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64. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

On servit ensuite le souper de Madame la Dauphine, pendant lequel plusieurs musiciens placés dans une chambre voisine, exécutèrent des symphonies italiennes. […] Dans une chambre à côté de celle de la princesse, étaient les plus habiles musiciens de la ville, qui exécutèrent un concert dont Madame la Dauphine parut satisfaite. […] Les musiciens et musiciennes, danseurs et danseuses de l’Opéra, vêtus d’habits galants faits d’étoffes brillantes, et cependant convenables aux marchands qu’ils représentaient, y distribuaient généreusement et à tous venant leur marchandise. […] Le dessus de la loge intitulée Messager, située en face, était aussi couronné par un semblable amphithéâtre, où étaient placés les musiciens et musiciennes, danseurs et danseuses qui n’avaient point d’emploi dans les boutiques de la foire, déguisés en différents caractères sérieux, galants et comiques. […] Les bateaux étaient remplis de musiciens pour les fanfares qu’on entendait alternativement.

65. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Mort d’Hercule. Ballet tragique. » pp. 157-168

Des musiciens jouant de divers instruirions consacrés à la guerre, précédent cette marche triomphale.

66. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203

C’étaient Troisvallets, Simon, Rousseau, Thibert, Saville ; Anna Rust, une fillette privilégiée, musicienne comme sainte Cécile, et d’une sagesse si éclatante, que « les machinistes eux-mêmes se montraient poiis avec elle ! 

67. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Il est incontestable que Viganò sut unir l’imagination d’un poète à la vision d’un peintre et à la sensibilité d’un musicien. […] Nous aurons à revenir sur le talent de musicien de Viganò. […] Stendhal nous le montre « environné de quatre-vingts danseurs sur la scène de la Scala, ayant à ses pieds un orchestre de dix musiciens », composant et faisant « impitoyablement » recommencer, toute une matinée, dix mesures de son ballet qui lui semblent laisser à désirer12.

68. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VI, lumière et danse » pp. 60-71

Le meilleur musicien est celui qui peut permettre à la danseuse de diriger la musique, au lieu que ce soit la musique qui inspire la danse.

69. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XV. » pp. 150-159

Gardel, maître des ballets de l’opéra est musicien, il joue fort bien du violon ; c’est un mérite de plus.

70. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »

Les Fêtes Vénitiennes ont ouvert une carrière nouvelle aux Poètes et aux Musiciens, qui auront le courage de croire, que le théâtre du merveilleux est propre à rendre le comique. […] Ils répandent avec profusion le sublime dans leurs tragédies, et la plus basse plaisanterie dans leurs opéras bouffons, et ceux-ci n’ont réussi que dans les mains de leurs musiciens les plus célèbres.

71. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155

Mais, s’il était capable de fabriquer des scenarios avec des intrigues habilement ourdies et des prétextes à superbes décors, il était trop peu artiste pour apporter à un musicien des idées fécondes et des situations poétiques qui auraient fait du ballet une œuvre vraiment belle. […] Ces personnages, dépositaires d’une science compliquée en somme et peu accessible au commun des mortels, se savaient les collaborateurs nécessaires du librettiste et du musicien et abusaient du besoin qu’on avait d’eux.

72. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

Très charmeresse, très distinguée : assez musicienne pour exécuter une fugue ; assez comédienne pour se la faire pardonner. […] Le père y était, je crois, musicien à l’orchestre ; le fils y tient un second ou un troisième violon ; la fille y danse, — depuis douze ans, — avec beaucoup de légèreté, et Dieu sait avec quelle chaleur, quel amour et quelle conviction !

73. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre V. Établissement de l’Opéra Français »

Les Dieux, les premiers Héros dont la Fable nous donne des idées si poétiques et si élevées, l’Olympe, les Enfers, l’Empire des Mers, les Métamorphoses miraculeuses, l’Amour, la Vengeance, la Haine, toutes les passions personnifiées, les Éléments en mouvement, la Nature entière animée fournissaient dès lors au génie du Poète et du Musicien mille tableaux variés, et la matière inépuisable du plus brillant Spectacle.

74. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIII. » pp. 122-133

Si le peintre-décorateur, le musicien, et le maître de ballets se consultent et s’entendent, chose malheureusement inconnue ; ils pourront alors se vanter de présenter au public un tableau vraiment neuf et intéressant.

75. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IV. De la Danse des Balets des Anciens & des Modernes, avec quelques descriptions des plus singulieres, & de l’origine de la danse Théâtrale. » pp. 70-111

Ce ne furent pas seulement ces chansons historiques ou fabuleuses, qui contribuerent à l’invention des Balets ; mais encore la coutume introduite dans les Fêtes & dans les festins, où des Musiciens chantoient & dansoient les Poésies d’Homere : car Aristocles écrivant des Chœurs de la Tragédie, mêlez de chants & de danses, donne le nom d’Homéristes à ces Rapsodeurs, qui chantoient les vers de l’Illiade & de l’Odyssée, avec une espece de représentation. […] Mais depuis les Poëtes, les Musiciens & les Maîtres de Danses ont eu plus d’élévation d’esprit, & en ont composé de fort beaux, à l’imitation des Italiens : ce qui donna lieu à la Cour de France de danser dans quelques-uns, ce qu’on n’avoit point vû depuis la Reine Louise-Catherine de Médicis, & le régne de Henri III.

76. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156

C’est cet aveuglement, c’est cette ignorance dans la quelle nous sommes de nous-mêmes, qui produit la foule immense de mauvais poètes, de peintres médiocres, de plats comédiens, de musiciens bruyans, de danseurs et de baladins détestables, que sais-je, Monsieur, d’hommes insupportables dans tous les genres.

77. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

Le musicien qui ne veut connoître d’autre genre et d’autre costume que le sien, s’abandonne à ses modulations favorites, à la tournure uniforme de son harmonie et aux chants familiers de sa mélodie.

78. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

. — Cléofas, entouré de musiciens, fait exécuter une sérénade sous les fenêtres de la veuve, vers laquelle il reporte désormais tous ses yeux. […] la femme de chambre de Florinde : elle apporte à Cléofas un billet de la part de sa maîtresse ; l’écolier le déchire sans vouloir même y jeter les yeux, et congédie la suivante toute confuse. — Enfin la sérénade s’achève sans autre interruption. — Tandis que Cléofas paie ses musiciens, qui ont bravement gagné leur argent, reparaît don Gil, amenant le frère de la veuve.

79. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

Je regardai alors, avec plus d’attention, l’être effacé et presque muet qui accompagnait le musicien aveugle.

80. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Horaces. Ballet tragique. » pp. 35-50

Des troupes et des musiciens devancent son char ; il est traîné par quatre chevaux blancs, attelés de front.

81. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314

C’est cet aveuglement, c’est cette ignorance dans laquelle nous sommes de nous-mêmes, qui produisent la foule immense de mauvais Poëtes, de Peintres médiocres, de plats Comédiens, de Musiciens bruyants, de Danseurs ou de Baladins détestables ; que sai-je, Monsieur, d’hommes insupportables dans tous les genres.

82. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

L’histoire de la famille de la danseuse est étroitement liée à celle du musicien. […] Il fut musicien comme son père, comme son frère aîné.

83. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144

Les danseurs Italiens ont pris depuis quelque tems le contre-pied des musiciens.

84. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289

Les Danseurs Italiens ont pris depuis quelque temps le contre-pied des Musiciens.

85. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

Scribe et Auber, — le public ne lui laissa pas achever les révérences d’usage et exigea impérieusement que la danseuse reparût, avant de consentir à écouter les noms du parolier et du musicien ! […] Elle parvient sans vaciller jusqu’à la dernière marche de cette échelle de filigrane d’argent que le musicien lui dresse comme pour mettre au défi sa légèreté, et le public, émerveillé, l’applaudit avec furie lorsqu’elle redescend, déjà tout consolé de Taglioni, qui est en Russie dans la neige, et de Fanny Elssler, qui est en Amérique dans les feux de l’équateur.

86. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre II. De la Danse Sacrée des Hébreux, des Chrétiens dans la primitive Eglise, & des Payens, depuis son origine jusqu’à présent. » pp. 33-58

Il est fait mention dans les description des Temples des Juifs, dont on a vû jusqu’à trois, celui de Jérusalem, celui de Garisim ou de Samarie, & celui qui fut bâti à Aléxandrie par le Grand-Prêtre Onias ; qu’il y avoit une espece de Théâtre qu’ils, appeloient Chœur, & qui étoit destiné pour les Musiciens & les Danseurs dans l’exercice de la Religion.

87. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Le nom du poète, celui du peintre, du sculpteur, du graveur et du musicien parcourent avec leurs chefs-d’oeuvre l’immensité des siècles, et deviennent immortels comme eux.

88. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

Aussitôt le spectacle s’interrompt ; mille autres cris sont poussés ; on se précipite vers les musiciens.

89. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la poétique du ballet et de l’opéra »

Le second, l’esprit de l’air que ses pas doivent rendre ; car il n’est point d’air de danse, quelque plat que le musicien puisse le faire, qui ne présente une sorte d’esprit particulier au danseur qui a de l’oreille et du goût.

90. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215

Granier, accompagnateur du concert de Lyon ; et je dois ici lui rendre la justice qui lui est due, en assurant qu’il est peu de musiciens aussi capables d’approprier sa composition à tous les genres de ballets, et de mouvoir le génie des hommes faits pour sentir et pour connoitre.

91. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434

Granier, accompagnateur du Concert de Lyon, & je dois ici lui rendre la justice qui lui est due, en assurant qu’il est peu de Musiciens aussi capables d’approprier sa composition à tous les genres de Ballets, & de mouvoir le génie des hommes faits pour sentir & pour connoître.

92. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

&c… Toi qui traças Mirza, la Rosière, Ninette, Tout à-la-fois danseur, musicien, poète, Ingénieux Gardel 7, mon maître et mon ami, Combien, en te perdant, Terpsicore a gémi ! […] Tout à-la-fois danseur, musicien, poète. Il était excellent musicien, pinçant fort bien de la harpe, jouant très-bien du violon ; il composa beaucoup d’airs de Danse, entre autres, une fort belle chaconne qui eut un grand succès à l’Opéra.

93. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse ancienne »

Elles étaient jouées par plusieurs musiciens qui étaient distribués entre les deux premières troupes.

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