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13. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IX » pp. 120-137

. — Ces dames chez le commissaire. — La Comédie-Française et les Délassements. […] C’est lui qui est chargé de prévenir ces dames et de veiller à ce qu’elles entrent en scène à temps. […] Ces dames trouvent qu’ils font longueur. […] Au bout de trois minutes, toutes les dames ont quitté la répétition pour aller chez le commissaire. […] Un quart d’heure après ce colloque, ces dames effectuent leur rentrée, ramenées par M.

14. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XI » pp. 148-166

« J… » VI Cependant dernièrement une de ces dames a reçu deux lignes vraiment, spirituelles. […] Il en est arrivé à éviter aux dames la lecture des lettres inutiles. […] car elle a fait répondre que oui ; après cela, tu sais, je ne réponds de rien ; ces dames sont si changeantes ! […] — voilà des dames qui sortent. Effectivement, quatre dames effectuent leur sortie ; elles sont sur-le-champ entourées ; trois d’entre elles prennent des bras qui leur sont offerts, montent en voiture ou partent à pied, la quatrième s’en va seule.

15. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Pyrrhus et Polixène. Ballet tragique. » pp. 205-214

Dames troyennes , Captives. […] Il est traîné par les officiers captifs ; les dames Troyennes y sont enchaînées, et elles expriment ce que la douleur et le désespoir ont de plus affreux ; ce char pompeux se démembre par une volte ; chaque morceau qui s’en sépare, compose un trophée, et il n’en reste qu’une espèce de trône élevé, sur le quel Pyrrhus est assis ; les vaincus se prosternent à ses pieds ; ils forment avec leurs boucliers des dégrès par les quels Pyrrhus descend. […] La beauté de cette Princesse, son air majestueux, et cette noble fierté qui la caractérise au milieu des plus grands malheurs, frappent Pyrrhus de surprise et d’admiration ; les dames Troyennes oublient leurs chaînes pour voler vers elle ; Polixène reçoit leurs hommages avec cette bonté imposante, et cette fermeté héroïque, apanage des grandes ames. […] Polixène lui demande la liberté des Troyens et des dames Troyennes ; elle lui est accordée ; tout ce peuple de vaincus se prosterne aux pieds de Pyrrhus et partage sa reconnoissance entre lui et Polixène, qu’il regarde comme l’instrument précieux de sa liberté, l’unique objet de la clémence de Pyrrhus. […] Ici se termine ce spectacle par deux tableaux intéressans ; l’un représente Polixène égorgée au pied du tombeau d’Achille et entourée des dames Troyennes qui expriment ce que les regrets et la douleur ont de plus amer ; l’autre offre Pyrrhus accablé de désespoir et évanoui dans les bras des guerriers empressés à le secourir, et à l’arracher d’un séjour qui lui retraceroit son infortune et ses malheurs.

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