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200. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32

Ce rond ou ce cercle tronqué par le Proscénium forme deux parties rentrantes, de manière que les loges qui se trouvent placées depuis l’avant-scène jusqu’au point central de ce cercle ne jouissent que de la moitié du spectacle ; c’est-à-dire, que les loges de la droite ne voyent que ce qui se passe à la gauche du théâtre, et que les loges de la gauche n’apperçoivent que les objets qui agissent sur la droite : Tels sont les désagrémens résultans de cette forme ronde. […] Si l’on me consultoit sur la construction d’une salle de spectacle, je conseillerois dabord de ne point sacrifier aux beautés de l’art, les choses absolument essentielles aux charmes de la représentation, à la sureté du public, et à celle du service, qui en raison de la variété et de la multiplicité des mouvemens, doit se faire d’une manière facile. […] Une chose tout aussi nécessaire à la sureté du public, et qui doit d’autant plus fixer l’attention de l’architecte, qu’elle est indispensable, c’est de disposer toutes les portes de manière qu’elles s’ouvrent en dehors, toutes celles des sorties ne doivent avoir qu’une même clef ; les deux portiers de l’administration en auraient chacun une, et ils seraient tenus d ouvrir avant la fin du dernier divertissement, où à l’instant qui leur serait prescrit par l’inspecteur de la salle. […] Mais je voudrois encore que l’on pût supprimer toutes celles de la rampe ; elles sont préjudiciables aux charmes de la représentation et aussi fatigantes pour les spectateurs que pour les acteurs, de toutes les manières de distribuer les lumières, il n’en n’est pas de si incommodes ni de si ridiculement placées ; rien de si faux que ce jour qui frappe les corps du bas en haut ; il défigure l’acteur, il fait grimacer tous ses traits, et en renversant l’ordre des ombres et des clairs il démonte, pour ainsi dire toute la physionomie, et la prive de son jeu et de son expression. […] Je ne sais donc ce qui a pu déterminer les machinistes à adopter et à perpétuer une manière d’éclairer si fausse, si désagréable pour l’acteur, si fatigante pour le public, et si diamétralement opposée aux règles de la nature.

201. (1728) Trattato del ballo nobile di Giambattista Dufort « Trattato del Ballo Nobile di Giambattista Dufort — Trattato del Ballo Nobile — Capitolo XXXIV. Avvertimenti generali a coloro che vogliono perfettamente imprendere il ballo nobile »

E poiché sapranno far bene i detti passi, è di bisogno che imparino a legargli ed incatenargli assieme in varie guise e maniere, or unendone due, or tre, or quattro ed or cinque, e da mano in mano via più crescendo nel numero, ballandogli poco a poco sopra diverse figure e sopra arie loro convenienti del tempo binario e ternario.

202. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 15 mai. Peut-on reconstituer une danse antique. »

Il reste à les déchiffrer d’une manière plausible et à les réaliser intégralement.

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