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51. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Adèle de Ponthieu. Ballet tragi-héroïque, en quatre actes. » pp. 109-120

Gabrièle , sœur d’Adèle.

52. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269

Mais quand nous n’aurions pas ces autoritez, nos sens & la raison nous disent assez que la Poésie ne fait entendre aucun événement, que la Peinture ne puisse faire voir : il y a longtems qu’elles ont été reconnues pour deux sœurs qui se ressemblent si fort en toutes choses, qu’elles se prêtent alternativement leur office & leur nom ; on appelle communément la Peinture une Poésie muette, & la Poésie une Peinture parlante. […] Mais quoique la Peinture & la Poésie soient deux sœurs qui se ressemblent en ce qu’elles ont de plus spirituel, on pourroit néanmoins attribuer à la Peinture plusieurs avantages sur la Poésie ; je me contenterai d’en toucher ici quelques-uns. […] Je me suis donc contenté de faire observer dans ce petit discours, combien l’idée qu’on avoit de la Peinture étoit imparfaite dans la plupart des esprits, & que de-là venoit la préférence que quelques-uns ont voulu donner à la Poésie ; j’ai taché de faire voir la conformité qui se rencontre naturellement dans ces deux arts, lesquels peuvent se raporter aussi à la Musique comme trois sœurs inséparables, par rapport aux arts qui sont communs pour la perfection des spectacles. […] C’est aussi par où je finis le Traité de la Peinture & de la Poésie, que je regarde comme deux sœurs, que la jalousie entretient dans la discorde depuis leur naissance, pour les prérogatives de leur art.

53. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIII, mes danses et les enfants » pp. 134-145

Mais son frère et sa sœur lui ont tellement farci la tête du nom de Loïe Fuller que lorsqu’il vous verra, ce qu’il dira vaudra la peine d’être noté… » Si je cite ce fait c’est parce que, je le répète, il s’agit d’un témoignage écrit et qui, en outre, prouve bien l’impression profonde que mes danses produisent sur les enfants.

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