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53. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 8 janvier. Esquisse pour un portrait de Mlle Camille Bos. — les Ballets Léonidoff. — « l’automne » et les « chansons arabes ». »

Plutôt une tension de tout l’être, une préoccupation dans le regard : celle de l’élève modèle qui ambitionne la maîtrise ; au lieu de sourire aux applaudissements toujours très vifs, elle reste absente, fascinée par le désir de perfection.

54. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Combien de danseurs de peintres et de musiciens se sont perdus en suivant cette route facile, mais pernicieuse, qui méneroit insensiblement à la destruction et à l’anéantissement des arts, si les siècles ne produisoient toujours quelques hommes rares, qui, prenant la nature pour modèle, et le génie pour guide, s’élèvent d’un vol hardi et de leurs propres aîles à la perfection !   Tous ceux qui sont subjugués par l’imitation oublieront toujours la belle nature, pour ne penser uniquement qu’au modèle qui les frappe et qui les séduit, modèle souvent imparfait et dont la copie ne peut plaire.

55. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

Il faut que le danseur puisse, à chaque instant, servir de modèle au peintre et au sculpteur. […] L’Apollon du Belvédère, le Laocoon, la Vénus de Médicis, le Mercure que l’on appelle l’Antinoüs, et quelques autres chefs-d’œuvre les plus étonnants de la sculpture grecque, sont des modèles sublimes de la perfection des formes humaines et de l’expression la plus naturelle.

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