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11. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre VI. De la Danse des Funérailles. »

Les funérailles des particuliers, formées sur ce modèle, étaient à proportion de la dignité des morts et de la vanité des survivants.

12. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre I. Discours sur les Bras & sur l’utilité de les sçavoir conduire avec grace. » pp. 195-196

Pour moi, je dirai seulement que je regarde les bras qui accompagnent bien le corps en dansant comme la bordure fait à un Tableau : car si elle n’est faite de façon qu’elle puisse convenir au Tableau, quelque beau qu’il soit, il n’est pas si parent : ainsi quelque bien qu’un Danseur fasse les pas, s’il n’a point les bras doux & gracieux, sa danse ne paroîtra pas animée, & par consequent fera le même effet que le Tableau hors de sa bordure : quelque-uns m’allegueront que c’est un don particulier, je l’avoüe ; mais néanmoins j’espere que je ne laisserai pas de donner des moyens pour les acquerir par une ample & distincte démonstration que j’en ferai dans cette Partie, & qui ne doit pas moins contribuer à l’avancement de la jeunesse, qu’au soulagement des Maîtres ce qui est tout ce que je me suis proposé dans mon Livre.

13. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre II » pp. 16-26

Les souvenirs de jeunesse ont cela de particulier, c’est qu’en les remuant on y trouve toujours une impression qui ressemble beaucoup aux giboulées de mars. […] Prosper était mon voisin, il avait cinquante ans et il en paraissait soixante, chauve, d’une laideur repoussante ; il avait comme marque particulière, au milieu du visage, une immense verrue qui semblait lui faire un second nez.

14. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Des différents genres de la danse »

Dans la présente édition, les noms propres, renvoyant à de brèves pièces chorégraphiques particulières – qui étaient à l’origine insérées dans un ballet, un bal ou un opéra – sont orthographiés avec majuscule (p. ex. « Tricotées de Paris »).

15. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Poste-face, Post-scriptum , ou. Réflexions sur l’incertitude des jugemens en matière de Littérature. » pp. 38-48

un Particulier, deux, quatre, douze, & un nombre plus considérable, si l’on veut, ont la vanité de se croire en état de décider de ce qui peut plaîre ou déplaîre dans le monde ! […] Si ces raisons avaient quelque chose de satisfaisant, on en conclurait peut-être que le suffrage d’un petit nombre suffit, au moins au Théâtre, puisque je donne à entendre que c’est ordinairement lui qui fait le succès des Ouvrages qu’on y représente ; mais avant qu’on se décide tout-à-fait, j’observerai que je donne aussi à entendre qu’il saut que l’émotion particulière devienne générale, pour faire autorité : je prierai de remarquer encore que je dis plus haut qu’il n’y a point de vrai beau, s’il ne plaît à tout le monde ; de même que l’électricité agit sur une chaîne non-interrompue. […] Dans mon particulier je soumets tout ce que je viens d’écrire à la censure générale ; c’est à elle qu’il appartient d’y mettre le sceau de la vérité.

16. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203

Le marquis de Massa lui apprenait la boxe ; mais, quand les leçons particulières étaient trop orageuses, elle allait à Fontainebleau se reposer aux lanciers de la garde, dont le beau comte de M… était le plus élégant officier. […] Signe particulier : un filet de vinaigre dans le caractère. […] Toujours en colère, d’un nervoso qui allonge son petit nez, elle n’a d’autre signe particulier que d’adorer les pralines. » Une figure sympathique dans son incorrection, d’une magie subtile et attirante ; une inépuisable bonté ; un esprit délicat, pénétrant ; assez ferrée sur l’orthographe, sur la rime et sur la mesure, pour répondre à une camarade qui lui avait envoyé son portrait : Le gentil croquis que tu m’as donné !

17. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XVIII. De la maniere de faire les bras avec les Saillies, ou pas échapez des deux pieds à la fois. » pp. 268-271

Cette sorte de pas est particulier dans sa maniere, il tient pour ainsi dire du pas tombé, en ce qu’il faut être levé sur la pointe du pied pour le commencer ; mais comme j’ai donné dans ma premiere Partie l’intelligence pour le faire, & qu’il ne me reste plus que de vous instruire sur la maniere d’y faire les bras ; je vous dirai seulement, que, lorsque vous le commencez ayant les pieds l’un devant l’autre à la quatriéme position, par consequent un bras opposé qu’il faut faire votre premier mouvement : pour lors ce bras qui est opposé doit s’étendre de haut en bas, & l’autre dans le même tems vient de bas en haut ; mais ne change pas au second saut : ensuite en faisant le troisiéme qui est un assemblé, vous laissez tomber vos deux bras à côté de vous ; puis vous faites un petit mouvement de la tête en la baisant, & vous la relevez de même que les bras, lorsque vous faites un autre pas comme de Bourrée, ou tels que la Danse le demande ; cette petite action, quand elle est faite à propos donne beaucoup d’agrémens, mais sur tout point d’affectation.

18. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre IV. Vices du grand Ballet »

Les Furies, dans une Entrée particulière, par exemple, pouvaient sans doute par des pas rapides, par des sauts précipités, par des tourbillons violents, peindre la rage qui les agite ; mais ce n’était qu’un trait général, un coup de pinceau épisodique.

19. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre huitième. Danseur sérieux, danseur demi-caractère. Danseur comique » pp. 88-95

Ils doivent se rendre esclaves de l’imitation la plus sévère des danses particulières à chaque peuple et, tout en dansant, donner à leurs pas et à leurs attitudes le genre et le caractère des danses nationales qu’ils exécutent69. […] Cependant le genre grave a aussi ses attraits particuliers.

20. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXVI. Discours sur la Courante en general. » pp. 110-114

Quant aux danses qui sont en usage aujourd’hui, & dont les figures & les pas sont si fort diversifiez, qu’elles meritent que l’on y donne quelque application, c’est ce qui m’engage de fournir les moyens les plus faciles, pour faire tous ces differens pas chacun à leur particulier : afin que les Maîtres puissent avoir le plaisir, que par ces moyens aisez, cette jeunesse se trouve plus en état de profiter de leurs leçons.

21. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre X. Vues des Philosophes : objet des Législateurs relativement à la Danse. »

« L’homme, dit un ancien philosophe, a un sens capable d’ordre et de désordre, qui lui est particulier, et que les autres animaux n’ont pas.

22. (1908) Quinze ans de ma vie « Préface » pp. -

Faut-il y reconnaître un caractère de la race anglo-saxonne, ou l’effet d’une éducation protestante ou bien une disposition particulière que rien n’explique ?

23. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XI. » pp. 107-114

chaque passion a un accent particulier qui lui est propre ; elle a ses couleurs, ses nuances, ses dégradations ; je n’entreprendrai pas d’en faire l’analyse. […] Voilà l’image de l’homme en général, la variété de ses gouts, de ses inclinations doit être assimilée aux qualités diverses qui règnent dans la nature et composition particulière de chaque portion de terre.

24. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des manières de civilités. » pp. 138-159

Lorsque l’on est en société à la promenade, soit particulière ou à la campagne, on doit régler sa marche suivant celle de la société avec qui l’on est : la marche en pareil cas est ordinairement posée ; le cavalier doit se tenir découvert, à moins que quelque personne supérieure en ordonne autrement ; ou après en avoir obtenu la permission. […] Dans une assemblée où le cérémonial est moins observé, on peut abréger en faisant un seul salut ou révérence, promenant en même tems ses regards vers toute la société ; mais cette manière de saluer perd toujours du gracieux ; et en pareil cas, on fera, comme dans l’autre, quelques pas vers le maître de la maison ou la personne supérieure de la société ; on s’arrêtera à une distance de quelques pas, et l’on saluera ou fera la révérence, pour lui marquer les honneurs particuliers qu’on lui doit ; et se relevant, l’on fera quelques pas en arrière vers la place qui vous est offerte ou destinée, à laquelle étant arrivé, vous inclinerez vers ceux auprès, comme signe d’un rapprochement particulier, et s’asseyant doucement avec précaution, afin de n’incommoder personne. […] On observera aussi de ne point s’empresser pour se mettre à table, et approchant de la place qui vous est désignée, on s’inclinera vers les autres convives comme signe d’un rapprochement, et envers ceux près de soi, comme celui d’un rapprochement particulier.

25. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre II. De la Danse théâtrale des Grecs »

Il n’est guère de Particulier qui ne s’érige en juge des arts, et qui ne se croie très digne de l’être.

26. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VIII. Témoignages des Païens même contre les Danses. » pp. 99-101

Cicéron, le plus célèbre des orateurs et des philosophes de l’ancienne Rome, exprime non-seulement son sentiment particulier, mais encore l’opinion commune sur la danse, dans un plaidoyer en faveur de Lucius Lucinus Muréna, lieutenant-général de Lucullus dans les provinces d’Asie, et depuis consul.

27. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre II. Division de la Danse Théâtrale »

Il n’est donc point de Danse qui ne puisse être admise au Théâtre ; mais elle n’y saurait produire un agrément réel, qu’autant qu’on aura l’habileté de lui donner le caractère d’imitation qui lui est commun avec tous les beaux Arts, celui d’expression qui lui est particulier dans l’institution primitive, et celui de représentation qui constitue seul l’Art dramatique.

28. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre VIII. De la Danse sacrée des Égyptiens »

On avait institué une Fête particulière pour célébrer ce grand événement : elle était nommée, la Fête Pamilie.

29. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre II. Origine des Ballets »

Ce grand ouvrage cependant que le zèle d’un Cardinal tout puissant ne put ébaucher dans Rome, était sur le point de s’accomplir dans une des moins considérables villes d’Italie, et par les soins d’un simple particulier.

30. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XII. Règles générales à observer dans les actions de Danse »

Outre les lois du Théâtre qui deviennent communes à la Danse, dès qu’elle y est portée, elle y est assujettie encore à des règles particulières qui dérivent des principes primitifs de l’Art.

31. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XIII. » pp. 73-76

On peut compter cinquante Directions particulières ; autant d’associations, sans y comprendre le bureau de la ville, les régies des acteurs etc. etc. tant de variations se sont opérées depuis la fondation de l’opéra fixée à l’année 1672.

32. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VI. De l’origine des Bals masquez. » pp. 146-160

Mais par la suite des tems l’on s’avisa d’établir des bals nocturnes, où l’on n’entroit que masqué après minuit, pour laisser la liberté aux Maîtres du bal de souper & d’assembler leurs amis, parce que les masques semblent se rendre les maîtres du bal, sitôt qu’ils y sont entrez, à moins que ce ne soit chez un Prince ou chez un Particulier d’une grande distinction. […] M. le Duc de Baviere en a donné aussi plusieurs à Surennes, qui n’ont pas été moins magnifiques : la somptuosité de ces bals masquez, & la dureté des tems, sont cause que les Particuliers n’ont plus osé se hazarder d’en donner à Paris ; l’on n’en vit pas une douzaine pendant le cours du Carnaval de 1714.

33. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre I. Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 »

Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 On pourrait comparer l’espèce particulière d’hommes qui peuplent la Cour des Rois, aux différentes parties qui composent ces beaux cabinets de glaces, qu’a inventés le luxe moderne. […] Nous devons à la protection singulière que le Cardinal de Richelieu accordait à ce mauvais ouvrage, ou à l’intérêt plus particulier qu’il prenait à son succès notre première Salle de Spectacle un peu régulière.

34. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 13 février : Le Ballet de Flore — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 23 février 1669 »

Comme notre grand POTENTAT Ne fait rien qu’avec un éclat Particulier à tous ses Gestes, Beaucoup moins humains que célestes, Ce Ballet, d’un à l’autre bout, Est brillant et pompeux partout, Et l’on peut dire sans qu’on erre Qu’en la Paix, comme dans la Guerre, LOUIS n’a non plus son pareil Qu’en trouve l’unique Soleil.

35. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre II. Détails sur Pylade et Bathylle »

Détails sur Pylade et Bathylle On trouve dans le caractère particulier de chacun de ces deux hommes célèbres la cause première de la diversité de leurs compositions, et celle de leur sort, si différent l’un de l’autre, pendant tout le cours de leur vie.

36. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre I. Des Ballets Ambulatoires »

Des Fêtes consacrées par la piété, autorisées par l’usage, et rendues augustes par le motif qui les fait célébrer l’ont fait employer encore de la manière la plus solennelle dans des occasions particulières.

37. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre v. sur le mème sujet. » pp. 137-140

Arrivés a Paris, n’ayant pour guide que la Peur, aucun deux n’ose rentrer dans ses foyers domestiques ; et craignant les visites et les complimens du lendemain, ils vont directement frapper à la porte de leurs amis particuliers, et solliciter l’hospitalité.

38. (1936) Philosophie de la danse

Saint Augustin confesse qu’il s’est demandé un jour ce que c’est que le Temps ; et il avoue qu’il le savait fort bien quand il ne pensait pas à s’interroger ; mais qu’il se perdait dans les carrefours de son esprit dès qu’il s’appliquait à ce nom, s’y arrêtait et l’isolait de quelque emploi immédiat et de quelque expression particulière. […] Toute action qui ne tend pas à l’utile, et qui, d’autre part, est susceptible d’éducation, de perfectionnement de développement, se rattache à ce type simplifié de la danse, et, par conséquent, tous les arts peuvent être considérés comme des cas particuliers de cette idée générale, puisque tous les arts, par définition, comportent une partie d’action, l’action qui produit l’œuvre, ou bien qui la manifeste. […] Et que sont toutes ces figures dont nous usons, tous ces moyens, comme les rimes, les inversions, les antithèses, si ce ne sont des usages de toutes les possibilités du langage, qui nous détachent du monde pratique pour nous former, nous aussi, notre univers particulier, lieu privilégié de la danse spirituelle ?

39. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Avant-propos »

Je laisse ici la Musique ancienne dont je parlerai à fond dans un ouvrage particulier, pour ne m’occuper que de la danse qui doit être aujourd’hui mon sujet unique. […] Secondement, les Danses des Fêtes particulières des Anciens furent appelées du même nom générique qu’on donnait à la Danse3 théâtrale.

40. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

Il assistoit régulièrement à toutes les répétitions des pièces, qui demandoient les soins particuliers. […] Il ne voyait les acteurs qu’au théatre, et ne les recevoit chez lui que lorsqu ils avoient des affaires particulières à lui communiquer.

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