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7. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1667 — 5 janvier : La Pastorale comique — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 9 janvier 1667 »

Robinet, lettre du 9 janvier 1667 Mercredi, le cas est certain, Le Ballet fut des mieux son Train, Mélangé d’une PASTORALE Qu’on dit tout à fait joviale Et par MOLIÈRE faite exprès, Avecque beaucoup de progrès.

8. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre V. Sur le même sujet. » pp. 30-34

C’est donc au besoin et à la nécessité que l’on doit attribuer le goût des Allemands pour la musique, et les progrès qu’ils ont faits successivement dans cet art depuis plusieurs siècles ; car ils composoient savamment à l’époque où toutes les nations apprenoient à solfier. […] Plusieurs causes ont concouru à hâter les progrès de la musique en Allemagne.

9. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la poétique du ballet et de l’opéra »

La danse naissait à peine de son temps, et il avait pressenti qu’elle serait un des principaux agréments du genre qu’il avait créé : mais comme elle était encore à son enfance, et que le chant avait fait de plus grands progrès ; que Lully se contentait de former ses divertissements de deux airs de violons, de trois tout au plus, quelquefois même d’un seul ; qu’il fallait cependant remplir le temps ordinaire de la représentation, Quinault coupait ses poèmes de façon que la déclamation suffît presque seule à la durée de son spectacle : trois quarts d’heure à peu près étaient occupés par les divertissements, le reste devait être rempli par la scène. […] Tout cela est arrivé par degrés, et d’une façon presqu’insensible, parce que la danse et l’exécution ont fait leurs progrès de cette manière. Les auteurs qui sont venus après Quinault, n’ont point senti ces différents progrès, mais ils ne sont point excusables de ne les avoir pas aperçus ; ils auraient atteint à la perfection de l’art, en coupant leurs ouvrages sur cette découverte. […] Rien n’y doit être oisif ; tout ce qu’on y fait paraître d’inutile, et qui ne concourt pas à la marche, au progrès, au développement, n’est qu’un agrément froid et insipide. […] Cette critique sur un ouvrage très estimable d’ailleurs, et dont l’auteur n’est plus, a pour seul motif le progrès de l’art.

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