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126. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

Trait singulier et de caractère, qui serait sans doute une sorte de mérite, si le goût des plaisirs, sous un roi efféminé, n’y avait été poussé jusqu’à la licence la plus effrénée ; ce qui est toujours une tache pour le souverain, une flétrissure pour les courtisans, et une contagion funeste pour le peuple. […] [voir Traité historique, IIe partie, livre III, chap. 1, « Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 »] Il est singulier que le règne de Louis XIII et le ministère du plus grand génie qui ait jamais gouverné la France, n’offrent rien sur cet article, qui mérite d’être rapporté. […] Aussi le nom des Turgots sera-t-il toujours cher à une nation sensible à la gloire, et qui mérite plus qu’une autre de voir éclore dans son sein les grandes idées des hommes. […] On terminera donc celui-ci, déjà peut-être trop long, par le récit d’une fête d’un genre aussi neuf qu’élégant, dont on n’a parlé dans aucun des mémoires du temps, qui mérite à tous égards d’être mieux connue, et qui rappellera à la cour de France le souvenir d’une aimable princesse, qui en était adorée. […] Ces feux d’artifice qui représentent seulement et comme en répétition, par les différents effets des couleurs, des mouvements, des brillants du feu, la décoration sur laquelle ils sont posés, fût-elle du plus ingénieux dessein, n’auront jamais que le frivole mérite des découpures.

127. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

Que cette expression est répandue en abondance sur les compositions modernes ; que c’est là précisément ce qui fait leur grand mérite aujourd’hui, et qui dans leur nouveauté les faisait regarder comme barbares, parce qu’elles étaient en contradiction entière avec celles qui en manquaient, et qu’on était en possession d’admirer. 4°. […] C’est donc dans l’expression que consiste la beauté du chant en général ; et sans cette partie essentielle, il est absolument sans mérite.

128. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Le public et la presse reconnurent que si le ballet offrait quelque intérêt, c’était à elle que revenait tout le mérite. […] Gautier s’excusait auprès de ses lecteurs de leur avoir donné une longue analyse d’un ouvrage nul et ennuyeux, au lieu de décrire les mérites de la principale interprète.

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