Frappé de sa beauté et de ses grâces naïves et touchantes, le Prince Macédonien en devient éperduement amoureux. […] Ce Prince avide de gloire et de triomphes vole à de nouvelles victoires il bat et met en fuite l’armée des Perses, composée d’environ 800,000 hommes ; et les suites de la bataille d’Arbelles, sont la mort de Darius, massacré par le perfide Bessus, et la destruction totale de son empire, qui devient la conquête d’Alexandre.

Que Bailleul, l’aimable mignonne, Deviendra charmante personne ! […] Certes, ces naissantes Beautés, Ces jeunes sources de clartés, Ou, pour le moins, plusieurs d’entre elles, Récréèrent bien des prunelles, Causèrent mainte émotion D’amour et d’admiration, Et comme elles ne sont encore Que des images de l’Aurore, Leurs appâts seront sans pareils Quand elles deviendront soleils : Mais je ne les crains, ni redoute, Car, alors, je ne verrai goutte.

J’avais perdu ma mère dès mes premières années, et j’étais aussi pur que la jeune fille dont je devenais l’époux. […] Je n’accusai que moi ; mais je ne compris pas en quoi consistait ma faute, et je devins sombre et désespéré sans m’aviser d’une expansion de cœur qui m’eût peut-être sauvé. […] Je suis devenue leste ; il s’en est étonné. […] Il retint faiblement les miennes comme s’il voulait me dire quelque parole suprême, mais il ne le put ; ses traits devinrent immobiles, ses yeux fixes, et il expira en souriant. […] J’ai voyagé, j’ai fait mon devoir envers moi-même, en ce sens que j’ai conservé mon être normal et physique dans les conditions de l’équilibre extérieur nécessaire à l’homme pour ne point devenir nuisible aux autres.