Apprenez aussi, Monsieur (sans pourtant que je cesse d’être modeste), apprenez qu’un Amateur de Pantomimes a été si charmé de la mienne, sur une simple lecture, qu’il a eu la générosité de me faire un présent considérable.
— Certainement, j’ai déjà eu l’honneur de l’apprendre à ces messieurs.
Je n’appris que plus tard que M.
… Elle m’apprit alors que M.
Quel dommage qu’on ne leur ait pas appris à danser !
Lully, Italien de Nation, étant venu en France à l’âge de neuf ans ; y appris la Musique : & comme il avoit un genie rare & sublime, il s’éleva bien-tôt au-dessus de tous les Compositeurs de son tems.
Il ordonna que la Peinture tiendroit le premier rang parmi les Arts libéraux ; qu’il ne seroit permis qu’aux nobles de l’exercer, & que dès leur plus tendre jeunesse ils commenceroient leurs exercices par apprendre à dessiner : il regardoit en cela le dessein comme la chose la plus capable de disposer l’esprit au bon goût, à la connoissance des autres arts, & à juger de la beauté de tous les objets du monde ; il visitoit souvent les Peintres, & prenoit plaisir à s’entretenir avec Appellès des choses qui regardoient la Peinture. […] Mais lorsque le Roi eut appris son innocence, il fut touché d’un tel repentir de ce qu’il lui avoit fait souffrir, qu’il lui donna cent talens, & lui mit entre les mains son accusateur, pour en faire ce qu’il lui plairoit. […] La déclamation, dont Quintilien traite fort exactement, sans laquelle, dit-il, l’imitation est imparfaite, & qui est l’ame de l’éloquence, dépend du peu de principes, & presque entierement des talens naturels ; la versification consiste dans la mesure harmonieuse, dans le tours du vers, & dans la rime : quoique ces choses demandent de la réfléxion, de la lecture, & de la pratique, elles s’apprennent néanmoins assez facilement par gens qui y ont de l’inclination. […] Que n’apprenons-nous pas des médailles & des sculptures antiques ?
Les excellentes lettres de cet artiste célèbre, sur les ballets, ont été écrites particulièrement pour le compositeur, et ne devraient jamais sortir de ses mains ; c’est cet ouvrage qui apprendra aux artistes danseurs les véritables règles dramatiques, et la manière simple d’intéresser dans une action pantomime.
Si vous consultez Lucien, vous apprendrez de lui, Monsieur, toutes les qualités qui distinguent, et qui caractérisent le grand maître de ballets, et vous verrez que l’histoire, la fable, les poëmes de l’antiquité et la science des temps exigent toute son application.
Suétone nous apprend que Néron eût la bassesse de s’associer aux mimes, et de jouer plusieurs rôles sur les théatres publics ; lorsque cet Empereur représentoit, un décurion, où un héros, il avoit soin de faire sculpter un masque qui lui ressembloit parfaitement, et lorsqu’il représentoit quelque déesse, ou quelqu’héroïne, il faisoit faire alors un masque ressemblant à la femme qui en ce moment captivoit son coeur.
Si vous consultez Lucien, vous apprendrez de lui, Monsieur, toutes les qualités qui distinguent & qui caractérisent le grand Maître de Ballets, & vous verrez que l’Histoire, la Fable, les Poëmes de l’antiquité & la Science des temps exigent toute son application.
On m’affirme que, depuis peu, MM. les professeurs apprennent à danser sans douleur.
