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97. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

A la fin de la première représentation de la Révolte au Sérail où Perrot avait été associé à son triomphe, elle fit dans les coulisses une scène ridicule. « N’est-il pas affreux, s’écriait-elle, qu’un danseur obtienne plus d’applaudissements que moi !

98. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92

Si les principes sont bons, le goût se formera, se perfectionnera, et l’élève saura s’affranchir de ces contorsions violentes et souvent ridicules, auxquelles se livrent de jeunes danseurs, qui défigurent ainsi les dons de la nature et les beautés de l’art. Nous ne prétendons pas, toutefois, faire de chaque élève un artiste accompli ; mais l’amour-propre exige qu’on se mette à l’abri du ridicule, en quelque lieu qu’on se présente ; et c’est en s’appuyant sur de bons principes de danse, et seulement après de longues et sérieuses études, qu’on évitera ces manières triviales, fruit de l’ignorance, du mauvais goût et du mauvais ton.

99. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269

Il est vrai que les Anciens ont regardé les Poëtes & les Peintres d’un même œil, puisqu’ils étoient dispensez de rendre compte aux Juges des effets de leurs imaginations, & que la Satyre leur étoit permise pour corriger les vices : c’est pourquoi nous voyons qu’Homere attaque hardiment les Dieux, de même que les Peintres les ont tournez en ridicule, en les représentant sous la figure de plusieurs animaux, que l’on prétendoit qu’ils avoient prise pour satisfaire leurs passions.

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