Pline nous apprend dans son Histoire naturelle, que quelques Grecs coupant de certains roseaux appellez Bonbiscins, il en sortit un son mélodieux, & ils étoient organisez à proportion de leur grosseur & de leur hauteur, dont Antigenes fameux Musicien fit faire des flutes excellentes ; desorte que c’est par les effets de ces roseaux harmonieux, que l’on a pû trouver l’invention des Orgues : ce son mélodieux est, ce me semble, une preuve de la résidence de la Musique dans la nature.
Je pensais certes qu’au point de vue de la réclame c’était une excellente idée, mais je ne sus que longtemps après, que mon engagement définitif avait dépendu de la séance que je donnai là.
Ce seroit être aussi fidèle imitateur qu’excellent peintre, que de mettre de la variété dans l’expression des têtes, de donner à quelques-uns des Faunes de la férocité ; à ceux-là moins d’emportement ; à ceux-ci un air plus tendre ; aux autres enfin un caractère de volupté, qui suspendroit ou qui partageroit la crainte des nymphes.
Ce principe me paroît d’autant plus blâmable, qu’il est rare de trouver des Maîtres de Ballets qui sentent ; il y en a si peu qui soient excellents Comédiens, & qui possédent l’Art de peindre les mouvements de l’ame, par les gestes !
Il eut l’avantage d’être d’abord associé pour les pas, de deux avec Mademoiselle Guiot, qui étoit une excellente Danseuse, & par ses essais qui réussirent, il se rendit capable de figurer avec l’illustre Mademoiselle Prevost.
Capricieuse comme les blondes, elle a les premiers mouvements excellents.
Si l’uniformité règne dans un ballet, si l’on ne découvre pas cette diversité d’expression, de forme, d’attitude et de caractère, que l’on rencontre dans la nature ; si ces nuances délicates, mais vraies, qui peignent les mêmes passions avec des traits plus ou moins marqués et des couleurs plus ou moins vives, ne sont point ménagées avec art, et distribuées avec goût et intelligence, alors le tableau est à peine une copie médiocre d’un excellent original ; et comme il ne présente aucune vérité, il n’a la force, ni le droit d’émouvoir ni d’affecter.
— Excellent : avec un mètre cube de guano, j’obtiens un rendement de quarante litres, mi-partie choux et pommes de terre.
Soyez moins paresseux, parce que vous êtes trop riches ; ayez un Théâtre où soient représentées toutes les Pièces qu’on vous apporte ; attendez que le véritable Juge des productions de l’esprit les ait mises à leur place ; & convenez enfin que parce que vous avez une mémoire excellente, & l’art de faire valoir les vers des Auteurs, vous n’en êtes pas pour cela plus spirituels ni plus grands connaisseurs dans tout ce qui concerne la Poétique.
Le publie divisé d’opinions, se réunit pour rendre justice au mérite distingué de Pylade ; et Auguste ne dédaigna pas de prendre intérêt an triomphe bien mérité de cet excellent pantomime.
Camargo excelloit ; des Chaconnes, enfin & des Passacailles, parce que le célebre Dupré s’étoit comme fixé à ces mouvements ; qu’ils s’ajustoient à son goût, à son genre & à la noblesse de sa taille ; mais tous ces excellents Sujets n’y sont plus, ils ont été remplacés & au-delà, dans des parties, & ne le seront peut-être jamais dans les autres. […] Clairon, en panier ou sans panier sera toujours une excellente Actrice ; elle seroit la premiere tragique de l’Univers, si la Scene Françoise n’étoit en possession des rares & sublimes talents de Mlle. […] le Kain excellent tragique a suivi l’exemple de M.
Celui qui joindra aux difficultés & aux graces de l’Art cette Pantomime vive & animée, & cette expression rare de sentiment, recevra avec le titre d’excellent Danseur, celui de parfait Comédien ; les éloges l’encourageront, les avis & les conseils des connoisseurs le conduiront à la perfection de son Art. […] Si nos Maîtres de Ballets étoient des Auteurs ingénieux, si nos Danseurs étoient excellents Comédiens, où seroit la difficulté de diviser la Danse par emploi, & de suivre l’usage que la Comédie s’est imposé ? Les Ballets étant des Poëmes, ils exigeroient, ainsi que les Ouvrages dramatiques un certain nombre de Personnages pour les représenter ; dès-lors l’on ne diroit plus, tel Danseur excelle dans la Chaconne, tel autre brille dans la Loure ; telle Danseuse est admirable dans les Tambourins ; celle-ci est unique pour les Passepieds, & celle-là est supérieure dans les Musettes ; mais on pourroit dire alors, (& cet éloge seroit plus flatteur,) tel Danseur est inimitable dans les rôles tendres & voluptueux ; tel autre est excellent dans les rôles de Tyran, & dans tous ceux qui exigent une action forte ; telle Danseuse séduit dans les rôles d’amoureuse ; telle autre est incomparable dans les rôles de fureur ; celle-ci enfin rend les Scenes de dépit avec une vérité singuliere.
