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64. (1921) Quelques lettres inédites de célébrités chorégraphiques pp. 222-226

Mon bénéfice qui a eu lieu dernièrement avec un ballet nouveau qui a eu un très grand succès, m’a valu un superbe cadeau de l’Empereur du prix de dix mille roubles.

65. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VII. » pp. 110-128

La main habile d’un Artiste célebre peut attacher un prix inestimable aux choses les plus viles, & donner d’un trait hardi à l’argile la moins précieuse le sceau de l’immortalité.

66. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

Je rapporterai ensuite les principales objections avec lesquelles je me doute qu’on voudra pulvériser mon systême ; & je me flatte de les réduire en une fumée encore plus légère que celle qui s’évapore des fourneaux de l’Alchymiste, pour prix de l’or qu’il avait la bonhommie d’attendre.

67. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

C’étoit sur de semblables sujets qu’il remportoit le prix.

68. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

Voici qui était plus original : A la Havane on lui fit présent d’un superbe costume espagnol en satin rouge, avec des broderies d’argent de grand prix, qui lui servit dans la suite à danser la cachucha. […] A la Nouvelle-Orléans les coussins de la calèche qui a transporté la divine créature sont mis aux enchères et atteignent des prix fous. […] A New-York, un de ces dévots, jetant sa Bible par-dessus les moulins, alla droit au Park-Theatre et pria James Sylvain, le partenaire de Fanny, de lui procurer, à n’importe quel prix, un des chaussons de l’enivrante ballerine.

69. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

Il sentait immédiatement au toucher la différence des tissus et pouvait en évaluer jusqu’au prix.

70. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Il sut en faire une retraite délicieuse où il accumula les meubles de prix, les objets d’art, les jolis bibelots. […] A Vienne le contact quotidien avec les hommes qui dirigeaient la politique et l’ascendant que Gentz conquérait auprès d’eux donnèrent encore plus de prix à sa correspondance. […] Son assurance se fonde uniquement sur les mérites de son amour dont la profondeur et le désintéressement ont plus de prix, pense-t-il, que les turbulentes ardeurs de la jeunesse. […] Un seul regard de tes yeux a plus de prix pour moi que tout ce que le monde aurait encore à m’offrir. » Ce n’est pas seulement de la poésie qui envahit à présent l’âme et les lettres de Gentz.

71. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Des spéculateurs accaparèrent les places et les revendirent à des prix américains. […] Les places du théâtre de la Petrowska s’étaient louées à des prix fabuleux. […] Les trophées des victoires passées se faisaient d’année en année plus rares, jetés au feu les uns après les autres par une femme de sens rassis qui n’attachait plus aucun prix à ces témoignages encombrants et poussiéreux de sa célébrité.

72. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144

Le goût fuit toujours les difficultés, il ne se trouve jamais avec elles : que les artistes les reservent pour l’étude, mais qu’ils apprennent à les bannir de l’exécution ; elles ne plaisent point au public ; elles ne font même qu’un plaisir médiocre à ceux qui en sentent le prix.

73. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289

Pour hâter les progrès de notre Art & le rapprocher de la vérité, il faut faire un sacrifice de tous les pas trop compliqués ; ce que l’on perdra du côté des jambes se retrouvera du côté des bras ; plus les pas seront simples & plus il sera facile de leur associer de l’expression & des graces : le goût fuit toujours les difficultés, il ne se trouve jamais avec elles ; que les Artistes les réservent pour l’étude, mais qu’ils apprennent à les bannir de l’exécution ; elles ne plaisent point au Public ; elles ne font même qu’un plaisir médiocre à ceux qui en sentent le prix.

74. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Quatrième lettre. Flaminien d’Autremont à Melchior de Sainte-Fauste. » pp. 83-91

Je me renfermai dans le silence et j’essayai de la distraire et de la promener comme un enfant qu’il faut amuser à tout prix.

75. (1921) L’âme et la danse pp. 99-128

ÉRYXIMAQUE Chose sans prix ! […] ÉRYXIMAQUE Phèdre, à tout prix, prétend qu’elle représente quelque chose !

76. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

Il voulait y revenir à tout prix. […] De son côté, Carlotta sentait tout le prix d’un pareil maître ; mais le maître voulait quelque chose de plus qu’une élève.

77. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

Enfin, attiré vers l’étude des Lettres par une sensibilité naturelle, qui seule peut donner du prix à ses Ouvrages ; content de remplir ses momens par un travail qui plaise à son âme ; tandis que ses ennemis s’agiteront pour lui nuire, il vivra dans le repos7. » « Ces réflexions, qu’il fallait faire une fois », (quelle en est la nécessité, me demandera-t-on peut-être, sans que je juge à propos de répondre) « ces réflexions, dis-je, qu’il fallait faire une fois, n’éclaireront point le préjugé, & n’adouciront point la haîne ; on ne l’a pas espéré : mais aux yeux des hommes sages & désintéressés, qui y reconnaîtront le caractère qui les a dictées, elles serviront de réponse à l’injustice & à la calomnie8 ».

78. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des manières de civilités. » pp. 138-159

L’expérience démontre que les jeunes gens bien élevés obtiennent ces égards, ces sentimens d’affection de l’ame qui sont la récompense et le prix d’une bonne éducation, tandis que l’on n’a que de l’indifférence et du mépris pour cette jeunesse volage et inconsidérée qui affecte de méconnaître les règles de civilité.

79. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre premier. De la Danse en général, suivant l’opinion des Anciens. » pp. 1-32

La Danse étoit si recommandable dans les premiers tems, que Lucien dit qu’elle ne fut point admise dans les jeux Olympiques, parce que les Grecs ne crurent pas avoir des prix dignes d’elles ; mais que dans la suite des tems, les habitans de la Colchide l’ajouterent à leurs jeux publics : ce qui passa en usage chez les Grecs, chez les Romains, & presque dans toutes les villes du monde.

80. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

ODE DE LA DANSE, Qui a remporté le premier prix à l’Académie en 1714, par M. le Roy.

81. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

Le Ballet de l’Opéra, par Victor Du Bled Comme la cour des rois, comme la cour du roi des rois, comme toute administration, comme tout empire, comme toute république, le ballet de l’Opéra a sa hiérarchie, son étiquette, hiérarchie dont les sujets gravissent les échelons, lentement, péniblement, au prix d’un travail forcené.

82. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre III. Témoignages des SS. Pères et Docteurs de l’Eglise contre les Danses. » pp. 23-43

Il le fait d’abord en expliquant à son peuple l’endroit de l’Evangile selon saint Mathieu, (c. 14, v. 6.) où il est rapporté que la fille d’Hérodiade dansa devant le roi Hérode, qu’elle lui plut en dansant, et que ce prince lui ayant promis de lui accorder tout ce qu’elle demanderoit, elle eut la cruauté de lui demander, comme pour prix de sa danse, la tête de saint Jean-Baptiste.

83. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre V. Témoignages des Évêques dans leurs Instructions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses. » pp. 51-71

Après quoi ce cardinal ajoute : « Rougissez ; un païen a pensé plus sainement que vous, et un païen vous condamnera au jour du jugement : la seule lumière naturelle a mis ce païen en état d’enseigner que la danse ne convient qu’à des personnes ivres ou insensées ; et vous qui êtes un enfant de Dieu, et qui êtes éclairé de la lumière céleste de l’Evangile ; vous chez qui on ne devroit pas seulement nommer de telles inepties, vous avez la folie de vous livrer aux danses, même dans les jours les plus sacrés et les plus solennels. » Le même Bellarmin, dans son dix-neuvième sermon, qui est sur le dimanche de la quinquagésime, s’élève en ces termes contre ceux qui donnent ou reçoivent des leçons pour apprendre, non à marcher décemment, mais à danser : « Faut-il donc acheter à prix d’argent l’art de périr pour l’éternité ?

84. (1927) Paul Valéry philosophe de la danse

C’est Phèdre qui, pareil en ceci au commun des spectateurs, « à tout prix, prétend qu’elle représente quelque chose8 » .

85. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »

Ballets de collège Ballets de collège, ce sont ces spectacles qu’on voit dans les collèges lors de la distribution des prix.

86. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

Toutes ces qualités, par malheur, semblent acquises au détriment des dons, au prix des grâces de l’enfance.

87. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

C’était la Chatte métamorphosée en femme, tirée par Coralli et Duveyrier d’un vaudeville du même titre de Scribe et Mélesville ; la musique avait été commandée à un jeune prix de Rome, Montfort. […] La musique de Montfort prouvait que les prix de Rome ne sont pas toujours des génies.

88. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IV. De la Danse des Balets des Anciens & des Modernes, avec quelques descriptions des plus singulieres, & de l’origine de la danse Théâtrale. » pp. 70-111

Jean, dans une grande Salle, une danse de Paysans & de Paysannes qui viennent danser en présence du grand Duc : ce Prince donne le prix de la danse à celui ou à celle qui a le mieux réussi.

89. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Leurs ouvrages ne sont que des rêves faits par des moralistes ennuyeux et de mauvaise humeur, ils sont sans prix et sans mérite.

90. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

Leurs ouvrages ne sont que des rêves faits par des moralistes ennuyeux & de mauvaise humeur, ils sont sans prix & sans mérite.

91. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

A quel prix se vendit-il ?

92. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

Le roi de Prusse était un monarque d’assez d’envergure pour que des félicitations tombées de ses augustes lèvres ou des cadeaux reçus de sa main eussent un prix inestimable.

93. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

A l’entrevoir à travers les transparences de ses voiles dont son pied ne faisait que soulever le bord, on eût dit une ombre heureuse, une apparition élyséenne jouant dans un rayon bleuâtre ; elle en avait la légèreté impondérable, et son vol silencieux traversait l’espace sans qu’on entendît le frisson de l’air66. » Cette espèce de volatilisation de la danse ne s’obtenait qu’au prix d’efforts persévérants.

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