J’ai vu les Cambodgiennes, il sied que je parle d’elles — et me voilà tout penaud, pauvre que je suis, faisant sonner au fond de ma besace les quelques gros sous de mon vocabulaire d’Occidental. […] J’aurais voulu, pour ces bijoux ciselés, un écrin de velours noir — ou simplement un fond neutre.
Les danseuses se profilaient sur l’écran d’une toile de fond vaguement colorée ; des draperies figuraient économiquement les coulisses ; décor d’ombres chinoises ; les vaporeux tutus de Raoul Dufy (qui semble tendre la main à Eugène Lamy, costumier, il y a un siècle, de la première Sylphide) peuvent prétendre à un fond plus suggestif.
La Salle fut ornée de Lustres, d’un Cabinet de glaces dans le fond, de deux Orchestres aux deux bouts et d’un Buffet de rafraîchissements dans le milieu. […] Avec un peu de soin, une imagination médiocre, et quelque goût, on rendrait ce Spectacle le fond et la ressource la plus sûre de l’Opéra, une école délicieuse de Danse pour notre jeune Noblesse, et un objet d’admiration constante pour cette foule d’Étrangers, qui cherchent en vain dans l’état où ils le voient, le charme qui nous le fait trouver si agréable.