Le prestige de la liberté et de l’égalité avoit disparu ; le peuple avoit renoncé à sa prétendue souveraineté ; et ceux de ces petits souverains, qui avoient le plus de bon sens, regardoient toutes ces fêtes comme des épigrammes, d’autant plus sanglantes, qu’elles retraçoient leur égarement passé et leur misère présente.
Ce n’était pas une liberté complète qu’il souhaitait, mais l’apaisement d’une fièvre brûlante. […] Ainsi ce funeste esprit de liberté que le prince de Metternich avait combattu et traqué dans toute l’Europe n’était point terrassé ! […] Plus elle garde de sérénité et de liberté d’esprit, plus je suis sûr de trouver auprès d’elle les dérivatifs et la détente, sans lesquels je ne tarderais pas à succomber. » Le lendemain il raconte à la même que, Fanny étant peu occupée au théâtre à cause de l’absence du premier danseur, il passe toutes ses soirées avec elle. […] « Activité et repos, plaisir et peine n’ont plus de sens pour moi que par elle et avec elle ; la liberté même (car une chose est sûre : c’est que je suis enchaîné, quoique ce soit avec des chaînes de roses) la liberté serait un fardeau pour moi, si je devais consumer loin d’elle mes jours. […] Encore une fois Gentz se résigna ; il donna une nouvelle preuve de son amour en laissant à celle qu’il aimait une entière liberté.
elles avancent ; les larmes et les prières de l’amour remplissent leur ame de l’émotion la plus vive, elles se préparent à lui rendre la liberté. […] on l’écoute, il intéresse, on brise ses liens, on lui rend la liberté et il en consacre à la reconnoissance les premiers momens.