/ 189
98. (1927) Paul Valéry philosophe de la danse

Goethe, « Le Tombeau de la Danseuse » Paul Valéry philosophe de la danse Parmi les « vices impunis » que suscite la fréquentation familière des ouvrages de l’esprit, nul ne me semble plus digne d’indulgence que l’indiscrète ferveur du glossateur. […] « Ce ne fut jamais un jeu d’oisif que de soustraire un peu de grâce, un peu de clarté, un peu de durée, à la mobilité des choses de l’esprit. » [Paul Valéry] « Au sujet d’Adonis » Pour la couverture d’une récente édition de luxe destinée à magnifier l’ouvrage de Valéry, un artiste adroit a gravé une figurine de danseuse, originaire de Myrrhina et conservée au Louvre. […] « Elle croise, elle décroise, elle trame la terre avec la durée… Ô le charmant ouvrage, le travail très précieux de ses orteils intelligents qui attaquent, qui esquivent, qui nouent et qui dénouent, qui se pourchassent, qui s’envolent »… Que devient notre danseuse cependant que le fils d’Acumène ainsi s’exclame, aussi volubile que ces « pieds prodigieux » g ? […] Ménétrier, de la Compagnie de Jésus, range dans son ouvrage « Des ballets anciens et modernes suivant les règles du théâtre » (1682) ces figures parmi les parties constitutives du spectacle de danse au même titre que les φορά, terme tiré d’Aristote et qu’il traduit ingénieusement avec « portements du corps ».

99. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre VIII. De la Danse sacrée des Égyptiens »

Ces marques extérieures étaient évidemment l’ouvrage de la fourberie des Prêtres ; aussi ne déclaraient-ils, qu’ils avaient découvert le Taureau qu’ils voulaient consacrer, que lorsqu’ils croyaient avoir donné le temps à la crédulité et à la superstition de se persuader que ce miracle était opéré en faveur de leurs prières et de leurs sacrifices.

100. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Errata du tome I. » pp. 241-242

toutes les fois que ce mot est employé dans cet ouvrage, en parlant d’une figure, d’un groupe etc. on a crû devoir l’écrire comme s’il dérivoit de dessiner.

/ 189