Premiere attitude des bras du Menuet Ainsi les bras doivent être placez à côté du corps comme cette premiere Figure le represente, les mains ni ouvertes ni fermées : car si le pouce se joignoit à un des doigts, cela marqueroit un mouvement arrêté qui feroit roidir les jointures superieures, & empêcheroit que les bras ne se remuent avec la même douceur necessaire que l’on doit observer dans cette occasion.
Après quoi il ajoute : « Afin donc que les jours de fêtes établis pour vaquer à la contemplation des choses célestes, et à éclairer les esprits des fidèles sur les choses du salut, soient saintement observées par le peuple chrétien, nous renouvelons le décret du dernier concile provincial, en défendant de profaner ces saints jours par aucuns jeux, par des danses ou d’autres excès semblables : Neque ullis commes sationibus, ludis, ebrietatibus ; choreis et aliis excessibus profanentur. […] D’abord, je demande s’il y a un seul concile, en quelque temps, en quelque lieu qu’il ait été tenu, qui ait mis les danses au rang des choses indifférentes ; et qui ait marqué aucune condition à observer dans les danses, afin qu’en les observant, tous abus et tous dangers pour l’ame en soient retranchés ?
Tout ce qui est « terre à terre » et batterie, temps sur les pointes et entrechats, doit être observé de face. […] Or ce torse écourté et ses jambes allongées qu’il faut avoir pour être libellule, cygne ou sauterelle, nous les avons observés chez de nombreuses Russes — et chez une seule Italienne, la légendaire Taglioni.