre les parties par une application aussi longue que pénible, à prendre une toute autre situation que celle quelles ont primordialement reçue. […] Cette rigidité dans les muscles, cette privation des sucs et cet épuisement, conduisent insensiblement aux accidens les plus funestes ; 3°. par la mal-adresse, et par les mauvaises habitudes que l’on contracte dans l’exercice ; par les positions défectueuses des pieds qui, ne se présentant point directement vers la terre, lorsque le corps retombe, tournent, ploient et succombent sous le poids qu’ils reçoivent. […] Cette erreur naît de la précipitation avec la quelle le corps descend : quoiqu’il en soit l’entrechat est fait lorsque le corps est parvenu à son dégré d’élévation ; les jambes dans l’instant imperceptible qu’il emploie à retomber, ne sont attentives qu’à recevoir le choc et l’ébranlement que la pésanteur de la masse leur prépare ; leur immobilité est absolument nécessaire ; s’il n’y avoit pas un intervalle entre les battemens et la chûte, comment le danseur retomberoit-il ? […] En admettant la possibilité de battre en descendant, on retranche l’intervalle nécessaire à la préparation de la retombée : or, il est certain, que si les pieds rencontroient la terre dans le moment que les jambes battent encore, ils ne seroient pas dans une direction propre à recevoir le corps, ils succomberoient sous le poids qui les écraseroit et ne pourroient se soustraire à l’entorse ou au déboîtement. […] Mais si, sans être prévenu, on cassoit ou on déroboit la planche, alors je tombois perpendiculairement ; mon corps s’affaissoit sur les parties inférieures ; mes jambes étoient immobiles ; et mes pieds tendant directement vers la terre, étoient sans mouvement, mais dans une position propre à recevoir et à soutenir la masse.
Vous voyez donc, Monsieur, que pour danser avec élégance, marcher avec grace & se présenter avec noblesse, il faut absolument renverser l’ordre des choses & contraindre les parties par une application aussi longue que pénible à prendre une toute autre situation que celle qu’elles ont primordialement reçue. […] Par la mal-adresse & par les mauvaises habitudes que l’on contracte dans l’exercice ; par les positions défectueuses des pieds qui ne se présentant point directement vers la terre lorsque le corps retombe, tournent, plient & succombent sous le poids qu’ils reçoivent. […] Cette erreur naît de la précipitation avec laquelle le corps descend ; quoi qu’il en soit l’entrechat est fait lorsque le corps est parvenu à son degré d’élévation ; les jambes, dans l’instant imperceptible qu’il emploie à retomber, ne sont attentives qu’à recevoir le choc & l’ébranlement que la pesanteur de la masse leur prépare ; leur immobilité est absolument nécessaire ; s’il n’y avoit pas un intervalle entre les battements & la chûte, comment le Danseur retomberoit-il, & dans quelle position ses pieds se trouveroient-ils ? En admettant la possibilité de battre en descendant, on retranche l’intervalle nécessaire à la préparation de la retombée, or il est certain que les pieds rencontrant la terre dans le moment que les jambes battroient encore ne seroient pas dans une direction propre à recevoir le corps, ils succomberoient sous le poids qui les écraseroit, & ne pourroient se soustraire à l’entorse ou au déboîtement. […] Mais si sans être prévenu on cassoit ou on déroboit la planche, alors je tombois perpendiculairement ; mon corps s’affaissoit sur les parties inférieures ; mes jambes étoient immobiles, & mes pieds tendant directement vers la terre étoient sans mouvement, mais dans une position propre à recevoir & à soutenir la masse.
» « Eh bien, que l’empereur fasse danser ses feld-maréchaux. » Les premiers sujets recevaient de 600 à 1 200 francs par mois. […] Un peu troublé comme on pense, le marquis le reçoit dans son cabinet ; ils se saluent gravement, et le vieux grognard, brûlant ses vaisseaux, hasarde cette revendication : « Monsieur le marquis, aurai-je au moins mon litre tous les jours ? […] Il y a quelque vingt ans, les élèves externes, chaque fois qu’elles jouaient, recevaient un cachet de deux francs, les marcheuses de 30 à 50 francs par mois. […] Dans le Ballet de la Neige du Prophète, figure le fameux pas des patins, pas difficile pour lequel ces demoiselles recevaient une gratification exceptionnelle de cinq francs. […] Deux directeurs avisés, habiles à jeter de la poudre aux yeux, ayant le flair et le pressentiment du succès, amis des littérateurs qu’ils reçoivent avec faste, presque écrivains eux-mêmes, le docteur Véron et Nestor Roqueplan, tiennent en éveil la curiosité, et, malgré des fortunes diverses, rallient force sympathies.