« Correspondants et voyageurs, écrit-il le 20 juin, nous apprennent sur le talent de l’une des demoiselles Esler (sic) des choses qui fortifient l’espérance d’un grand succès à l’Opéra. […] Ellébore. » Autre bruit de coulisses, le 3 septembre : « Plus les artistes de l’Opéra voient aux répétitions danser Mlle Fanny Elssler, plus ils en conçoivent l’espoir d’un grand succès. » Voici encore un autre potin, du 6 septembre : « Le succès de Mlle Fanny Elssler parmi ses nouveaux camarades est tel que cette danseuse pourrait bien faire école, à l’instar de celle qui leur a appris à taglioniser. […] « Le talent de Mlle Taglioni, dit-elle, n’a pas de limites ; il se révèle dans le moindre geste, le moindre mouvement de ses pieds, de sa tête et de ses bras ; c’est un talent qui charme toujours, parce qu’il est complet et possède toutes les ressources de la véritable danse, depuis la perfection technique que donne l’étude, jusqu’à la grâce native et la délicatesse des poses qui ne s’apprennent pas. » D’après la Revue de Paris, le grand succès du 21 septembre aurait été entièrement spontané.
Les stances avec grace apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n’osa plus enjamber. […] Les danseurs en mesure apprirent à tomber, Et le pas sur le pas n’osa plus enjamber. […] « Elle eut la bonté de m’apprendre elle-même le pas d’un ballet qui fut exécuté avec beaucoup de magnificence ». […] Socrate est loué par les philosophes qui ont vécu après lui, de ce qu’il dansait comme un autre dans les bals de cérémonies d’Athènes ; il tenait à honneur d’y exécuter les Danses qu’il avait apprises de la belle Aspasie. […] Il y avait à Rome des écoles publiques, pour apprendre cet art.
Des prodiges qui, par elle, s’accomplissent, Eryximaque doute qu’elle sache quelque chose d’autre que des entrechats péniblement appris. […] « Beauchamps, — nous content, d’après l’anecdote du « Mercure galant », les frères Parfaict, érudits incomparables, dans leur histoire manuscrite de l’Opéra, — disoit à des personnes qui lui faisoient compliments sur la variété de ses entrées qu’il avoit appris à composer les figures de ses ballets par des pigeons qu’il avoit dans son grenier.
Les Journalistes sont encore dans l’erreur, puisqu’ils donnent leurs avis comme des loix, & veulent apprendre au Public ce qu’il doit estimer ou dédaigner.
Le marquis de Massa lui apprenait la boxe ; mais, quand les leçons particulières étaient trop orageuses, elle allait à Fontainebleau se reposer aux lanciers de la garde, dont le beau comte de M… était le plus élégant officier.
ÉRYXIMAQUE Cher Socrate, elle nous apprend ce que nous faisons, montrant clairement à nos âmes, ce que nos corps obscurément accomplissent. […] et qu’elle se flatte d’engendrer d’autres prodiges que des coups de pied très élevés, des battements, et des entrechats péniblement appris pendant son apprentissage ? […] SOCRATE Alors il nous apprendrait d’un seul coup ce que nous cherchons à élucider maintenant… Mais j’ai quelque chose encore qu’il faut que je demande à Éryximaque.
Tite-Live nous apprend que les Fêtes Saturnales furent célébrées à Rome pour la premiere fois, sous le Consulat de Simpronius & de Mincius, & que Janus premier Roi d’Italie, l’an 2722 du Monde, en fut l’inventeur, par rapport au tems de l’âge d’or, en l’honneur du régne de Saturne, pendant lequel tems tous les peuples vivoient dans une indépendance absolue : cette fête se célébroit encore sous le régne d’Auguste, dans le mois de Décembre, pendant huit ou dix jours seulement.
Des vers italiens qu’elle fit pleuvoir en s’envolant, sur l’Assemblée, apprenaient que c’était à la fortune et à la valeur du Roi de France que la gloire véritable était due, et que ses ennemis n’en avaient que l’apparence.
Citoyen Conseiller d’État, J’ai appris, par le Cn Cellérien, que le sieur Gallet vous avait adressé un mémoire dans lequel il cherche à prouver que tous les maîtres de Ballets (ou tous les individus qui croient l’être) ont le droit d’établir des ballets d’action au Théâtre des Arts.
