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115. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

A défaut de sa sœur, Fanny emmena sa cousine germaine, Catherine Prinster, fille d’un des musiciens du prince Esterhazy. […] « Mlle Fanny Elssler, dit ce journal, la belle, la noble, la gracieuse fille, a été reçue d’une façon digne d’elle. […] « Les curés ont prêché, dit le New-York Herald, les vieilles filles ont déblatéré, les moralistes ont secoué la tête, mais rien n’a pu calmer cette excitation. » Devant ce paganisme victorieux les esprits moroses déposèrent les armes.

116. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

Le grand Véron et le grand public se comprirent ; celui-là sut rendre la musique inoffensive, et, sous le titre d’opéras, ne donna que des pièces à grand spectacle ; celui-ci, je veux dire le public, put avec ses filles et ses épouses se rendre à l’Opéra, comme il convient aux classes cultivées, sans mourir d’ennui. […] De son administration date l’invasion de l’Opéra par la cohue des fêtards de bas étage, des danseurs de barrière, des filles surveillées par la police.

117. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

. — Tout à l’heure c’était la plus jolie fille, maintenant c’est le plus charmant garçon du monde ; c’est Hermaphrodite, pouvant séparer à volonté les deux beautés fondues en lui. […] La pauvre fille espère ainsi se rapprocher de Cléofas, qu’elle soupçonne à bon droit d’en tenir pour une danseuse.

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