Si donc la circonstance particulière d’avoir dansé devant une église, ou un jour de fête, exige qu’on impose, pour être allé dans cette danse, une pénitence de trois ans, ne seroit-il pas contre toute raison de penser que les danses faites dans les places publiques éloignées de l’église, ou dans les maisons particulières, ne méritent aucune pénitence ?
A leur place, les jeux, les danses dissolues, les intempérances, les querelles s’y pratiquent hautement ; voilà, sans doute, de grands maux qui sont dignes de la compassion et des gémissemens des gens de bien… La véritable charité ne doit point se lasser de parler sans cesse contre les vices enracinés, et les mauvaises coutumes, que je viens de toucher.
Entre les moyens politiques qu’il propose à ceux qui ont l’autorité temporelle, le premier est de ne souffrir aucune école publique de danse ; le second, de condamner à des amendes ceux qui prêtent ou louent leur maison pour des assemblées de danses ; le troisième, de condamner à de pareilles amendes ceux et celles qu’on surprendra dansant dans les foires, dans les places publiques ou dans les rues, après que la défense en aura été faite.