Ce genre de mouvement, qui n’est pas celui de la joie, est une règle imposée par l’art aux mouvemens naturels, pour les adoucir et leur donner plus de souplesse et de fermeté par la manière de plier et de tendre ; il assure le maintien et facilite l’exécution de la danse dans ses développemens, par l’aplomb et le tems qu’il lui donne. […] Ce mouvement est celui de la joie ; il est sensible à l’oreille par sa vivacité et le nombre pair des tems de la mesure, qui s’accordent avec les tems également pairs de plier, de tendre, pour danser ou sauter.
Celui-ci paroît un instant après ; tous ses mouvements me tracent l’image du bonheur, ses gestes, ses attitudes, sa physionomie, ses regards, tout me présente le Tableau du sentiment & de la volupté ; Tircis au désespoir cherche son rival, & il l’apperçoit dans le moment où il exprime la joie la plus délicieuse & la plus pure.
Ils doivent être, pour ainsi dire, les singes de la nature, & imiter cette simplicité, cette joie franche & cette expression sans Art qui regne au village.