Il est bien mis, avec une sorte de négligence.
Des habitués tels que : Morny, Paul Daru, Aguado, la Valette, Walewski, Montguyon, Halévy, Denormandie, Rossini, Meyerbeer, Scribe, Auber, etc… établissent une sorte de communication continuelle entre le public et les artistes : beaucoup de ces derniers, à leur tour, font le pont avec les gens du monde, mettent en lumière la pénétration réciproque du corps diplomatico-politique, du corps chantant et cabriolant. Des chefs-d’œuvre discutés, admirés surtout, entretiennent dans l’opinion cette sorte de frémissement amoureux qui se résout en intérêt passionné et en enthousiasme. […] * * * D’une manière générale, les « experts » distinguent trois sortes de danses à l’Opéra : 1º Les danses d’attitude.
Vialart, après avoir rapporté ce fait mémorable, ajoute que M. de Châlons appuya ce jugement et s’en servit pour faire connoître le danger de ces sortes de divertissemens, et combien ils étoient contraires à l’esprit du christianisme pour les mœurs. […] Ce ne sont d’ordinaire que de jeunes gens qui composent ces sortes d’assemblées, lesquels ont assez de peine à résister aux tentations dans la solitude ; à plus forte raison dans ces lieux-là, où les beaux objets, les flambeaux, les violons et l’agitation de la danse échaufferoient des anachorètes. […] La faculté de théologie de Paris, dans ses articles de doctrine, imprimés chez Estienne, parlant des comédies, des bals et des danses, s’exprime ainsi dans l’art. 73 de la première partie : « Les comédies et les autres spectacles sont justement défendus ; c’est un péché que d’y assister : il faut porter le même jugement des bals ; et généralement toutes sortes de danses doivent être regardées comme dangereuses : Comediæ aliaque ejusmodi spectacula vetita sunt, iisque interesse peccatum est ; idem judicandum de choreis quæ vulgò bals vocantur : cœtera verò saltationum genera periculosa.