Le premier acte fut joué devant la porte de l’Eglise de Notre-Dame de Lorette, où il parut d’abord une machine de bois d’une grandeur prodigieuse, qui représentoit le cheval de Troie : ce cheval commença dès lors à se mouvoir par des ressorts secrets, tandis qu’autour de ce cheval se représentoient en Balets des actions considérables de la guerre de Troie, accompagnées d’une simphonie très-nombreuse ; après quoi on alla avec cette machine mouvante, à la place de S. […] L’ouverture du Théâtre commença par faire voir Neptune & Thétis, suivis de plusieurs Tritons qui composoient le corps de Musique, & qui firent entendre par leur récit, la gloire qu’ils avoient, qu’une Déesse d’une incomparable beauté, qui devoit régner dans tout l’Univers, fût née dans leur Empire. Neptune commença ainsi : Taisez-vous, flots impétueux ; Vents, devenez respectueux : La mere des Amours sort de mon vaste Empire : THÉTIS.
Salomon, dans le passage de l’Ecclésiaste ; n’a nullement pensé aux danses ; mais il a seulement parlé d’une manière historique de ce qui se passe continuellement dans le monde, où quelquefois on est affligé et on pleure, et d’autres fois on saute de joie : c’est pourquoi il commence le chapitre d’où sont tirées les paroles qu’on objecte, par cette sentence : Toutes choses ont leur temps. […] En se prosternant en terre, il commence à exécuter l’arrêt qui le condamne à retourner en poudre.
C’est là que commence la lutte.
XII Vers quatre heures, l’on commença à songer à la retraite, tout le monde s’en alla, les uns avec leurs femmes, les autres avec celles de leurs amis, ceux-là comme ils étaient venus.
Lorsque Louis XIV donnait des fêtes sur l’eau, il disait, avant qu’on commençât le concert : je permets à mes Musiciens de se couvrir, mais seulement à ceux qui chantent.
Il commença à dix heures du soir, et ne finit qu’à trois heures après minuit.
. — Il commença ses études en observant des plantes.
Je commençais à me sentir triste, triste, de le voir tellement isolé.
La recette pourtant apaisa bien des susceptibilités et je pus donner un rôle plus long à la partie féminine de la troupe dans la nouvelle pièce dont les répétitions commencèrent aussitôt.
Ses « zingara » et « allegria » sont d’une danseuse et non d’un de ces beaux modèles ou mannequins de luxe qui commencent à nous arriver d’Espagne.
Marie Taglioni, revenue de Londres à la fin de juillet, commençait aussitôt à lui faire sentir cette arrogance et cette humeur fantasque dont Véron avait pu s’accommoder par des prodiges de diplomatie. […] Le 20 janvier elle commença par une reprise de la Tempête, où Paris lui témoigna une joie sincère de la revoir, une année qui allait être décisive pour elle. […] Digne porte-paroles d’une génération attachée à la matière, mais qui avait volontiers les mots d’idéal et de vertu à la bouche, le critique du Journal des Débats célébrait une fois de plus, à l’occasion de la reprise de la Sylphide, la chasteté de Mlle Taglioni : « Quand l’Opéra a revu sa grande passion — Taglioni qui lui revenait — l’Opéra l’a d’abord applaudie, avec cette admirable fureur que vous savez ; puis bientôt le plus grand silence a commencé. […] Elles commencèrent aussitôt, par Nathalie ou la Laitière suisse, une série de vingt-six représentations au nombre desquelles il y avait la Fille mal gardée, le Carnaval de Venise, le Dieu et la Bayadère, la Muette de Portici, la Somnambule, Cendrillon, la Cachucha, les Jeux de Paris, ballet bordelais, la Sylphide, sans compter les pas intercalés dans des opéras tels que Robert le Diable, le Philtre, le Rossignol.
La décoration représente la scène de l’Opéra, vue de ses derniers plans, à l’heure où le spectacle va commencer. […] Cléofas commence par dire ce qu’il est ou plutôt ce qu’il n’est pas : il se donne pour un grand seigneur, exalte sa fortune, et finit en déclarant au capitaine qu’il aspire à l’insigne honneur de devenir son beau-frère. […] Pour commencer, le diable introduit la manola sous l’habit d’une modiste, et Florinde, sous un costume militaire, dans le boudoir de Dorotea, qui est à sa toilette.
