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158. (1927) Paul Valéry philosophe de la danse

« Ne sentez-vous pas qu’elle (la danse) est l’acte pur des métamorphoses ? 

159. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

Pour faire sentir la vérité de cette proposition, il faut le suivre dans sa musique instrumentale et dans sa musique vocale. […] Il n’est personne qui ne sente qu’un chant qui serait l’expression véritable de ces paroles, ne saurait servir pour d’autres qui présenteraient un sens absolument contraire ; or le chant que Lully met dans la bouche de l’horrible Méduse, dans ce morceau et dans tout cet acte, est si agréable, par conséquent si peu convenable au sujet, si fort en contre-sens, qu’il irait très bien pour exprimer le portrait que l’amour triomphant ferait de lui-même.

160. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

« Partout on sent l’effort et le travail : Mlle Elssler arrondit ses gestes et prépare à loisir ses moindres poses… L’art des autres danseuses s’apprend comme un métier ; l’art de Taglioni vient de la nature… Taglioni appartient aux éléments, comme dirait Gœthe ; il lui faut des rôles en dehors de ce monde : aussi que de rôles élémentaires n’a-t-on pas inventés pour elle, ondines, sirènes, hamadryades, que sais-je ? […] Fanny sentait que le public l’aimait, elle-même aimait ce public appréciateur ».

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