Mademoiselle Fatou Un de mes voisins à l’orchestre me disait, l’autre soir, pendant le divertissement de la Juive : — Tenez, regardez-moi Fatou… Elle sait danser, celle-là !
La danse après tout n’a d’autre but que de montrer de belles formes dans des poses gracieuses et de développer des lignes agréables à l’œil ; c’est un rythme muet, une musique que l’on regarde. […] « Comme danseuse, Mlle Elssler possède la force, la précision, la netteté du geste, la vigueur des pointes, une hardiesse pétulante et cambrée tout à fait espagnole, une facilité heureuse et sereine dans tout ce qu’elle fait, qui rendent sa danse une des choses les plus douces du monde à regarder ; — elle a, en outre, ce que n’avait pas Mlle Taglioni, un sentiment profond du drame : elle danse aussi bien et joue mieux que sa rivale132. » Le tumulte lui-même, Th.
Mais l’écolier n’en veut pas croire un mot, et si ce n’était son bienfaiteur qui lui tient ce langage, il le regarderait comme une offense personnelle.