On s’embarque, plein de cette erreur, sur cette mer, qu’on juge aussi tranquille que celles qu’on voit peintes à ce théâtre : on y vogue avec une réputation déjà commencée ou établie par d’autres ouvrages décidés d’un genre plus difficile : mais à peine a-t-on quitté la rive, que les vents grondent, la mer s’agite, le vaisseau se brise ou échoue, et le pilote lui-même perd la tête et se noie. […] Il serait ridicule que l’on y fît commencer l’action dans un lieu, et qu’on la dénouât dans un autre.
Lorsqu’on se présente pour entrer dans un bal, si le bal n’est point commencé et que la société soit assemblée, l’on suivra la même règle, comme nous l’avons démontré pour une grande assemblée ; si au contraire le bal était commencé, et que son mouvement éblouissant cache votre arrivée, on se placera le mieux possible pour saluer ; et sitôt que l’on aura fait un salut ou révérence, on ira se présenter au maître de la maison ; restant à une distance, on le saluera, le cavalier faisant le salut à la quatrième position en arrière ; et la dame, à cette position, fera la révérence, et en même tems descendra les bras selon que nous l’avons démontré précédemment ; et en se relevant, l’on continuera quelques pas en arrière ; et allant vers l’endroit où l’on devra se placer, on s’inclinera devant les personnes placées où l’on passera.
Ils commencèrent à se montrer sous le règne de François Premier, et sous celui de Louis treize, mais ils étoient jeunes, encore et leurs efforts furent proportionnés à la foiblesse de leur enfance. […] Ce Prince Agé de treize ans avoit commencé à déployer ses graces et ses talens pour la danse en 1651. dans le ballet de Cassendre de la composition du Cardinal Mazarin.
Il commence par son commencement ordinaire. […] Commencer de dire des vers, c’est entrer dans une danse verbale.
En outre de cela, les plus diligents de ces écoliers pourraient copier, sur de petites ardoises, ces mêmes figures, et les emporter, pour les étudier chez eux, comme l’enfant qui commence à syllaber, étudie dans son abécédaire, sans avoir près de lui le maître… et son fouet.
C’est ici que commence la partie étrange de mon aventure.
Dans dix minutes au plus tard elle devait commencer.
Et quand on me raconta l’enthousiasme de Rodin, de Carrière, de Saint-Marceaux pour l’étrangère, je commençai à penser que j’avais dû me tromper, et je me promis de ne pas laisser passer l’occasion de voir Isadora Duncan.
Ils commencèrent par réprésenter des pièces parfaitement connues, et que le public savoit presque par coeur.
Créuse et Jason commencent à se tranquilliser ; le visage de Créon s’adoucit, un des enfans lui présente humblement le coffret de la part de sa mère ; Médée prend elle-même le bouquet, et paroît se faire gloire d’en orner sa rivale ; elle la serre étroitement dans ses bras avec les démonstrations de la bienveillance la plus sincère ; elle fait ses tendres adieux à Jason ; elle l’unit à Créuse, en feignant de demander au ciel de combler de faveurs une union si parfaite.
Les Princes se placent sur l’estrade qui leur est destinée ; les jeux commencent ; les prix sont distribués ; des danses suivent, ces jeux : les Princes s’associent à cette fête et l’embellissent.
A la Porte de Carinthie, elle était continuée par une autre Fanny qui commençait alors une brillante carrière, Fanny Cerrito. […] En mars commença un long mois de maladie. […] Quand Fanny fut rétablie, commencèrent les répétitions de la Tarentule, ballet-pantomime en deux actes, dont le livret était de Scribe, la musique de Gide. […] Après avoir reconnu à Lucile Grahn toutes les qualités nécessaires pour faire une excellente sylphide et les avoir refusées toutes à Fanny, le journal disait : « Mlle Grahn n’a pas recours aux tours de force chorégraphiques, aux poses provocantes, à ces sourires agaçants, à ces tournoiements de toupies d’Allemagne dont le succès commence un peu à baisser. » Au mois de décembre, lorsque le bruit courut que Fanny se disposait à partir pour l’Amérique, la Gazette émit cette opinion : « Nous ne voulons pas établir d’inconvenante comparaison entre Mlles Elssler et Grahn, mais nous pouvons bien dire que, puisque Mlle Elssler doit quitter l’Opéra pour deux ans, Mlle Grahn la remplacera sans trop de désavantage. » De plus, ce journal blessait Fanny dans ses plus chères affections, en jugeant sa sœur avec cruauté. […] Son absence, pensait-elle, serait une leçon pour les ingrats et les inconstants qui commençaient à la dédaigner ; ils verraient le vide que son départ laisserait à l’Opéra et souhaiteraient son retour.
