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112. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Il va faire des confidences à l’un des plus délicats et des plus dévoués, à Prokesch-Osten, une de ces natures loyales et sûres auxquelles vont tout droit les épanchements. […] On lui disait qu’il avait une nature féminine. […] Ses rapports avec Fanny étaient de nature telle qu’il était sûr de la voir rentrer à Vienne à la fin de ses deux mois de congé. […] Mais il s’y mêle aussi des éléments de nature plus éthérée. […] Betty Paoli, qui l’a fréquentée pendant vingt ans, dit : « Il ne faut pas perdre de vue que Fanny n’était pas une nature passionnée.

113. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XV. » pp. 150-159

On a voulu combatre une vérité posée par la nature, sanctionnée par l’étude et l’expérience. […] Dauberval à surpassé Lany ; il a ajouté à une exécution savante, de l’esprit, des graces naïves, et une expression vraie que l’école ne donne point, mais que la nature dispense à ses favoris ; le Picq, enfin, ce Prothée de la danse réunissoit tous les genres ; la facilité, le moelleux, l’harmonie qu’il mettoit dans tous ses mouvemens lui donnoieut un air céleste.

114. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

L’art de la danse est très exigeant : malgré les dons de la nature, qui lui sont nécessaires, on ne peut réussir complètement sans les raisons que j’ai données. […] Léonard de Vinci, son auteur, fut un de ces êtres extraordinaires, qui sont si rarement privilégiés de la nature. […] « La variété est un des charmes de la nature ; et vous ne pouvez plaire longtemps aux spectateurs qu’en variant vos compositions. » Dauberval.

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