Elle fut dès lors un spectacle brillant et régulier, composé de routes les parties difficiles, dont la liaison forme au théâtre ce bel Ensemble, qui est un des chefs-d’œuvre de l’esprit humain.
Et n’est-ce pas encore une étoile étrangère, la Balachova, qui tenta de ressusciter, avec des moyens de fortune, cette Fille mal gardée, créée par Dauberval, et qui s’apparente à ces modèles du rococo : La chercheuse d’esprit ou une sanguine de maître Frago ?
Là, pour nous enchanter, tout est mis en usage ; Tout prend une âme, un corps, un esprit, un visage. […] A leurs yeux il était la réunion des beaux arts, de la poésie, de la musique, de la danse, de la peinture, de l’optique et des mécaniques ; en un mot, c’était le grand œuvre par excellence, comme son nom le désigne, et le triomphe de l’esprit humain. […] L’ordonnance pousse enfin la naïve sollicitude de ses prévisions jusqu’à fonder un comité de lecture, qui sera, dit-elle, composé de gens d’esprit. […] Le théâtre exerçait sur les mœurs une influence trop grande pour ne pas attirer les regards de ceux qui voulaient régénérer le peuple ; c’était un levier trop puissant sur l’esprit public, pour qu’on négligeât de s’en servir. […] Partout, on rendait cette justice à l’Opéra national, qu’il était sans contredit le théâtre qui avait le plus contribué à échauffer l’esprit public par des scènes patriotiques.