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167. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260

On ne peint plus, ni on ne danse plus les Vents avec des soufflets à la main, des moulins à vent sur la tête & des habits de plumes pour caractériser la légéreté ; on ne peindroit plus le monde, & on ne le danseroit plus avec une coëffure qui formeroit le Mont-Olympe, avec un habit représentant une carte de Géographie ; on ne garnira plus son vêtement d’inscriptions ; on n’écrira plus en gros caracteres sur le sein & du côté du cœur, Gallia ; sur le ventre, Germania ; sur une jambe, Italia ; sur le derriere, Terra australis incognita ; sur un bras, Hispania, &c. […] L’antiquité à certains égards est un cahos qu’il nous est impossible de débrouiller ; c’est un monde dont l’immensité nous est inconnue ; chacun prétend y voyager sans s’égarer & sans se perdre.

168. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »

Voilà donc la fureur poétique établie dans le monde comme un rayon de lumière transcendante, comme une émanation sublime d’en-haut, enfin comme une inspiration divine, toutes ces expressions en Grèce et à Rome étaient synonymes aux mots dont nous avons formé en français celui d’enthousiasme.

169. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

Ainsi, en quatorze ou quinze mois, elle fait son tour du monde théâtral, et rentre dans sa zone où elle s’excuse de son mieux de sa désertion. […] Si elle promet un amour sans partage, elle met par distraction sur l’épître un sceau qui représente le soleil avec pas mal de rayons, un œil au milieu, et au bas on lit : Il brille pour tout le monde. […] Vieillir, ou plutôt savoir vieillir est un art que les Lorettes, mieux qu’aucune femme du monde, ont le secret de mettre à profit.

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