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46. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre second. Étude des jambes » pp. 40-51

(a) Nous observerons ici que tous les articles marqués d’une étoile * et qui se trouvent plusieurs fois dans cet ouvrage, n’ont été répétés que par rapport à la nécessité de les rappeler dans ces passages, sans renvoyer le lecteur aux chapitres qui les renferme. […] « Un homme est jarreté, lorsque ses hanches sont étroites et en dedans, ses cuisses rapprochées l’une de l’autre, ses genoux gros et si serrés qu’ils se touchent et se collent étroitement, quoique ses pieds soient distants l’un de l’autre, ce qui forme à peu près la figure d’un triangle, depuis les genoux jusqu’aux pieds ; on observera encore un volume énorme dans les chevilles intérieures, une forte élévation dans le cou-de-pied, et le tendon d’Achille est en lui non seulement grêle et mince, mais il est même fort éloigné de l’articulation ».

47. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Poste-face, Post-scriptum , ou. Réflexions sur l’incertitude des jugemens en matière de Littérature. » pp. 38-48

Si ces raisons avaient quelque chose de satisfaisant, on en conclurait peut-être que le suffrage d’un petit nombre suffit, au moins au Théâtre, puisque je donne à entendre que c’est ordinairement lui qui fait le succès des Ouvrages qu’on y représente ; mais avant qu’on se décide tout-à-fait, j’observerai que je donne aussi à entendre qu’il saut que l’émotion particulière devienne générale, pour faire autorité : je prierai de remarquer encore que je dis plus haut qu’il n’y a point de vrai beau, s’il ne plaît à tout le monde ; de même que l’électricité agit sur une chaîne non-interrompue. […] J’observe pourtant ici, pour la tranquillité de mon amour-propre, plutôt que par intérêt pour la vérité, que je ne suis pas le premier Auteur qui ait été cruellement trompé dans ses projets.

48. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 17 avril. « En bateau ». — Le préjugé du rythme. »

L’une d’elles, sur la proue, regarde en avant, fascinée ; deux autres, pensives, observent le sillage, les yeux baissés, tandis qu’au milieu, une quatrième, Mlle Bourgat, se penche d’un mouvement lent et incurvé avec ampleur sur la rame invisible ; et le balancement de la nacelle fait onduler le corps souple dans sa tunique.

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