A défaut de sa sœur, Fanny emmena sa cousine germaine, Catherine Prinster, fille d’un des musiciens du prince Esterhazy. […] « Mlle Fanny Elssler, dit ce journal, la belle, la noble, la gracieuse fille, a été reçue d’une façon digne d’elle. […] « Les curés ont prêché, dit le New-York Herald, les vieilles filles ont déblatéré, les moralistes ont secoué la tête, mais rien n’a pu calmer cette excitation. » Devant ce paganisme victorieux les esprits moroses déposèrent les armes.
Le grand Véron et le grand public se comprirent ; celui-là sut rendre la musique inoffensive, et, sous le titre d’opéras, ne donna que des pièces à grand spectacle ; celui-ci, je veux dire le public, put avec ses filles et ses épouses se rendre à l’Opéra, comme il convient aux classes cultivées, sans mourir d’ennui. […] De son administration date l’invasion de l’Opéra par la cohue des fêtards de bas étage, des danseurs de barrière, des filles surveillées par la police.
. — Tout à l’heure c’était la plus jolie fille, maintenant c’est le plus charmant garçon du monde ; c’est Hermaphrodite, pouvant séparer à volonté les deux beautés fondues en lui. […] La pauvre fille espère ainsi se rapprocher de Cléofas, qu’elle soupçonne à bon droit d’en tenir pour une danseuse.