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6. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 19 juin. « Les Femmes de bonne humeur ». »

Le sujet : un imbroglio italien où des grotesques de Callot bernent des masques échappés du Ridotto vénitien, où travestissements burlesques, quiproquos bouffons, déconvenues d’amoureux transis s’enchevêtrent et se dénouent — où la mort même, matée, arbore un costume de Pietro Longhi et accompagne sur son violon macabre une danse de Mme Tchernitcheva, danse mélancolique où le divin sourire de Scarlatti se mouille et s’alanguit. […] Le décor : petite « piazza » de bourgade italienne, au campanile roman et aux balcons de fonte baroques ; les costumes d’un « rococo » populaire, paniers en cotonnade à bouquets, sont une des plus heureuses boutades de Bakst, pleine d’humour et de magnificence discrète.

7. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 15 janvier. Trois vedettes. »

Il n’y a pas de livre allemand sur la danse — sauf celui du charmant Oscar Bie — qui ne lui consacre mainte page enthousiaste et qui ne donne la reproduction de ses costumes et de ses attitudes. […] Sa physionomie est originale, mais son exécution très pauvre et sans beauté, ses costumes prétentieux et sans charme.

8. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 22 janvier. Prose morose. »

Il a en somme remplacé le grand style classique par des effets de stylisation, étouffé le mouvement sous le costume, l’essentiel sous l’accessoire. […] Le poncif du décor et des costumes est évident.

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