Ces auteurs auront jugé par les rapports que certaines choses ont entre elles, que celui qui jouoit à la paume avec élégance et facilité, dansoit en coupant la balle, on en la prenant de volée.
Rien ne seroit si ridicule qu’un opéra sans paroles : jugez-en je vous prie, par la scène d’Antonin Caracalla dans la petite pièce de la Nouveauté ; sans le dialogue qui la précède, comprendroit-on quelque chose à l’action des chanteurs ?
Que l’on dépouille la physionomie de ce corps étranger, que l’on abolisse cet usage qui cache le jeu de l’âme et qui l’empêche de se déployer sur les traits ; alors on jugera le danseur, on estimera son expression.