Le Sultan se livre de nouveau au désespoir, & sort en adressant des vœux au Ciel. […] Le Peuple se livre aux douces impressions qu’il éprouve ; & tout le monde se retire au bruit d’une musique vive, qui exprime tour-à-tour les horreurs de la guerre, & les charmes de la paix.
L’une disait : — Quatre livres de veau pour mettre aux petits oignons… — Tu n’aimerais pas mieux aux carottes ? […] … Il y eut un instant du silence… Puis, Fiocre-Amour conclut avec une impérieuse gravité : — On en fera deux livres aux carottes et deux livres aux petits oignons.
Cet opuscule est-il un traité d’orchestique, fait pour suppléer au livre perdu d’Aristoxène, ou ébauche-t-il une « explication orphique du monde » a ? […] Ce frontispice nous trompe involontairement sur ce que contient le livre. […] C’est accoudé sur ce livre, témoignage à décharge, que M. […] La condition du véritable danseur est précisément celle du poète : « consentement de l’âme à des gênes exquises, et le triomphe perpétuel du sacrifice… La rigueur instituée, une liberté positive est possible »… De la valeur, pour les anciens, des formules saltatoires consacrées, nous devons la révélation au passage suivant des « Deipnosophistes » d’Athénée, cette encyclopédie sous forme de « table talk » (Livre I, paragraphe 21 d et suivants de l’édition Teubner) : « Αίσχύλος… πολλά σχήματα ορχηστικά αυτός έξευρίσκων άνεδίδου τοΐς χορευταΐς. » Le compilateur averti célèbre en la personne d’Eschyle aussi bien que l’hoplite de Marathon ou le vainqueur dans maints concours tragiques qui (dira Boileau) « d’un masque plus honnête habilla les visages », le maître de ballet qui « inventa de nombreux pas de danse et les transmit aux danseurs. » 2.