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2. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Amours de Vénus, ou les Filets de Vulcain. Petit ballet en action. » pp. 169-175

L’Amour toujours malin engage les Nymphes à le suivre ; il veut qu’elles soient embrasées de ses feux, il les conduit dans des bosquets délicieux, et il leur donne d’intéressantes leçons. […] Adonis devient l’objet des tendres inquiétudes de Vénus ; elle l’engage à fuir et à se dérober à la fureur jalouse de ce Dieu. […] Les Nymphes engagent Vulcain à se mêler à leurs jeux : il devient le divertissement de la troupe amoureuse.

3. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXVI. Discours sur la Courante en general. » pp. 110-114

Mais ce qui prouve encore plus l’attachement & la prédilection que Sa Majesté avoit pour la danse ; c’est que malgré les penibles travaux qui occupoient continuellement ce grand Conquerant, il n’a pas laissé de s’en dérober quelques heures pendant plus de vingt à vingt-deux ans, que Monsieur de Beauchamp a eu l’honneur de le conduire dans ce noble exercice : enfin cette danse dont je viens de parler, du propre aveu des plus habiles Maîtres ; a toûjours esté regardée comme une danse très-necessaire à sçavoir pour bien danser ; c’est ce qui m’engage d’en faire une legere description tous ses mouvemens sont si essentiels, qu’il vous donnent une facilité pour bien danser les autres danses, ce qui se va prouver par la maniere dont elle se dansoit. […] Quant aux danses qui sont en usage aujourd’hui, & dont les figures & les pas sont si fort diversifiez, qu’elles meritent que l’on y donne quelque application, c’est ce qui m’engage de fournir les moyens les plus faciles, pour faire tous ces differens pas chacun à leur particulier : afin que les Maîtres puissent avoir le plaisir, que par ces moyens aisez, cette jeunesse se trouve plus en état de profiter de leurs leçons.

4. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVIII, comment j’ai découvert hanako » pp. 204-

J’envoyai d’abord voir si l’on ne voudrait pas engager Hanako, — alors totalement inconnue à Paris, — et une petite, très petite troupe, dans un théâtre à côté. J’obtins d’un des directeurs une singulière réponse : si je pouvais garantir que la pièce que Hanako devait jouer était bonne, on l’engagerait. […] En même temps un petit théâtre, le théâtre du musée Grévin proposa d’engager mes Nippons pour un mois avec une nouvelle pièce qui devait être une comédie. […] Daly les engagea avec leurs six pièces, ce qui m’obligea à augmenter leur répertoire de trois pièces nouvelles. « L’Espion politique », « l’Ophélie japonaise » et « Une maison de thé japonaise ».

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