/ 141
130. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre V. Témoignages des Évêques dans leurs Instructions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses. » pp. 51-71

Une première raison, c’est que le temps de la vie présente n’est pas le temps de songer à se divertir, et surtout par un divertissement aussi dissipant que la danse ; mais le temps de gémir et de pleurer, parce que nous sommes ici-bas dans un lieu d’exil, dans une vallée de larmes, et comme dans une prison, et que de quelque côté que l’homme se tourne il ne voit autour de lui que des sujets d’affliction.

131. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93

Et en effet, si la seule rencontre de l’homme avec la femme peut par le moyen des regards « allumer le feu des convoitises ; s’il en est de même des paroles obscènes, des chansons folles, des manières trop libres, on peut juger des grands inconvéniens que toutes ces choses produisent, quand elles concourent ensemble dans un même lieu, entre les mêmes personnes, le cœur surtout n’étant là que pour se donner du plaisir.

132. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

On a déjà dû apercevoir, par le détail où on est entré, que le point capital dans ces grands spectacles, est d’y répandre la joie, la magnificence, l’imagination, et surtout la décence : mais une qualité essentielle qu’il faut leur procurer avec adresse, est la participation sage, juste, et utile, qu’on doit y ménager au peuple dans tous les cas de réjouissance générale. […] Ainsi les bals, les mascarades, et surtout les ballets qui n’entraînaient après eux aucun danger, et que la reine Catherine de Médicis avait connus à Florence, furent pendant plus de 50 ans la ressource de la galanterie et de la magnificence française. […] Voyez les mémoires du temps, et les diverses relations des fêtes de Louis XIV, surtout de celle de 1668. […] Ce lieu, par son étendue, par la riche décoration de divers édifices qu’il domine et qui l’environnent, surtout par le bassin régulier sur lequel il est élevé, pouvait faire naître à un ordonnateur de la trempe de celui-ci, les riantes idées des plus singuliers spectacles. […] Ils étaient habillés uniformément comme ils ont coutume d’être en hiver, avec une espèce de surtout de peau de mouton, fournie de sa laine, des guêtres de même, et sur la tête, une toque appelée vulgairement barret, qui était garnie d’une cocarde de rubans de soie blanche et rouge.

/ 141