* * * Le reste de la Suite n’est plus qu’un trottinement de pieds nus tout autour de la musique ; on respire un instant quand deux toutes petites danseuses esquissent un pas de menuet ; la grâce maniérée et précieuse de cette démarche sur les doigts tendus, la courbe du cou-de-pied saillant, tout ce mouvement délicatement articulé, évoque le charme suranné des fêtes galantes.
Avant de quitter Gardel donnons cette lettre sans date qu’il adressait pour sa fête à la danseuse Victoire Saulnier et qui nous rappelle la facilité avec laquelle s’attendrissaient les contemporains du sensible Robespierre… Il y a bien longtemps que je sens tout l’excès de mon malheur, mais jamais avec autant d’amertume qu’aujourd’hui. […] Ce n’est pas un jour de fête que l’on doit parler de douleur, de…, etc., etc., mais on peut prouver sa bonne intention et manifester ses regrets.
La fable, l’histoire, la pastorale héroïque, les fêtes du paganisme, les camps, les réjouissances villageoises, etc. furent les modèles de leurs tableaux variés.