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76. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 8 janvier. Esquisse pour un portrait de Mlle Camille Bos. — les Ballets Léonidoff. — « l’automne » et les « chansons arabes ». »

Et c’est le fait de la plupart des danseuses françaises, ou plutôt latines, l’attitude où la verticale de l’aplomb, passant par la jambe d’appui, est barrée par l’horizontale du bas de la jambe croisée, doit sa beauté tectonique au jeu des angles et des lignes brisées.

77. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’interprétation du chanteur »

Mais elles se trouvent resserrées ou dans le haut ou dans le bas, lorsqu’elles sont obligées de s’assujettir au ton général établi ; et c’est de ce ton général qu’il est nécessaire de partir pour se former des idées exactes des objets qu’on veut faire connaître. […] Dès qu’un dessus artificiel fournissait (n’importe comment) plusieurs tons dans le haut et dans le bas, qui excédaient l’étendue d’un dessus naturel, il s’ensuivait que celui-ci paraissait lui être inférieur, et devenait en effet moins utile. […] Ainsi à force d’art, de travail et de constance, elles ont calqué sur leurs voix plusieurs tons hauts et bas au-dessus et au-dessous du diapason naturel.

78. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — V, mes débuts aux folies-bergère » pp. 50-

Je vis revenir Marten Stein l’oreille basse.

79. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — X. m. et mme camille flammarion  » pp. 108-

Quelques tables étaient hautes, d’autres basses, les chaises poussaient à son comble l’aspect disparate et le couvert manquait terriblement de couteaux et de verres.

80. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — L’épouse persanne. Ballet héroï-pantomime. » pp. 197-206

La jeune Reine, Usbeck, Zélis et les Dervis l’accompagnent ; la garde impériale ferme cette marche pompeuse ; chaque quadrille se place successivement et par rang dans les différentes parties de ce grand éditice ; le Sophi monte sur son trône ; Zulmire est à ses pieds ; Usbeck et Zélis sont placés plus bas ; les grands Officiers de l’Empire entourent le Sophi ; les troupes forment une double haie.

81. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Par exemple il disait : « Elle absente, la vie parisienne de chaque soir était tout à fait impossible. » Ou encore : « Toutes les danseuses de ce monde sont égales et se valent, quand Mlle Taglioni ne danse pas. » Il classait ainsi le personnel du corps de ballet : « Là-haut Mlle Taglioni, un peu plus bas les deux Elssler, un peu plus bas les deux Noblet, après quoi l’armée tout entière de ces belles filles sans nom, mais non pas sans charmes. » Loin de se laisser énerver par les mille coups d’épingle qu’elle recevait, Fanny donna son concours avec empressement, le 8 avril 1835, au bénéfice de sa rivale. […] Don Juan lui-même, un des grands insuccès de la direction Véron, n’était pas tombé aussi bas. […] « Elle s’avance, dit Théophile Gautier, dans les Beautés de Paris, en basquine de satin rose garnie de larges volants de dentelle noire ; sa jupe, plombée par le bord, colle exactement sur ses hanches ; sa taille de guêpe se cambre audacieusement et fait scintiller la baguette de diamants qui orne son corsage ; sa jambe, polie comme le marbre, luit à travers le frêle réseau de son bas de soie ; et son petit pied, en arrêt, n’attend pour partir que le signal de la musique.

82. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

« Tous les premiers rôles devaient être fêtés, rappelés, redemandés, c’était de droit ; mais, lorsque nous arrivions aux artistes de second ordre, il me répugnait de traduire nettement et en termes précis ce qu’on devait faire pour chacun ; je craignais d’afficher des préférences personnelles ; j’avais donc adopté, pour m’entendre à ce sujet avec Auguste, une gamme chromatique dont les notes élevées étaient une excitation des applaudissements, dont les notes basses prescrivaient de la froideur. […] Journaliste lui-même, il recruta sans peine des mercenaires qui se firent, en échange de quelques louis ou simplement d’un bon dîner, ses thuriféraires attitrés, ses « matassins », les exécuteurs de ses hautes et basses œuvres. […] De son administration date l’invasion de l’Opéra par la cohue des fêtards de bas étage, des danseurs de barrière, des filles surveillées par la police.

83. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

La fiancée se répète tout bas : « Il est amoureux d’une fille invisible !  […] Mais notre jeune homme est résolu à tout braver, il obéit à la main qui le guide, où va la Sylphide, il ira ; il est à elle, pour la suivre il a tout oublié, tout quitté, il est son amant, il est son esclave : « Attache-moi comme ton esclave, comme ton hôte, esprit vagabond du foyer domestique, toi qui as rempli mon sommeil d’illusions si douces et si charmantes ; ou du moins, si je n’ai pas de place dans tes domaines, mon amour aérien, rends-moi le foyer d’où je pouvais t’entendre et te voir, la terre modeste de la cendre que tu agitais le soir pour éveiller une étincelle, le tissu aux mailles invisibles qui court sur les vieux lambris, et qui te prêtait son hamac flottant dans les nuits tièdes de l’été. — Reviens, reviens dans ma cabane ; s’il se peut, je ne te dirai plus que je t’aime, je n’effleurerai plus ta robe, même quand elle céderait, en courant vers moi, au courant de la flamme et de l’air. — Je te nommerai tout bas, personne ne m’entendra. — Tout ce que je veux, c’est de le savoir là et de respirer un air qui touche à l’air que tu respires, qui a passé si près de ton souffle, qui a circulé entre tes lèvres, qui ait été pénétré par tes regards ! 

84. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre III » pp. 27-43

Les messieurs n’y voient que du feu et sont convaincus qu’ils « enrichissent » un bas bleu.

85. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre V. » pp. 32-39

C’est principalement dans leurs pantomimes, genre trivial, sans goût, sans intérêt, d’une intrigue basse, que les chefs-d’œuvre du mécanisme se déploient.

86. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Alceste. Ballet tragique. » pp. 207-218

Admète joignit à l’hospitalité tout ce que la magnificence et la générosité, peuvent y ajouter ; il leur donna des fêtes brillantes ; Hercule à l’exemple d’Apollon devient l’ami et le Protecteur d’Admète ; mais Lycomède dont l’ame étoit basse et ingrate, conçut l’horrible projet d’enlever Alceste à son époux ; il dissimula sa passion criminelle, et résolut en secret d’exécuter ce barbare dessein, lorsqu’il en tronveroit l’occasion.

87. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE V. » pp. 61-77

C’est principalement dans leurs Pantomimes, genre trivial, sans goût, sans intérêt, & d’une intrigue basse, que les chefs-d’œuvres du méchanisme se déploient.

88. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « III. Éducation. » pp. 24-35

D’abord, sur celle-ci, — dont le rideau relevé démasque les effrayantes profondeurs de la salle, — toutes ces demoiselles habillées d’un corsage de flanelle, de percale ou de piqué, qui laisse à découvert leurs bras et leurs épaules ; d’un caleçon de même étoffe, qui s’arrête au-dessus du genou ; de bas, jarretés fort haut, qui leur tiennent lieu de maillot, — et chaussées d’espèces de « cothurnes » d’un puce douteux ou d’un blanc roux.

89. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IX » pp. 120-137

henriette, bas à Mélanie.

90. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260

Ne pensez pas que ce grand Acteur soit bas, trivial & grimacier ; fidelle imitateur de la nature, il en sait faire le plus beau choix, il la montre toujours dans des positions heureuses & dans des jours avantageux ; il conserve la décence que le Théatre exige dans les Rôles même les moins susceptibles de graces & d’agréments ; il n’est jamais au-dessous ni au-dessus du Personnage qu’il fait ; il saisit ce point juste d’imitation que les Comédiens manquent presque toujours ; ce tact heureux qui caractérise le grand Acteur & qui le conduit à la vérité, est un talent rare que M. […] Dumoulin pareillement s’étoit éloigné du bas comique, il avoit embrassé comme le genre qui lui étoit propre celui des pas de deux, & de la Danse tendre & expressive. […] L’élévation de son ame, le caractere respectable de sa physionomie, ses organes disposés à rendre le pathétique & à faire verser des larmes n’auroient pu convenir à des caracteres bas, qui exigent aussi peu de talent que de perfection.

91. (1779) Trattato teorico-prattico di ballo « Trattato teorico-prattico di ballo —  Parte prima — Capitolo LX. Delle Capriole » p. 31

Si puol fare in altre variate maniere sì a terra, sì basse, sì in aria, e per quante tanti segnalati Ballerini le hanno fatte, e per quante ne vorran fare i bravi a’ tempi nostri di propria invenzione. […] Posto dunque in detta posizione, si piegano egualmente le ginocchia e nel distenderle, si salta con staccare i piedi alla seconda in aria, tenendo distesa tutta la vita ed i ginocchi, basse le punte de’ piedi, che poi si riuniscono in prima e tornano altra volta a distaccarsi alla seconda, ma sforzata, ed aperti i piedi quanto più si possano; nel principiar della cascata si cominciano a riunire, per trovarsi nel cader giù altra volta alla quinta di prima, o sotto quel piede che nel principio era sopra.

92. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »

Mais si le Public judicieux et instruit, applaudit à mes tentatives comme je m’en flatte, parce que le vrai fait son effet dans tous les temps, dans tous les Pays (pour me servir d’une réflexion de l’Abbé Du Bos) je ne me découragerai point pour des prétendus bons mots, et j’aurai toujours devant les yeux le conseil, que l’auteur de la Poétique Française a donné aux Poètes, et que je m’approprie en qualité de compositeur de Tragédies Ballets « Qu’il faut avoir le courage d’écrire pour les âmes sensibles, sans nul égard pour cette malignité froide et basse, qui cherche à rire, où la nature invite à pleurer ».

93. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse ancienne »

Existimo (dit l’un des plus célèbres) in utroque psalmo nomine chori intelligi posse cum certo instrumento homines ad sonum ipsius tripudiantes ; et plus bas : de tripudio seu de multitudine saltantium et concinentium minime dubito. […] Il ne faut pas la confondre avec les danses nuptiales dont on parlera plus bas ; celle-ci n’avait que des expressions douces et modestes.

94. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XII. » pp. 315-361

Quantité de Danseurs s’imaginent, Monsieur, qu’il n’est question que de plier les genoux très-bas pour être liant & moëlleux ; mais ils se trompent à coup sûr, car la flexion trop outrée donne de la sécheresse à la Danse ; on peut être très-dur & sacader tous les mouvements en pliant bas comme en ne pliant pas. […] En partant de ce principe, il n’est pas douteux que fléchissant les genoux plus bas qu’il ne le faut relativement à l’air sur lequel on danse, la mesure alors traîne, languit & se perd.

95. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIV, la princesse marie » pp. 146-

Autour de la cheminée, la Princesse avait aménagé un petit coin intime, avec des divans et des sièges bas recouverts d’étoffes liberty.

96. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

L’un semble siffler en déclamant ; l’autre a tout l’accent d’un bas Normand, qui voudrait faire le beau parleur ; celui-ci change souvent les voyelles en s, écorche impitoyablement les oreilles par ses barbares élisions, & gasconise comme s’il était encore dans sa Province ; enfin celui-là parle tellement du nez, qu’on serait tenté de croire que sa langue est montée dans son cerveau.

97. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVI. » pp. 160-172

Dans ce moment le peuple se révoltoit et poussoit des cris d’indignation, (prononcés par des choeurs cachés) ; les troupes, par un mouvement spontané mettoient bas les armes ; Danaiis saisi de frayeur et outré de colère s’élançoit sur Hypermnestre l’entrainoit et levoit son poignard pour le lui plonger dans le sein au premier mouvement ou l’on tenteroit de venir à son secours.

98. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

Les captifs d’Hercule et d’Agamomnon peuvent être pieds nus, c’est-à-dire, avec des bas doigtés ; mais ce costume scrupuleux deviendroit trop sévère et même dégoûtant s’il étoit régulièrement observé et pour Hercule et pour Agamemnon.

99. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

La manola est convaincue de son abandon et se retire désolée ; mais, au moment où elle va sortir, Asmodée, bon diable, lui dit tout bas de ne point désespérer encore, qu’il lui reste un protecteur puissant qui veillera sur elle. […] Pour le bouquet de la fête, on prie Florinde de danser. — Elle s’avance en basquine de satin rose garnie de larges volants de dentelle noire ; sa jupe, plombée par le bord, colle exactement sur ses hanches ; sa taille de guêpe se cambre audacieusement et fait scintiller la baguette de diamants qui orne son corsage ; sa jambe, polie comme le marbre, luit à travers le frêle réseau de son bas de soie ; et son petit pied, en arrêt, n’attend pour partir que le signal de la musique.

100. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

La femme, les yeux bas, regardait toujours son tablier bleu.

101. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

Un Arthur lui dit tout bas :… mon plus bel ouvrage. […] Il faut que le corps des Lorettes soit bien mieux confectionné que les machines à vapeur à haute et basse pression ; il n’est pas possible de les faire fonctionner aussi activement sans retouche. […] Bien plus, la loge de la Lorette sembla aux ombrageux insulaires un lazaret de pestiférés, on s’en isola, parce qu’il circula un soupçon sur l’étrangère : les faiseurs de cancans de Londres se dirent que la dame avait une mission de basse diplomatie et qu’on l’avait envoyée à Londres non pas pour ses beaux mais pour ses bons yeux. […] Et il ajoute tout bas : « Si tu veux, au carnaval nous irons faire une partie de bal Chicard. » Le maire répond : « Monsieur le préfet, vous me faites beaucoup d’honneur. » Sous le cachemire de la femme du financier, sous la tiretaine de la fermière, même sous le sarrau de serge des sœurs de la sagesse, partout la Lorette se trahit à l’œil exercé qui la cherche… Un poème.

102. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Un peu plus bas, elle voit un berger qui brise son chalumeau et qui exprime ce que la douleur et la langueur ont de plus touchant. […] J’entends les maîtres de ballets se récrier, me traiter d’innovateur et d’homme systématique qui ne s’attache qu’à, introduire dans la danse noble des caractères bas et roturiers.

103. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

A table, je demandai à Mme Claretie, tout bas et en anglais : — Serait-il muet ?

104. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Methode povr les dames. » pp. 53-69

Car si elles se plient vn peu bas esgalement sur tous les pas, & se releuent sur la pointe des pieds elles paroistront quasi s’esleuer autant que celles qui saustent, & auec cest aduantage que leurs actions en seront beaucoup plus douces.

105. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144

Que les danseurs qui commencent ne confondent pas cette pantomime noble dont je parle, avec cette expression basse et triviale que les Bouffons d’Italie ont apportée en France, et que le mauvais goût semble avoir adoptée.

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