Une heure après que le bal fut commencé, Antiochus se sentant échaufé de vin, s’avisa d’en sortir sécretement, pour se faire rapporter en dés-habillé au milieu de l’assemblée, enveloppé dans un drap, d’où se levant tout-à-coup, il dansa une Entrée d’Endormi avec tant d’extravagance, que tout ce qu’il y eut de personnes de considération sortirent du bal, comme par mépris pour le Roi, ne pouvant soufrir cette indignité dans un bal de cérémonie, où la bienséance doit toujours être observée ; ce qui est bien différent d’un bal masqué, où la licence est tolérée, comme je le ferai voir dans son lieu. […] Je commence à mieux connoître Ce mortel qui sembloit être Ce qu’il vouloit imiter, Admirable Pantomime, Que la surprise unanime Au rang des Dieux fit monter.
Sur quoi le saint docteur commence par ces mots : (hom. […] En cet endroit nous fondions tous en larmes : ce ne fut pas moi qui commençai, mes larmes ne firent que suivre celles de mes auditeurs ; et voyant que ce que je leur disois les faisoit pleurer amèrement, j’avoue que je ne pus me retenir.
Pour procéder avec ordre dans ce traité, et ôter tout lieu d’échapper à la force des autorités et des raisons que ces auteurs allèguent, ils commencent par donner l’idée des danses contre lesquelles ils écrivent. […] Les choses saintes se doivent traiter par des moyens saints et légitimes ; et celui qui veut faire une bonne œuvre, la doit commencer sur de meilleurs fondemens. » Tout le traité est terminé par une conclusion énergique et pressante, dont voici quelques traits : « Et c’est pour toutes ces raisons que nous exhortons nos églises à chasser et reléguer ces mauvaises coutumes aux enfers, dont elles sont venues, aux solennités des idoles, à une cour d’Hérode, enfin, aux lieux de débauches ; car, dans un si grand nombre de raisons de les juger toutes indignes de notre profession, il n’y en a pas une seule qui nous doive engager à les supporter comme choses indifférentes, et sous prétexte d’aucun profit public ou particulier.
Et je me tairai même encore sur ceux de la Fontaine de Jouvence et des caprices de Galathée 1, persuadé de vos bontés et de l’intérêt que vous voulez bien prendre à tout ce qui me touche, je pense, Monsieur, que la description des ouvrages que me doivent entièrement le jour, et que vous pouvez regarder comme le fruit unique de mon imagination, vous plaira davantage ; et je commence par celui de la toilette de Venus, ou des ruses de l’Amour, ballet heroï-pantomime. […] Là, le ballet symétrique commence ; les beautés mécaniques de l’art se déploient sur une grande chaconne, dans la quelle l’Amour, Vénus, les Graces, les Jeux et les Plaisirs dansent les principaux morceaux.
10 Persuadé des bontés dont vous m’honorez & de l’intérêt que vous daignez prendre à tout ce qui me touche, je pense, Monsieur, que la description des ouvrages qui me doivent entiérement le jour & que vous pouvez regarder comme le fruit unique de mon imagination, vous plaira d’avantage ; & je commence par celui de la Toilette de Vénus, ou des Ruses de l’Amour, Ballet héroï-pantomime. […] Là le Ballet Symmétrique commence ; les beautés méchaniques de l’Art se déploient sur une grande Chaconne, dans laquelle l’Amour, Vénus, les Graces, les jeux, & les plaisirs dansent les principaux morceaux.
Le Festin fini, les Tables disparurent ; des Amphithéâtres de verdure, et un Parquet de gazon furent mis en place, comme par magie : le Bal de cérémonie commença ; et la Cour s’y distingua par la noble gravité des Danses sérieuses, qui étaient alors le fond unique de ces pompeuses Assemblées.