Quelques années plus tard, lady H…, qui tenait la tête de la colonie anglaise à Paris, mourut, laissant libre une dame de compagnie renommée pour son excellente tenue et pour la sévérité de ses principes. […] Elle épousa l’excellent comédien Lafont. […] Approuvant de tout point l’excellente direction que lui avait donnée madame Caroline, madame Taglioni ajouta à cette éducation achevée quelques conseils de perfectionnement.
Son insouciance pour la fortune consiste à vendre son talent au plus haut enchérisseur, et sa légèreté ne l’entraîne jamais à faire que des folies d’un excellent rapport.
L’art chez eux a supplée à la nature, parce qu’ils ont eu le bonheur de rencontrer d’excellents maîtres, qui leur ont demontré que, lorsqu’on abandonne les reins, il est impossible de se soutenir dans une ligne droite et perpendiculaire ; que l’on se dessine de mauvais goût ; que la vacillation et l’instabilité de cette partie s’oppose à l’à-plomb et à la fermeté ; qu’ils impriment un défaut désagréable dans la ceinture ; que l’affaissement du corps ôte aux parties inférieures la liberté dont elles ont besoin pour se mouvoir avec aisance ; que le corps, dans cette situation, est comme indéterminé dans ses positions ; qu’il entraine souvent les jambes ; qu’il perd à chaque instant le centre de gravité, et qu’il ne retrouve enfin son équilibre, qu’après des efforts et des contorsions qui ne peuvent s’associer aux mouvemens gracieux et harmonieux de la danse. […] En effet, cet excellent danseur avoit moins l’air d’un homme que d’une divinité ; le liant, le moëlleux et la douceur qui règnoient dans tous ses mouvemens, la correspondance intime qui se rencontroit dans le jeu de ses articulations, offroient un ensemble admirable ; ensemble qui résulte de la belle conformation, de l’arrangement juste, de la proportion bien combinée des parties, et qui, dépendant bien moins de l’étude et du raisonnement que de la nature, ne peut s’acquérir que lorsque l’on est servi par elle.
Mon excellent chef d’orchestre, Edmond Bosanquet, avait, en outre, composé de la musique parfaite pour des danses de joie ou de douleur.
Lorsque, à la fin du spectacle, le bruit des ovations se fut un peu apaisé, Fanny s’avança près de la rampe et, les yeux pleins de larmes, prononça ces mots : « Nous prenons congé de vous le cœur accablé ; jamais, jamais nous ne vous oublierons. » Elles partirent, suivies d’unanimes regrets, auxquels se mêlait un sentiment de colère contre Paris, « l’heureux Paris, digne d’envie, disait l’Allgemeine Theaterzeitung, la cité orgueilleuse et avide, qui sait attirer à elle ce qu’il y a de grand, de beau, d’excellent, de n’importe quel pays, et qui, de temps en temps seulement, daigne envoyer au dehors ses favoris pour quelques semaines à peine126 ». […] Le théâtre An der Wien tint un gros succès avec une parodie de la cachucha exécutée par l’excellent acteur comique Scholz, « le Falstaff viennois, le gigantesque tonneau de Heidelberg », comme l’appelait l’Allgemeine Theaterzeitung. […] Mlle Mars, quoiqu’elle approchât de la soixantaine, fut excellente dans le rôle de Suzanne. […] Après avoir reconnu à Lucile Grahn toutes les qualités nécessaires pour faire une excellente sylphide et les avoir refusées toutes à Fanny, le journal disait : « Mlle Grahn n’a pas recours aux tours de force chorégraphiques, aux poses provocantes, à ces sourires agaçants, à ces tournoiements de toupies d’Allemagne dont le succès commence un peu à baisser. » Au mois de décembre, lorsque le bruit courut que Fanny se disposait à partir pour l’Amérique, la Gazette émit cette opinion : « Nous ne voulons pas établir d’inconvenante comparaison entre Mlles Elssler et Grahn, mais nous pouvons bien dire que, puisque Mlle Elssler doit quitter l’Opéra pour deux ans, Mlle Grahn la remplacera sans trop de désavantage. » De plus, ce journal blessait Fanny dans ses plus chères affections, en jugeant sa sœur avec cruauté.
Gluck pensa m’étouffer dans l’excès de sa joye ; il trouva mon projet excellent ; et son exécution produisit l’illusion la plus complexe.
Ce bienfait s’étendoit encore sur la classe la plus obscure de ce théatre, c’est-à-dire, que les ouvriers et les gagistes avoient des représentations qui étoient toujours excellentes.