Athénée, d’après Aristote, rapporte que les Crotoniates, qui faisaient la guerre à ce peuple, s’étant aperçu du soin avec lequel on y élevait les chevaux, firent secrètement apprendre à leurs trompettes les airs de ballet que les Sybarites faisaient danser à ces animaux dociles. […] L’aventure d’Eriphanis fit du bruit dans la Grèce, parce qu’on y avait appris ses chansons ; on les chantait, et on représentait sur ces chants les aventures, les douleurs d’Eriphanis, par des mouvements et des gestes qui ressemblaient beaucoup à la danse.
Un instant après elle vent entrer dans le temple de Junon, pour y faire un sacrifice, consulter les Augures, et apprendre si l’union qui la flatte, se formera sous d’heureux auspices ; puis reprenant tout à coup sa première fierté, et rougissant de sa foiblesse, elle veut fuir Enée ; elle veut le bannir de son cœur, elle veut lui ordonner de quitter ses états ; mais un sourire d’Ascagne renverse et détruit tous ses projets, et croyant voir dans les traits de cet enfant tous ceux de son vainqueur, elle n’est plus occupée que du désir de lui plaire, et que du bonheur d’en être aimée.
Quelques-uns prétendent qu’on apprendrait plus facilement à chanter, si au lieu de parcourir d’abord les degrés diatoniques, on commençait par les consonances, dont les rapports plus simples sont plus aisés à entonner. […] Les vieillards attachés aux beaux vers de Quinault, qu’ils ont appris dans leur jeunesse avec le chant de Lully, reprochent aux opéras modernes qu’il y a trop peu de vers de déclamation.
Il apprend par Electre l’assassinat affreux qu’Egiste vient de commettre sur leur père.
Voici ce que j’avais appris sur le compte de cette brave femme.
La Lorette figurante, par suite de la répulsion que son espèce a pour tout travail, n’a jamais pu apprendre le premier hémistiche d’un chœur. […] Elle doit à elle seule sa transformation : elle a appris, on ne sait comment, à porter son châle, à se rouler dans un cachemire ; elle arrive à la contrefaçon de la femme d’agent de change ; seulement, on la reconnaît, quoi qu’elle fasse, au fanatisme qu’elle professe pour la sous-jupe Oudinot. […] Le parrain, voulant seconder les intentions épistolaires de sa pupille, lui fait donner soixante-cinq leçons par un calligraphe qui apprend l’écriture en six séances. La jeune fille est rebelle à l’art des Audoyer et des Brard et Saint-Omer : non-seulement elle n’apprend pas à former les signes graphiques (c’est ainsi que les professeurs nomment l’alphabet) ; mais encore, économe du terrain comme une fille de laboureur qu’elle est, elle n’observe aucune distance dans le sillon, et toute la semence ou plutôt toutes les lettres se touchent et forment une chaîne sans solution de continuité.
Quand je revins j’appris qu’elle avait demeuré, pendant mon absence, à l’hôtel où je l’avais laissée, et que sa note, mise à mon compte, s’élevait à près de six mille francs.
J’appris, par la suite, au théâtre même, qu’on avait téléphoné après le déjeuner, pour dire que la Reine désirait voir la Loïe Fuller, mais qu’elle devait repartir à quatre heures.
Je n’entends pas parler ici de ces prétendus amateurs opulens et imbécilles, qui dépensent beaucoup d’argent, pour acheter de froides copies, qu’on leur vend pour d’excéllens originaux ; je ne parle pas non plus de ces êtres, qui possèdent à grands frais d’immenses bibliothèques, dont tous les livres, à commencer par la barbe bleue et le petit poucet, sont magnifiquement reliés ; je parle de ces gens aisés et curieux, de ces vrais amateurs qui ont employé leur revenu à voyager pour s’instruire ; qui ont visité toutes les écoles ; qui ont vécu avec les artistes et qui ayant contracté l’habitude de voir et de comparer, ont appris à juger sainement.