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172. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « V. Pastels après décès. » pp. 54-87

Elle ne portait, d’ailleurs, avec son corset et un jupon, qu’une simple robe de mousseline « tournée en draperie et ajustée suivant le modèle d’une statue grecque. » Cette innovation ne l’empêcha point d’être si vivement goûtée par nos voisins d’outre-Manche, qu’à une représentation donnée à son bénéfice, les places furent prises d’assaut, l’épée à la main, et que la bénéficiaire, au milieu des applaudissements frénétiques, reçut, sous forme de pralines et de papillotes renfermant des bank-notes et des guinées, une somme qui fit monter la recette à plus de deux cent mille livres.

173. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Maintenant que le succès de Mlle Fanny Elssler diminue un peu, on n’applaudit plus sa sœur, et cela est bien simple : il faut partager fraternellement la bonne et la mauvaise fortune. » Irritée de toutes ces attaques, alarmée aussi un peu par la tiédeur croissante qu’elle croyait sentir chez le public, Fanny Elssler prêta volontiers l’oreille à des propositions séduisantes qui lui venaient d’Amérique. […] Au foyer de la danse, on citait Mlle Céleste qui, simple marcheuse à l’Opéra, connue seulement par ses succès de galanterie, avait, disait-on, gagné aux Etats-Unis de quoi se faire construire un palais à Baltimore et devenir propriétaire d’un théâtre à Londres.

174. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Discours préliminaire. » pp. -

Ne savent-ils pas bien que Notre-Seigneur Jésus-Christ n’ayant choisi que douze disciples sans lettres, simples, pauvres et sans défense, les a remplis de confiance et de courage contre tout le monde ?

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