Cet homme avait toutes les qualités et tous les défauts nécessaires pour faire de l’Académie royale de Musique une excellente maison de rapport. […] Véron avait des principes, résultats de ses méditations en matière d’art et de sciences, et, de même que, comme pharmacien, il avait inventé une excellente drogue contre la toux, de même, comme directeur de l’Opéra, il inventa un remède contre la musique.
Elle était regrettable pour Paris, qui perdait une danseuse excellente. […] Ils acceptaient avec la même béatitude l’excellent et le moins bon, l’Andalouse authentique et le pastiche d’une fée d’Ecosse. […] Fanny, au contraire, revint en 1845, en 1847 et en 1848, les trois fois avec l’excellent Perrot dont elle dansait les œuvres, Esmeralda, Catherine ou la Fille du Bandit et Faust.
« Dans les dernières années de la vie du maître, écrit l’excellent biographe d’Haydn, C. […] Après avoir vanté la beauté de Fanny et son excellente tenue sur la scène, elle apprécia sa danse : « C’est, dit-elle, la perfection même dans son art ; jamais elle ne dépasse ses moyens ; c’est le système italien sagement appliqué.
Claretie m’avait encore parlé de mon livre, et, à tout prendre, c’est grâce à son insistance que je me suis décidée à tremper ma plume dans l’écritoire et à commencer ces « Mémoires », — ces « Mémoires », écrits en anglais, et que le prince Bojidar Karageorgevitch, un bon, un brave, un excellent ami, voulut bien adapter en français, travail laborieux que la mort vint interrompre.
En ignore-t-on les principes, on a peu de ressources ; il faut dèslors renoncer au grand, abandonner l’histoire, la fable, les genres nationaux, et se livrer uniquement à ces ballets de paysans, dont on est rebattu et ennuyé depuis Fossan, cet excellent danseur comique, qui apporta en France la fureur de sauter, je compare la belle danse à une mère-langue ; les genres mixtes et corrompus qui en dérivent, à ces jargons que l’on entend à peine et qui varient à proportion que l’on s’éloigne de la capitale, où règne le langage épuré.
Celui qui joindra aux difficultés et aux grâces de l’art cette pantomime vive et animée et cette expression rare de sentiment, recevra avec le titre d’excellent danseur, celui de bon comédien : les éloges l’encourageront ; les avis et les conseils des connoisseurs le conduiront à la perfection de son art. […] les ballets étant des poèmes, ils exigeroient ainsi que les ouvrages dramatiques, un certain nombre de personnages pour les représenter : dèslors l’on ne diroit plus, tel danseur excelle dans la chaconne, tel autre brille dans la loure ; telle danseuse est admirable dans les tambourins ; celle-ci est unique pour les passe-pieds, et celle-là est supérieure dans les musettes : mais on pourroit dire alors, (et cet éloge seroit plus flatteur), tel danseur est inimitable dans les rôles tendres et voluptueux ; tel autre est excellent dans les rôles de tyrans, et dans tous ceux qui exigent une action forte ; telle danseuse séduit dans les rôles d’Amoureuses ; telle autre est incomparable dans les rôles de fureur ; celle-ci enfin rend les scènes de dépit avec une vérité singulière.
Parfois il se trompe, mais, dit Stendhal, « l’exécrable de ce grand homme est meilleur que l’excellent des autres13 ». […] On assistait au triomphe d’Othello vainqueur, à sa réception solennelle par le Sénat de Venise et aux réjouissances populaires, excellent prétexte pour faire danser la forlana, mais ensuite toute l’action se concentrait entre Othello, Desdémone et Iago, avec l’intervention de rares personnages épisodiques.
Je sais qu’elle a pour grande maîtresse de sa maison l’excellente maman Sacré, qu’elle admet à l’honneur de monter dans ses carrosses et d’avoir tabouret en sa cour ; la maman Sacré, une ancienne amie de Montmartre, qui s’en va sans cesse répétant : — Ah !
C’est dans ces sortes d’ouvrages qu’il a imaginés, où il a été excellent.
Cette méthode, affirmait le directeur, produisait d’excellents résultats et toute répression rigoureuse était inutile. […] Ici l’homme pratique s’étale dans sa plus redoutable platitude. » Excellent musicien, il se moquait des soirées musicales où il était convié.
Je vais donner une analyse et quelques extraits de ce traité excellent en lui-même ; et quoique le français, dans lequel il est composé, soit rempli de termes surannés, qui ne sont plus maintenant en usage, cependant, voulant donner les extraits avec la plus exacte fidélité, afin qu’on soit plus touché de la force avec laquelle les ministres, auteurs du traité, ou qui l’ont adopté, parlent contre les danses, je ne supprimerai ni ne changerai de ces termes, si ce n’est peut-être quelques-uns en petit nombre, qui seroient tout-à-fait inintelligibles, ou qui expriment d’une manière trop grossière le vice de l’impureté, qu’on fait voir être l’ame et le fruit des danses.