Tous se livrent à des danses figurées qui expriment également leur allégresse et leur reconnoissance. […] Ici, Polixène se livre à sa passion avec moins de contrainte, et Pyrrhus, au comble de ses vœux, exprime que rien n’est comparable à sa félicité. […] Pyrrhus et Polixène, impatiens de s’unir l’un à l’autre, expriment combien cette union importe à leur bonheur ; ils peignent l’inquiétude dont leur âme est agitée. […] Polixène exprime sa douleur ; Pyrrhus peint son desespoir ; il se jette aux genoux de son amante éperdue, et fait tous ses efforts, pour la rassurer. […] Ici se termine ce spectacle par deux tableaux intéressans ; l’un représente Polixène égorgée au pied du tombeau d’Achille et entourée des dames Troyennes qui expriment ce que les regrets et la douleur ont de plus amer ; l’autre offre Pyrrhus accablé de désespoir et évanoui dans les bras des guerriers empressés à le secourir, et à l’arracher d’un séjour qui lui retraceroit son infortune et ses malheurs.
L’Amour paroît ; Orphée tombe à ses pieds, et les sons touchans de sa Lyre expriment la reconnaissance. […] Un enfant, et cet enfant, c’est l’Amour, transformé en ombre le conduit près d’un berceau couvert de roses et de jasmin, sous le quel est une ombre assise, dans une attitude, qui exprime l’abattement et la tristesse ; cet enfant engage Orphée à se servir de sa lyre ; Euridice écoute, se lève, marche vers Orphée ; elle s’arrête, s’avance, recule et trésaille de joye. […] Toutes les ombres se réunissent près des epoux et forment un grouppe général qui exprime à la fois l’étonnement l’admiration et le bonheur. […] Orphée exprime sa reconnoissance, et la cour du Dieu des Enfers se livre à des danses que les chants d’Orphée animent. […] Orphée et Euridice au comble du bonheur, expriment leur reconnaissance et leur félicité ; et ce ballet se termine par une bacchanale et un grouppe général qui peint tout à la fois les charmes de l’Amour et les plaisirs de Bacchus.
Toutes les Sultanes s’empressent autour de lui et expriment le désir qu’elles ont de lui plaire. […] Zélis, qui lit dans le cœur de son amant, exprime de tendres inquiétudes ; elle le presse de lui confier le sujet de son agitation. Ce Prince balance, et dans l’instant où il va dévoiler le mystère, qui percera le cœur de Zélis, le chef des Eunuques paroît et lui annonce l’arrivée de la nouvelle épouse ; Zélis tombe mourante aux genoux du Sophi : les autres Sultanes expriment les divers mouvemens dont elles sont agitées. […] Les deux amans expriment leur commun bonheur ; et Usbeck le partage. […] Le silence succède au bruit éclatant de la musique : le Sophi pose la main sur le livre de la loi ; les assistants tombent à genoux ; il met ensuite le diadême sur la tête de Zulmire ; il la montre au peuple comme l’épouse qu’il a adoptée et que son cœur a choisie ; il la place sur son trône : dans ce moment on se prosterne la face contre terre : le bruit de l’artillerie, celui des instrumens militaires, tout annonce un instant précieux aux vœux du Souverain et à la satisfaction de ses sujets ; on se relève ; on exprime l’allégresse et la joye ; la danse en étant le symbole, on s’y livre avec transport ; chacun exprime la gaieté suivant le costume de ces climats.