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77. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XII. Le foyer de la danse » pp. 270-287

La danseuse rapporte tout, compare tout à l’Opéra.

78. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92

Même tems de sissone, rapporté dessous ou dessus le coude-pied. […] Pliez et développez en même tems la jambe qui est devant, vers la quatrième position de ce côté ; ensuite enlevez-vous et rapportez en même tems la jambe que vous avez développée contre l’autre, en entrant le pied au-dessus du coude de l’autre pied, près le bas de la jambe, et tenez le genou tourné à côté de vous. […] Pour faire le pas de bourrée dessus, suivez la même règle ; pliez, développez une jambe à la seconde position, et en vous relevant, rentrez-la à la troisième position devant l’autre, que vous lâcherez aussitôt de côté, pour marcher le second pas ; et rapportez encore la jambe ou le pied qui a fait le premier, pour marquer le troisième tems, en le mettant devant l’autre à la troisième position. […] Pour remplir ces traits, deux cavaliers de vis-à-vis passant derrière leurs dames, allant à droite, feront le tems levé, le chassé à la seconde position, le jeté et l’assemblé devant à la troisième ; puis de la jambe droite qui est devant, ils enlèveront une sissone, passant la jambe derrière pour relever le pied au bas de l’autre jambe, et celle qui est passée derrière reviendra assembler devant ; et de la jambe gauche qui est derrière, ils enlèveront sissone dessous, rapportée ou relevée derrière le bas de l’autre jambe ; celle relevée viendra assembler devant à la troisième position : les cavaliers repassant derrière leurs dames, répéteront ce même enchaînement de la jambe gauche et allant de ce côté.

79. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

« Cette dernière, rapporte Castil-Blaze, avait été enlevée par Chéron aux matrones du Palais-Royal. » En 1807, le 27 février, dans une représentation du ballet d’Ulysse, mademoiselle Aubry, qui, sous les traits de Pallas, descendait tranquillement du ciel dans une gloire, fut heurtée en chemin par un nuage qui remontait dans les frises. […] L’avenir s’offrait à elle sous de riantes couleurs ; elle revint à Paris ; mais elle n’y revint pas seule : elle rapportait avec elle le germe d’une maladie mortelle.

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