Cette Princesse de son côté, aussi occupée de ses sentimens que Pyrrhus l’est des siens, porte moins ses regards sur les jeux qui lui sont offerts, que sur son vainqueur.
Ses grands talens, son expérience, la richesse de ses moyens, donnent lieu de penser qu’il s’occupe dans ce moment de se créer un genre, basé sur les principes communs à tous les arts imitateurs ; principes qu’il ne doit point avoir oubliés, et que lui seul est en état de faire revivre.
Lorsque le gouvernement s’occupera de donner une grande fête, pour célébrer un événement qui fixera le bonheur et la prospérité et la France, tel que celui d’une paix générale, il faut alors qu’elle soit, par la réunion du goût à la magnificence, digne de l’objet intéressant qui la détermine ; il faut que les etrangers de toutes les parties de l’Europe en payent les frais en s’amusant ; il faut que cette fête soit grande, parce que c’est une grande nation entourée de victoires et de triomphes, qui la donne.