Oreste, si j’en crois le sentiment particulier de quelques auteurs, étoit frere puiné d’Iphigénie ; cette Princesse fut conduite en Aulide pour être mariée, selon quelques-uns, et selon d’autres, pour y être sacrifiée. […] Agamemnon prodigue les plus tendres caresses à Iphise et à Electre ; ces Princesses au comble du bonheur ne peuvent se détacher des bras de leur père. […] Pendant cette scène, les jeunes Princesses, qui se sont arrêtées à l’une des croisées, ont été témoins du complot, et en ont pénétré l’horrible mystère : elles s’éloignent rapidement pour porter à leur père ce funeste avis. […] Tels sont les tableaux effrayans que cette Princesse découvre en reculant d’horreur, et aux quels Agamemnon ne peut croire. […] Ces Princesses paroissent ; elles sont couvertes de Deuil, ainsi que les femmes de leur suite.
Telle la scène finale du premier acte où les courtisans prosternés montent en une vague vermeille nuancée d’émeraude vers le berceau de la princesse et le couple royal, velours bleu et hermine, avec un groupe de nègres noir et or pour repoussoir. […] La princesse du premier soir fut Mlle Olga Spessivtseva, jeune ballerine qui nous vint récemment de Pétrograd et dont je suis les progrès depuis ses examens.
Lycomède, Roi de Scyros, isle très-voisine de Phère, ne peut résister au désir de voir et de connoître un Prince et une Princesse qui réunissoient tant de vertus ; il vient à la cour d’Admète ; Hercule voulant vérifier les éloges que la Renommée publioit, se détermina à faire le voyage de Phère : ces illustres etrangers furent acceuillis avec tous les égards dus à leur rang et à leur naissance. […] Cette Princesse, avant d’expirer, leur recommande Admète et ses enfans.